Elle est souvent héritée de l'enfance où, impuissants à agir, nous prenions nos pensées, parfois ambivalentes, pour des actes (pensée magique). Et dans l'illusion de notre toute-puissance, nous nous sentions responsables des événements, donc coupables de ne pas en réparer les dégâts éventuels.
Selon Freud, la culpabilité résulte de l'angoisse de notre petit moi face aux exigences de perfection du surmoi, de la conscience morale. Plus nous nous voulons sans défaut, aimables, plus ce juge intérieur nous tourmente et nous incite à nous sentir petits.
L'éducation, la religion, les pressions sociales, notre histoire personnelle et nos propres exigences sont des facteurs qui peuvent être en cause. La culpabilité peut apparaître suite à un agissement, une parole ou encore l'omission d'une action.
En temps normal, la culpabilité est due à une mauvaise conduite, comme voler, tricher ou encore mentir. C'est lorsque l'on commet une infraction ou que l'on brave un interdit qu'on est consciemment responsable et donc coupable. Mais d'un point de vue psychologique, la culpabilité ne fonctionne pas « logiquement ».
La culpabilité est un sentiment de faute que l'on ressent, peu importe que cette faute soit réelle ou imaginaire. Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement.
Le foie est lié à la colère ou la culpabilité.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
La culpabilité est un ressenti émotionnel, très fréquent, qui survient lorsque l'on se juge soi-même responsable d'une entorse à nos propres valeurs. C'est un mélange de honte, de tristesse, de mépris et de colère, où le regard de l'autre et le regard qu'on porte sur soi jouent pour beaucoup.
La culpabilité est un affect des plus universels. Il s'agit du sentiment d'avoir commis une faute, qu'elle soit d'ailleurs réelle ou imaginaire. S'il s'avère normal de ressentir, de la culpabilité, elle peut aussi s'avérer castratrice. Il est possible de se débarrasser de la culpabilité.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Les sources du sentiment d'impuissance.
Le sentiment d'impuissance peut être relié au sentiment d'injustice car il touche une situation qui devrait être mais qui n'est pas. Exemple : je ne réussis pas à trouver une place en accueil de jour pour mon proche pourtant il devrait pouvoir y accéder, il en a besoin !
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
“S'autoflageller peut être aussi une dépendance pour être rassurée et susciter la compassion”, précise la coach, qui rappelle que la peur de ne pas être à la hauteur, et celle de ne pas être aimée sont les craintes les plus courantes qu'elle rencontre chez ses clients.
Il s'agit de faire appel à des pensées positives tant que possible et d'essayer de penser à ce qui vous arrive de bien en ce moment afin de changer d'humeur. Si le sujet revient vous serez alors dans un autre état d'esprit et vous pourrez alors sûrement mieux le laisser passer sans lui accorder trop d'importance.
Cette énergie peut être interne, sous forme de colère ou de rage. Cela nous motive pour trouver la paix intérieure et surmonter la souffrance. Cependant, lorsque nous sommes abattu, ignoré, méprisé ou attaqué pour avoir essayé de satisfaire nos besoins, le phénomène d'auto-punition peut apparaître.
La personne qui vit avec un sentiment de culpabilité s'auto-flagelle, tant au niveau physique, que mental. Elle se critique en permanence, pense sans cesse au mal qu'elle a pu faire et à tous les choix qu'elle n'aurait pas dû faire.
Pour ces raisons, la culpabilité est parfois qualifiée d'émotion morale, autoconsciente, mais aussi d'émotion sociale, puisqu'elle exige une forme de confrontation avec autrui et l'environnement extérieur.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité. Dans les cas les plus sévères, la tristesse peut entrainer une léthargie plus ou moins profonde, ainsi qu'un isolement social.