Beaucoup de non-acceptations viennent du fait que nous attendons davantage des autres que de nous-mêmes. Plus nous sommes ouverts à différentes façons de vivre, plus nous comprenons le comportement des gens, et plus nous sommes indulgents.
La tolérance, c'est quelque chose de pas facile ; mais ça s'apprend. Prendre le temps de voir l'autre pour ce qu'il est et non pour ce qu'on voudrait qu'il soit. Lui laisser l'espace d'exister, et vice-versa.
Comment accepter l'inacceptable ? Dîtes mentalement : « oui, j'accepte que cela se soit produit. Je ne suis pas d'accord avec cette situation, mais j'accepte que cela ait pu survenir … cette situation m'enrichit en m'informant sur ce que je ne veux plus vivre ».
Le problème, c'est que nous nous inquiétons de la diversité parce que nous voyons les choses de nos propres yeux. Avec notre vision du monde, de son fonctionnement, nos croyances et cicatrices et blessures. Mais un enfant est encore à la recherche des catégories avec lesquelles expliquer ses expériences.
Et c'est pourquoi nous pouvons l'accepter. Accepter l'autre nous interdit non seulement de le juger, mais aussi de le connaître, parce qu'il est et doit rester un mystère. Aimer quelqu'un, c'est être attiré et aimanté par son mystère. Et accepter quelqu'un, c'est respecter son mystère.
Un bon moyen pour devenir plus tolérant est de vous informer davantage sur les autres et sur leurs cultures. Très souvent, lorsque les gens font montre d'un manque de tolérance envers quelqu'un, c'est en partie dû au fait qu'ils se sentent incertains ou aliénés par rapport aux actes et aux propos de l'autre personne.
Il est banal de remarquer que la différence engendre la peur et l'agressivité, qui se renforcent mutuellement dans une spirale infernale. La peur pousse à l'agressivité qu'elle provoque à son tour, ce qui vient légitimer et accroître la peur initiale.
Les fréquentations, les choix, les expériences, le mode de vie, etc., bref, tout ce qui fait un environnement influence aussi très fortement (plus que l'hérédité) le caractère, la façon de penser, les goûts, etc. Ils sont les garants du bon fonctionnement de notre organisme.
Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
Il améliore l'estime de soi, car il favorise les valeurs de soi lorsqu'il est capable d'assimiler toutes sortes de situations et de s'adapter aux changements qu'elles entraînent. Celui qui accepte ce qui se passe cherche des solutions, ne reste pas un simple spectateur, mais agit et prend des décisions.
Quand on arrête de se battre et qu'on accepte la situation qu'on est en train de vivre, on fait le premier pas pour la régler. Avec honnêteté, humilité et simplicité, on entre en contact avec la réalité et cela est la clef pour avancer.
Montrez-vous à quel point vous êtes mieux sans cette personne. Si cette dernière ne vous aime pas autant que vous l'aimez, c'est donc une perte pour lui. Vous devez être une excellente personne parce que vous êtes qui vous êtes. Montrez-lui ce qu'elle manque et il est fort probable qu'elle change d'avis.
En cette période de conflits, de clivages, de guerres – froides et chaudes –, de racisme, de sexisme, de xénophobie, il est plus que jamais nécessaire de faire bouger les frontières mentales et de bousculer les barrières émotionnelles qui empêchent de reconnaître l'autre.
Le caractère unique de chacun d'entre nous fait qu'on se retrouve toujours « différent » d'un autre. Tout ce qu'est l'autre et que nous ne sommes pas crée la richesse de la relation. Dès tout petit nous sommes attirés par ce qui est nouveau, ce qui est différent de ce que nous connaissons déjà.
Vivre au contact de la diversité, de la différence, me permet de me sentir en sécurité face à mes propres différences. Si je vis dans une société qui accepte la différence, alors je me sens plus libre d'exprimer ma propre singularité.
Derrière ce droit d'être distinct, recherché dans l'opposition, se cache une quête identitaire : celle qui permet de s'assumer face aux autres et d'acquérir son autonomie psychique. Lorsque la démarche est bien faite, elle permet à la personne de s'assumer graduellement, en tant qu'être unique et différent.
Si l'on se réfère à une définition simple, être différent(e) c'est se distinguer des autres ; c'est avoir une personnalité, une façon de penser et de vivre qui ne sont pas communes à celles de la majorité.
Le rejet par un groupe d'individus peut avoir un effet négatif, particulièrement lorsqu'il engendre un isolement social. L'expérience face au rejet peut conduire à bon nombre de conséquences psychologiques telles que la solitude, une faible estime de soi, une agressivité et une dépression.
Ils n'acceptent pas la différence, quand les gens n'ont pas le même avis qu'eux, ceux ci sont alors rejettés et isolés. La différence entraine la discrimination et donc la haine . La différence oppose les personnes, elle peut entrainer la jalousie, la haine, la distinction, le désaccord, l'inégalité.
Au-delà de ce savoir clinique, la folie inquiète aussi parce qu'elle constitue une offense dans une société dominée par la raison et caractérisée par des impératifs de maîtrise de soi et de gestion de ses émotions.
La tolérance résulte en effet de l'effort pour désolidariser l'idée de vérité et la violence. Il importe donc d'empêcher que ce lien extrêmement ancien entre vérité et violence puisse être rétabli, dans la mesure où la modernité s'est instituée dans un effort pour le rompre.
La tolérance s'arrête aux limites de l'acceptable : lorsque la bienveillance vire à la complaisance, que l'assentiment devient synonyme de condescendance et l'indulgence antonyme de déférence. L'esprit de tolérance est l'art d'être heureux en compagnie des autres.
La tolérance s'exerce lorsqu'on reconnaît qu'une chose est un mal, mais que combattre ce mal engendrerait un mal encore plus grand. La tolérance peut alors conduire à une abstention volontaire dans le combat contre un mal identifié comme tel.