La phobie scolaire, c'est la peur irrationnelle (c'est-à-dire sans motif apparent) d'aller à l'école. Elle se caractérise par une incapacité physique et psychique à se rendre sur les lieux et à suivre les cours. Elle est en outre le signe (le symptôme) d'une grande anxiété.
Pourquoi ? La phobie scolaire n'a pas d'explication univoque. Elle pourrait dans certains cas être liée à une réactivation d'angoisses de séparation, que cela soit à l'occasion d'un évènement traumatisant ou non (déménagement, changement d'école, décès d'une personne de l'entourage, séparation des parents...).
La phobie scolaire se manifeste souvent par une forte crise d'angoisse qui ne s'arrête que quand l'enfant est persuadé qu'il n'ira pas à l'école. Selon l'âge, elle peut également se manifester par des symptômes physiques comme des maux de tête ou de ventre.
Différentes causes peuvent expliquer cette phobie. Certaines sont très classiques, selon le spécialiste, à commencer par "l'angoisse de séparation : quand l'enfant, l'adolescent ou même le jeune adulte est loin de ses proches, qu'il s'agisse des parents ou de ses frères et sœurs", raconte Louis Vera.
Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
La phobie scolaire est une angoisse massive qui survient à la simple idée d'aller à l'école. Elle se manifeste typiquement au moment du départ de la maison par une crise de panique qui ne s'estompe que lorsque l'enfant est convaincu qu'il n'ira pas à l'école.
Le traitement se fait souvent par une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une collaboration entre les différentes parties est alors nécessaire. Une thérapie familiale peut également être envisagée si des dysfonctionnements au sein de votre famille sont à l'origine de la phobie scolaire de votre enfant.
Angoisse de la séparation et phobie sociale
Le premier est associé à l'angoisse de séparation vis-à-vis des parents. Le second s'apparente plutôt à de la phobie sociale, c'est-à-dire la peur du regard des autres, la crainte d'être confronté à leur jugement.
On ne peut donc pas arrêter l'école à 14 ans. Et si tel est le cas, l'école est obligée de prévenir le service de contrôle de l'obligation scolaire, le centre PMS et ensuite le service d'aide à la jeunesse. Celui-ci convoquera la famille afin de mettre en place un programme d'aide dans le but de rescolariser le jeune.
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Consulter un pédopsychiatre est indispensable pour écarter une pathologie psychiatrique sous-jacente et comprendre ce qui a mené l'adolescent à la phobie scolaire.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
L' échec scolaire peut également induire des troubles du comportement. L'enfant peut développer des comportements agressifs, voire délinquants. Souvent, celui-ci veut surtout attirer l'attention. L'instabilité engendrée peut constituer un terrain propice aux mensonges, vols et fugues à l'adolescence.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé).
En France, l'instruction est obligatoire de 3 à 16 ans pour tous les enfants. A partir de 16 ans, votre enfant est soumis à une obligation de formation jusqu'à ses 18 ans.
Phobie scolaire : une définition
La phobie scolaire, que l'on désigne aujourd'hui plutôt sous le nom de refus scolaire anxieux, est définie comme un refus de la part de l'élève de se rendre à l'école. Elle s'accompagne très souvent de signes physiques : nausées, maux de tête...
Elle est un type de phobie spécifique. Comme d'autres phobies, l'atychiphobie mène souvent à un mode de vie restreint, affectant notamment la volonté d'une personne d'effectuer certaines activités.