L'absence d'un réflexe (aréflexie) ou sa diminution (hyporéflexie) est caractéristique d'un syndrome neurogène. L'abolition d'un réflexe a donc une valeur prédictive : le réflexe correspondant à une racine nerveuse subissant un traumatisme ou une maladie est aboli ou diminué.
Le réflexe rotulien, pratiqué à l'hôpital, teste les réponses nerveuses du patient. Le choc du marteau sur le tendon reliant le quadriceps au tibia donne naissance à un message "étirement du muscle" (flexion de la jambe) du récepteur vers la moelle épinière via les voies sensorielles.
Parmi les causes pathologiques d'absence de réflexe ostéo-tendineux on pourra citer la sciatique, une paralysie flasque, secondaire à un traumatisme ou un accident vasculaire, une syphilis tertiaire, aussi appelée « Tabès », entraînant une destruction neurologique, certaines myopathies, etc.
Quand on tape avec un marteau à réflexes sur le tendon rotulien, on excite un nerf qui va remonter l'information jusqu'à la moelle épinière et l'influx revient immédiatement vers le muscle de la cuisse qui se contracte et fait qu'on étend la jambe.
Les réflexes sphinctériens peuvent être testés dans le cadre de l'examen du périnée. Pour tester le tonus du sphincter (niveaux radiculaires S2 à S4), l'examinateur insère un doigt ganté dans le rectum et demande au patient de le presser.
Lorsqu'il utilise un marteau à réflexes le professionnel de santé tape légèrement avec celui-ci à certains endroits du corps, au niveau de la zone tendineuse utile au diagnostic, par exemple au niveau du tendon rotulien (genou).
L'examen neurologique consiste en une série de tests. Chaque partie de votre encéphale contrôle votre capacité d'effectuer des fonctions de base, comme sourire, ouvrir et fermer vos yeux et demeurer en équilibre pendant que vous marchez. Toutes ces fonctions font l'objet de tests pendant un examen neurologique.
Le tronc cérébral est le centre de commande des mouvements involontaires. C'est lui qui reçoit les informations des nerfs sensitifs, les traite et qui envoie des signaux aux différents muscles du corps par les nerfs moteurs.
Un centre nerveux (moelle épinière) qui traite l'information et élabore un message nerveux moteur efférent. Des fibres motrices efférentes (qui quittent les centres nerveux) ou motoneurones. Un organe effecteur à l'origine de la réponse.
La simplicité du réflexe rotulien, impliqué dans le maintien de la station debout, permet de bien distinguer les trois parties que peut comporter un circuit nerveux : l'entrée sensorielle, le traitement de l'information et la sortie motrice. Trois types de neurones différents correspondent à chaque partie du circuit.
Anatomie du tendon rotulien
Le tendon rotulien ou patellaire s'étend de la pointe de la patella (rotule) à la tubérosité tibiale antérieure. Il permet les mouvements en extension du genou initiés par la contraction du quadriceps.
Les réflexes ostéotendineux
La percussion brusque à l'aide d'un marteau à réflexes du tendon musculaire entraîne une contraction unique de ce muscle. L'examen est comparatif. Il faut obtenir un relâchement musculaire aussi complet que possible et parfois utiliser certaines manœuvres de facilitation.
Nos muscles sont en permanence soumis à des influx nerveux coordonnés mais involontaires qui gouvernent la position de notre corps dans l'espace, y compris au repos. C'est ce que l'on appelle le réflexe myotatique.
Le réflexe plantaire peut aider les médecins à diagnostiquer les anomalies dans les voies nerveuses impliquées dans le contrôle volontaire des muscles.
La consultation de ce spécialiste est nécessaire pour des traumatismes crâniens, à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'hématomes ou d'hémorragies à l'intérieur de la boîte crânienne ou de tumeurs cérébrales.
Réflexes : s'entraîner pour les muscler
Par conséquent, un pseudo-réflexe peut être perfectionné, comme un muscle avec un entraînement. Grâce à des exercices, la transmission de l'influx nerveux s'améliore et devient plus rapide. Le laps de temps entre la décision de produire un geste et sa réalisation sera plus court.
Pour améliorer votre temps de réaction, vous pouvez jouer à des jeux physiques ou vidéos pour rendre votre cerveau plus flexible. Développez vos muscles en travaillant avec des balles et d'autres tours d'agilité. Vous pouvez aussi travailler avec un spécialiste du sport pour mettre en place un programme d'entrainement.
Courir sur un terrain inégal est un moyen efficace d'entraîner votre cerveau à réagir rapidement aux obstacles. Face aux branches, aux cailloux et à un sol instable, votre corps sera contraint de répondre plus rapidement aux signaux, améliorant ainsi vos temps de réaction.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée. Il est bénéfique lorsque de courte durée et adapté, il stimule alors notre dynamisme et la prise de décision.