Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
C'est parler honnêtement et écouter attentivement pour éviter les malentendus et le retour dans le cercle vicieux de l'apitoiement et du rejet. Être en relation demande un investissement de soi et du travail. Il y a peu de place pour la passivité. Il faut aussi apprendre à exister sans le regard de l'autre.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.
Parce que les personnes investissent beaucoup d'énergie émotionnelle dans ces liens. Nous avons besoin de ce soutien quotidien, car l'affection prend racine, l'amour crée des liens et construit le tissu de la confiance. Cela nous permet de nous sentir en sécurité et validés dans nos relations.
Ce processus peut être volontaire ou subi. L'exclusion sociale est souvent consécutive à une perte d'emploi, au surendettement, à la perte d'un logement, etc. et se traduit par une grande pauvreté, par une rupture plus ou moins brutale avec les réseaux sociaux, avec la vie sociale en général.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
La blessure de l'humiliation est une souffrance émotionnelle liée à la peur constante d'être rabaissé, dénigré ou jugé. La personne qui en souffre manque de confiance en elle et a tendance à revêtir un masque dans son couple, avec ses amis, au travail...
Le problème vient de lui : il a peut-être des insécurités ou, tout simplement, il a pris peur. Ne remettez pas en question vos qualités ni la sincérité de votre relation. S'il s'est éloigné de vous, il a une bonne raison. Mais celle-ci n'a sûrement aucun lien avec vous.
L'EMDR est une psychothérapie particulièrement efficace pour guérir nos blessures. L'écriture d'une lettre de colère, travaillée ensuite avec son psychothérapeute peut être un autre moyen efficace. Décharger physiquement sa colère dans un coussin de colère est également une alternative thérapeutique intéressante.
La blessure de la trahison est une souffrance émotionnelle liée à la peur permanente d'être trahi, trompé, abandonné. La personne qui en souffre portera le masque de quelqu'un de très contrôlant avec ses proches ou dans son couple.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
L'exclusion sociale est la relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap (physique ou mental) ou autres minorités.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.