Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Vous parlez d'anxiété, de stress, de ruminations (les pensées qui tournent en boucle dans la tête sans trouver de réponse). Ce sont des éléments qui sont très souvent associés à une perte de motivation, avec un "pas envie". La question est donc de savoir quelles sont ces pensées, ainsi que les émotions associées.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
Qu'est-ce que la dépression souriante ? Une dépression souriante, par définition, est une dépression qui est imperceptible pour votre entourage parce que vous semblez heureux. Toutefois, elle peut être très douloureuse car vous souffrez intérieurement en luttant pour cacher vos symptômes dépressifs.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Proposez-lui de faire des activités seul (e) ensemble, sans insister. Écoutez-le, même si son discours est toujours le même. Offrez-lui de petites attentions. Valorisez ses efforts même si cela vous paraît minime et soulignez les améliorations de son état.
Vous sentez-vous presque tout le temps fatigué, sans énergie ? Manquez-vous de confiance en vous-même, ou vous sentez-vous sans valeur, voire inférieur aux autres ? Vous êtes-vous fait des reproches ou vous êtes-vous senti coupable ? Avez-vous du mal à vous concentrer, ou à prendre des décisions ?
Causes liées à la santé physique ou mentale : une personne malade physiquement ou dans un état permanent dépressif aura tendance à se sentir davantage démotivée, du fait d'un manque d'enthousiasme pour réaliser toutes les tâches ordinaires.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
- La dépression peut bien sûr avoir pour signe la tristesse, et aussi les troubles du sommeil et la fatigue. - L'anxiété chronique elle aussi. - Les problèmes de glande thyroïdes également. - Une anémie importante peut aussi fatiguer beaucoup et entraîner un mal être.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Elle est provoquée par une baisse de la lumière naturelle. "Les symptômes sont ceux d'un épisode dépressif : tristesse permanente, perte d'intérêt pour les activités de tous les jours, la boulimie sucrée, l'hypersomnie, la somnolence et une fatigue intense dès le réveil, explique le Dr. Lemoine.
La dépression est l'une des maladies mentales les plus répandues - et parmi celles qui se traitent le mieux. Au Canada, à un moment ou l'autre de sa vie, une personne sur quatre souffrira d'une dépression assez grave pour devoir se faire soigner.
La lypémanie, que Esquirol voulait distinguer de tous ces usages allégoriques et qui signifie en grec "éprouver du chagrin et de l'anxiété", décrit, elle, précisément, une passion triste pouvant se définir par un état dépressif de mélancolie profonde, qui va évoluer en obsession morbide.