Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
En revanche, à cet âge, on peut pratiquer une autre forme de punition : la gronderie. Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer.
- Utilisez des énoncés en "je", comme "Je me sens en colère quand tu me frappes" Cela aidera l'enfant à comprendre que ce sentiment vient de vous, et non d'eux. - Essayez de rester calme et évitez de crier. Ils apprennent mieux lorsqu'ils se sentent en sécurité et en sécurité, et crier peut les effrayer.
Avant 3 ans, un enfant a de la difficulté à respecter un interdit, car son cerveau est en formation. Il a aussi du mal à contrôler ses gestes, ses émotions et ses pensées. Même si un tout-petit sait qu'il ne doit pas faire quelque chose, se retenir est difficile pour lui.
Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens. Un enfant qui se sent écouté et respecté par l'adulte sera enclin à respecter les consignes et à collaborer.
L'état émotionnel de l'enfant cause souvent une incapacité à écouter. S'il est en état de stress, c'est l'amygdale du cerveau qui est aux commandes. La partie préfrontale étant déconnectée, l'enfant ne pas nous entendre.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Lorsque vous disciplinez un enfant têtu, restez calme, à l'écoute et compréhensif, et montrez ainsi l'exemple en vous comportant correctement. Soyez assertif sans crier ou de perdre votre sang-froid. Un enfant têtu est susceptible de penser que c'est drôle de voir maman cris.
Félicitez votre enfant quand il écoute bien et a envie de vous faire plaisir. Créez des « surprises » quand vous parlez avec Paul pour capter son attention, utilisez des voix différentes, un vocabulaire peu habituel, racontez une petite histoire, à vous de trouver des moyens de capter son attention.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».
Encourager son autonomie. Un enfant qui n'obéit pas se sent souvent freiné dans ses envies. Laissez-le agir seul : se laver, s'habiller… Et continuez à lui faire confiance, malgré les échecs, les ratés.
Cette « crise des deux ans », qui se caractérise par de (grosses) colères à répétition et des sauts d'humeur, est souvent difficile à gérer par les jeunes parents, notamment pendant les repas du soir de votre enfant. Vous êtes concerné par cette situation ?
Aidez votre enfant à exprimer ses émotions par des mots et à vous dire comment il se sent. En l'encourageant à parler de ce qu'il ressent, vous pouvez l'aider à mieux contrôler ses émotions et à ne pas se laisser dépasser par celles-ci. Faites preuve de patience et faites des efforts pour maîtriser votre frustration.
Si la crise se passe en famille ou chez des amis, s'isoler avec l'enfant est une solution. Parfois, l'intervention d'une tierce personne va calmer la crise. Quand la crise est forte, l'enfant va se débattre, taper du poing, il faut lui proposer un cadre sécure où il pourra déverser ce trop-plein.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
C'est entre 8 à 12 mois qu'on peut commencer à gronder son bébé car c'est durant cette période qu'il commence à grandir, à acquérir des connaissances et à comprendre certains mots. Ses capacités de mémoire s'accroissent et c'est donc cette raison qu'on peut commencer à le gronder puisqu'il s'en souviendra par la suite.
Mais alors, pourquoi votre enfant ne parle pas ? Il existe plusieurs raisons possibles au déclenchement d'un mutisme sélectif chez votre enfant. La première cause, également la plus évidente, est un changement des habitudes de l'enfant, un bouleversement important, qui peut être un choc psychologique pour celui-ci.
Se faire obéir calmement, mais fermement
S'il est vrai qu'il est important d'être à l'écoute pour comprendre ce NON, il ne faut pas se laisser manipuler et il faut avant tout être capable de se faire obéir. Il ne s'agit pas de crier à tout va, mais plutôt de trouver le ton juste, pour imposer votre décision.
Pour ce faire, il est incontournable de passer du temps positif et de qualité avec lui chaque jour pendant 20 à 30 minutes. L'enfant va souvent chercher de l'attention négative par son opposition, là où il n'arrive pas à obtenir de l'attention positive.