Elle est souvent liée à une peur ancrée en soi et oubliée, celle de changer, de devenir quelqu'un d'autre, d'avoir une nouvelle vie, mais aussi de perdre une certaine tranquillité d'esprit. Réussir autant qu'échouer bouleverse une vie sous toutes ses formes.
Une personne souffrant d'atychiphobie envisage si intensément la possibilité d'un échec qu'elle refuse de prendre le risque. Elle peut, subconsciemment, diminuer ses capacités et se convaincre qu'il est inutile de continuer.
Il ne faut pas avoir peur d'échouer, c'est là la clé de cette spirale. Pour éviter l'échec, il faut arrêter d'écouter cette petite voix intérieure qui vous répétera sans cesse : «je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer…», vous finirez par le croire et l'appliquer.
Phobie scolaire : impossible d'aller aux examens…
Ils peuvent avoir des sueurs, des palpitations, qui les dérangent au point qu'ils ne peuvent pas penser correctement, c'est alors l'angoisse de la feuille blanche.
La peur de l'échec peut se caractériser par : une faible estime de soi et l'idée que l'on n'y arrivera pas ; un perfectionnisme de la réussite et de la façon d'y accéder ; un auto-sabotage pour éviter de tenter à nouveau sa chance ; un confort à ne pas s'impliquer dans de nouveaux projets à risque.
Un grave échec passé, une image de soi biaisée et dégradée ou encore un traumatisme, peuvent être à l'origine de la peur de l'échec. Cette dernière entraîne alors de nouveaux troubles. La plupart du temps, la crainte est l'expression de nombreuses névroses qui s'imbriquent de manière complexe.
Une mauvaise nouvelle en entraîne une autre et on a beau faire le maximum d'efforts, rien ne semble ne pouvoir nous en extraire. Il est alors courant de subir et d'être envahi subrepticement par l'inertie et se sentir incapable de surmonter l'épreuve et de remonter la pente.
Ces causes peuvent être :
La peur de l'échec, du changement, de sortir de sa zone de confort ; Des conflits internes ; La peur de ne pas être à la hauteur des attentes des autres.
1- Le stress
Car oui il y a du bon stress, celui qui nous stimule. Mais passé un certain niveau, le stress nous fait perdre nos moyens. Alors, si tu as étudié, mais devant l'examen tu as l'impression de tout oublier et de ne rien comprendre... le problème est sûrement dû au stress et certainement pas à tes capacités!
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Réduire l'anxiété de performance
La thérapie cognitivo-comportementale est très utile, notamment parce qu'elle aide la personne à remplacer les pensées négatives par des pensées plus constructives. Elle aide aussi la personne à comprendre que sa valeur réside dans ce qu'elle est et non ce qu'elle fait.
L'échec est l'état ou la condition qui fait que l'objectif désiré ou prévu n'est pas atteint, et peut être vu comme l'opposé de succès, mais cela peut aussi désigner un sentiment qui surgit lorsque l'on regrette quelque chose, au même titre que le regret.
En cas d'échec, il est donc important de rester bienveillante avec soi-même. La technique du meilleur ami est alors très utile. Elle consiste à s'adresser à soi-même de la même manière qu'à un ami afin de faire la part des choses entre ses qualités profondes et un petit échec ponctuel.
Notre cerveau en réalité fonctionne ainsi depuis la nuit des temps. En effet cela fait partie de notre instinct de survie; le fait que notre cerveau enregistre en priorité les évènements négatifs lui permet d'activer tout un processus afin de mémoriser au mieux la situation et de pouvoir réagir au plus vite.
La prise de pilule en continu est la façon la plus facile et la plus courante d'arrêter le cycle menstruel.
"Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu'il se passe autour de soi", insiste Rachel Trèves. Cette dernière préconise de s'affranchir des autres, de "vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité".
Au moment d'agir, les manifestations de peur sont bel et bien présentes : nuque bloquée, gorge nouée, cœur qui s'emballe, souffle court, mains tremblantes et jambes flageolantes, sueurs froides… Plus l'émotion est forte, plus les tensions corporelles augmentent.
Peur de l'imperfection, de ne jamais être assez bien.
VIDÉO - Il y a encore pire que l'échec : échouer après avoir réussi !