L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
Comme pour les autres troubles anxieux, les causes de la peur de parler en public sont « multifactorielles » : des participations génétiques, congénitales, éducatives et sociales sont évoquées. Dans certains cas on retrouve des événements traumatisants dans les antécédents, dans la vie familiale ou scolaire.
Les principaux médicaments recommandés14 dans le traitement de la phobie sociale sont les antidépresseurs tels que la phénelzine, la paroxétine (DEROXAT®), l'escitalopram, la sertraline et la venlafaxine (EFFEXOR®). Les anxiolytiques tels que les benzodiazépines (XANAX®) sont utilisés de façon occasionnelle.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.
Un manque d'estime de soi et un sentiment d'inaptitude inhibent ces patients dans les situations sociales, en particulier si elles sont nouvelles. Les interactions avec de nouvelles personnes sont réduites car les patients se considèrent comme socialement ineptes, peu attrayants et inférieurs aux autres.
Quatre antidépresseurs (paroxétine, escitalopram, sertraline, venlafaxine et leurs génériques) sont indiqués dans le traitement de la phobie sociale, lorsque celle-ci interfère fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Ils sont d'efficacité équivalente.
Dans ce cas, la peur du téléphone peut témoigner d'une phobie sociale ou d'une dépression. Elle peut venir d'une anxiété généralisée ou d'un trauma, survenu il y a longtemps, comme une mauvaise nouvelle apprise au téléphone.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Ce malaise s'explique principalement par un manque de confiance en soi que l'on peut toutefois résorber. Yasmina Hardi, coach chez Ha. Y. Coaching Carrière à Lyon, recommande ainsi d'identifier des situations positives et de les exploiter.
Par exemple, trouvez un endroit au calme et inspirez profondément par le nez. Bloquez la respiration 5 secondes et expirez lentement par la bouche. Faites durer l'expiration pour une décontraction totale. En effet, avant de parler, inspirer permet de dire les choses avec davantage de souffle et donc de conviction.
Parfois c'est le stress qui nous empêche de nous exprimer correctement. Des fois un énorme tract va nous faire bégayer ou nous rendre muet. Et puis parfois on manque simplement de confiance en soi… Le gros avantage, c'est que cela se travaille.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
C'est la peur persistante d'interagir avec d'autres personnes. Vous craignez d'être humilié en public, en raison de votre façon d'être ou en raison des symptômes d'anxiété comme le rougissement ou les tremblements qui se manifestent lorsque vous prenez la parole.
Prévalence et incidence. L'agoraphobie touche de 2 à 4 % de la population.
1/ Dédramatiser la situation
Et cela a toujours été un réel plaisir même lorsque nous étions enfant. Peu importe que notre entourage nous comprenaient ou pas, nous nous exprimions. S'exprimer en public doit être un moment d'échange agréable entre votre auditoire et vous. Comme lorsque vous communiquez avec vos amis.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Pourquoi avons-nous peur du silence? Lorsqu'on est seul, le silence nous renvoie à notre peur de la solitude: il laisse aussi la place à la réflexion, et la possibilité aux émotions enfouies de ressurgir, au passé de refaire surface… Une possible remise en question pouvant être inconfortable pour certains.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
L'ocytocine, pour booster la confiance
En d'autres termes, grâce à l'ocytocine, nous serions plus confiants sur notre sens relationnel et nous aurions moins peur d'aller vers les autres !
Il en résulte que bien souvent la personne évitante ne croit pas devoir changer. On observe tout de même qu'un certain nombre de ces personnes s'améliorent à l'age adulte.
Maintenir une relation avec un adulte évitant peut être difficile et cela peut activer en soi la sensation d'être rejeté, mal ou non aimé. Pourtant, ce n'est pas forcément le cas.
Le diagnostic du trouble de la personnalité évitante repose sur des symptômes caractéristiques, comme le fait d'éviter les situations qui impliquent des relations personnelles par crainte du rejet et de la désapprobation ou d'avoir le sentiment d'être socialement incompétent, insatisfaisant ou inférieur aux autres.