Le manque d'affection est un des signes de la dépendance affective qui n'est autre qu'un trouble de la personnalité. Ce trouble provoque des dysfonctionnements relationnels dans toutes les sphères de la vie d'une personne : familiale, amoureuse, amicale et professionnelle.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Peut-être ne se sent-elle pas encore autorisée à manifester de nouveau sa tendresse à un homme, peut-être n'a-t-elle pas encore fait complètement son deuil, ou alors n'est-elle pas habituée à manifester son affection par des gestes.
Le vide affectif vient de votre blessure originelle d'abandon ou de rejet. Le sentiment de solitude vient de votre regard porté essentiellement sur les autres, et de la recherche de réponses à vos besoins à l'extérieur de vous.
Pour montrer votre affection, vous pourriez par exemple : embrasser votre partenaire, le masser, le caresser, lui faire des câlins, lui tenir la main. Il pourrait également y avoir des méthodes spécifiques à vous ou à votre relation qui pourraient aussi témoigner votre amour.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Les signaux d'alarme du manque d'affection
L'un des premiers signaux d'alarme, quand on manque d'affection, c'est la tristesse. Généralement, quand on est triste, c'est parce qu'on a besoin d'affection. Si tu es triste et que tu vas chercher de l'affection, ta tristesse devrait diminuer, voire disparaître.
Pour elle, cette phobie ou ce désamour des accolades et des câlins a une origine bien précise. Elle se trouve dans l'enfance et dans l'éducation affective que l'on a reçue. Les gens qui ont été élevés dans un "foyer tactile" ont tendance à reproduire à l'âge adulte ces gestes facilement.
Car la tendresse n'est pas que physique : elle se trouve aussi dans les mots réconfortants qui font du bien à l'esprit et peuvent nous procurer ce profond et précieux sentiment de bien-être et de sécurité.
Première solution, simple et immédiatement accessible : se prendre soi-même dans les bras. « Quand on est seul, mieux vaut fermer les yeux et se prendre seul dans les bras que ne rien faire. Le cerveau ne fait pas la différence et libère un peu d'ocytocine. ». Autre solution en solitaire, les coussins-doudous.
Cet état de dépendance à l'égard de l'autre est symptomatique d'un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n'aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne.
Le dépendant affectif est souvent attiré par des personnes égotistes, sûres d'elles, émotionnellement froides et narcissiques. Ces partenaires tirent satisfaction (mais sans forcément penser à mal) de cette relation qui les conforte dans leur image.
Ont une peur exagérée de se tromper. Pensent qu'elles sont incapables, qu'elles ne savent rien. N'ont pas conscience de leur talent. Ont peur de la nouveauté et évitent de prendre des risques.
L'approche cognitivo-comportementale
Cela se fait avec du temps et une thérapie. Au cours de cette dernière, la personne sera amenée, par divers processus, à prendre conscience du problème, notamment en identifiant les situations ou les personnes qui ont contribué à la faire se sentir mal.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ».
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
L'écoute est une thérapie qui fait du bien, quel que soit le cas de figure. Rompre l'isolement d'une personne en souffrance commence par lui offrir une oreille attentive, sans jugements et sans hâte. Tendez la main, mais laissez-la venir.
Nous avons besoin d'être aimés parce que nous ne sommes pas des monades autosuffisantes : nous sommes des êtres de relations qui trouvons notre vérité dans le regard des autres, dans leur attention ou dans leur amour.
Pro endorphine et Anti-stress
Il nous faut une dose d'endorphine, ce presque opiacé naturel secrété par notre cerveau qui nous fait tant de bien. On peut partir faire un jogging d'une heure (ce qui permet de libérer un peu de ladite endorphine)… ou faire un câlin (plus simple et moins fatigant).