Cette adaptation peut prendre du temps. Rien de grave, cela est normal. Mais certaines personnes peuvent ne pas être bien dès les premiers instants. Entre-temps, « d'autres sensations vont venir se superposer et changer notre regard sur le lieu » indique Marion Leclere, consultante en bien-être et habitat.
Trouver la cause du malaise
Je me sens mal chez moi, OK, mais pourquoi ? Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Un sentiment de stabilité
La sensation de stabilité, d'ancrage, nourrit le sentiment de sérénité. Se sentir chez soi, c'est sentir le sol ferme sous ses pieds, comme si la maison était un rocher dans l'océan, un port d'attache. C'est à cette condition que l'on se sent paisible, nourrit le sentiment de sérénité.
Notre maison est notre peau. Elle renvoie aux émotions les plus archaïques et en même temps les plus socialisées. Elle est le refuge qui permet aussi bien de s'étioler que de s'accomplir. Elle est isolement, voire prison, ouverture, voire éclatement.
Dans la maison, nous concevons les murs, les portes et fenêtres comme une peau qui protège notre vie privée vis-à-vis du monde à l'instar de la première couche de la peau psychique.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Pour se sentir bien dans son nouvel appartement ou sa nouvelle maison, il faut y faire des expériences, construire des souvenirs, vivre des moments agréables. Commencez donc par organiser une pendaison de crémaillère. Puis invitez-y vos proches pour partager un bon dîner ou une soirée cinéma !
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Il est largement prouvé que pour être heureux, il est indispensable que tout soit en ordre chez soi. Sans pour autant partir dans des extrêmes, sauf si vous êtes de nature maniaque, vivre dans un espace ordonné et rangé, permet d'être heureux et de mieux s'organiser au quotidien.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
Selon les sondés, le bonheur à la maison, c'est pouvoir la faire évoluer tout au long de sa vie (critère sept fois plus important que d'en être propriétaire). Apporter des améliorations à son intérieur contribue également à votre bonheur.
La solitude peut affecter la santé mentale et physique
La personne qui en souffre devient moins active, ce qui crée un déconditionnement à la fois sur le plan physique, mental et social. La solitude augmente également le risque de trouble mental courant, comme la dépression, l'anxiété ou l'épuisement professionnel.
Ne pas sortir de chez soi va également avoir un impact sur la forme physique, puisqu'en restant en permanence sur place, on s'expose à la prise de poids.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Nombreuses peuvent être les raisons d'un déménagement. Toutefois, avoir de nouvelles habitudes, s'adapter à un nouvel environnement ou tout simplement se lancer dans une nouvelle vie n'est pas toujours chose facile pour tous. En fonction des cas, le fait de changer de logement peut devenir une nécessité.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Ce statut ne s'applique pas à toutes les résidences secondaires. « Certaines maisons ont une âme, parce qu'elles sont habitées de la question de la transmission, explique Christine Ulivucci, psychanalyste transgénérationnelle et auteure de Psychogénéalogie des lieux de vie, ces lieux qui nous habitent (éd.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.