S'excuser à tout bout de champ est souvent le signe d'un manque de confiance en soi. Vous avez peur du regard des autres donc vous n'hésitez pas à vous excuser et à endosser leurs erreurs pour être aimé.
Pourquoi s'excuse-t-on ? Et de quoi ? En général, on s'excuse si on pense avoir commis une erreur (on a mal fait) ou causé une douleur (on a fait mal). C'est parfois une réalité, mais, parfois seulement, une impression : ce second cas de figure serait souvent votre cas, si l'on en croit votre entourage.
Pour arrêter de vous excuser quand ce n'est pas votre faute, il vous faudra donc trois semaines de travail sur vous-même. La première semaine, il s'agira d'être fort : c'est la période d'abstinence, sept jours durant lesquels vous ne pourrez plus du tout vous excuser.
“S'excuser, c'est une forme d'aveu de faiblesse dans l'esprit de certains, c'est se rabaisser à l'autre et reconnaître d'une certaine manière sa propre impuissance”, décrypte Maïté Tranzer*, psychologue clinicienne à Paris. Ne pas s'excuser est alors un moyen de montrer de l'assurance, de se sentir fort.
Un sentiment d'illégitimité Avoir cette impression de toujours déranger, de ne pas être à sa place et donc de s'immiscer. A la longue, l'habitude handicape, empêche de progresser. L'excuse, qu'on ait tort ou pas, peut être entra-vante, le signe d'un malaise.
Ne pas s'excuser est alors un moyen de montrer de l'assurance, de se sentir fort. D'ailleurs, selon une étude australienne datant de 2013 et menée par le Dr Tyler Okimoto de l'Université du Queensland, ce comportement permettrait aux anti-excuses de booster leur estime de soi. Enfin, à court terme du moins.
rancunière. Enclin à la rancoeur, incapable de pardonner quelqu'un pour une action considérée comme un tort personnel.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
D'autres phrases pour présenter les excuses poliment : Je vous prie de bien vouloir excuser mon absence. Je vous remercie d'avance de l'attention que vous porterez à mon excuse. J'ai conscience d'avoir mal agi et vous présente mes plus sincères excuses pour ce manquement.
Dans les deux cas, les excuses ont été visionnées par d'autre volontaires. Résultat ? Dans deux études sur six les volontaires ont jugé les excuses plus sincères lorsque la personne se met à genoux, et dans quatre études sur six lorsqu'elle pleure. Que ce soit en public ou en privé.
Conseils à l'entourage. Une personne qui refuse de pardonner n'est pas prête, dans un premier temps, à écouter. La seule phrase à lui dire, que vous soyez le témoin ou l'objet de son ressentiment, c'est : « Je comprends. » Rappelez-lui aussi que la discussion mérite d'être reprise plus tard.
Comment répondre à des excuses
Vous pouvez dire : « Je vous en prie ! /Je t'en prie ! » « Ce n'est pas grave ! » « Ce n'est rien. / Ça ne fait rien. »
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Il ne reconnaîtra jamais ses torts et ne tentera pas de réparer ses erreurs. La raison à cette attitude, réside dans sa nature égocentrique et dominatrice qui ne comporte pas la moindre once de compassion et d'empathie. D'ailleurs, une relation entre un empathe et un narcissique conduit à une relation douloureuse.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
“Tout est pardonnable, excepté le mensonge, l'infidélité et la trahison.” Vos avis (4) : “Ce qui est pardonnable est d'avance pardonné. D'où l'aporie : on n'a jamais à pardonner que l'impardonnable.”
Pardonner est plus difficile qu'oublier. C'est, en gardant en mémoire ce qui a été fait, reconstruire la relation à l'autre en lui reconnaissant un avenir, en ne l'enfermant pas dans la conduite passée. Pardonner, c'est donc refuser de réduire la personne de l'autre à son seul comportement passé.
Qu'est-ce qui pousse à être rancunier ? Se sentir menacé, victime d'un préjudice, d'une humiliation ou d'une injustice éveille en nous une envie de vengeance et un désir de faire souffrir l'autre comme on a soi-même souffert.
Pour la psychologue Robin Casarjian, le pardon est « une attitude de responsabilité du choix de nos perceptions, une décision de voir plus loin que la personnalité de l'offenseur, un processus de transformation de nos perceptions […] qui nous transforme de victime en co-créateur de notre réalité. »
Pardonner ne veut pas dire accepter ce qui est arrivé. Cela veut dire qu'on se refuse à l'adversité qui empoisonne la vie. Il faut pardonner pour son propre bien.
À la suite d'une trahison ou d'une infidélité, il est souvent difficile de pardonner. La déception et la souffrance sont tellement fortes qu'il est impossible de quitter l'état de colère et de haine. Pourtant, pardonner permet de se sentir plus légère et de retrouver le chemin de l'apaisement pour mieux avancer.
Anglais : « I'm sorry » ou « Excuse me » Arabe (Moderne) : « Aasef »