Comment endormir un blob ? Le placer sur un papier filtre très légèrement humide et le laisser à l'obscurité et attendre 3-4 jours (voir le tutoriel).
Tout d'abord, il est possible de le tuer en le mettant brusquement en pleine lumière, en le congelant, ou en le privant d'oxygène pendant très longtemps. Il sert aussi de nourriture à des êtres vivants comme les limaces.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité. Peut-il manger des être humains ou d'autre animaux ( par exemple décomposés) ? Non il mange uniquement des bactéries et des champignons !
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour. Selon l'espèce, sa couleur change, il peut être rouge, blanc, rose, bien que le plus connu soit Physalum polycephalum et son jaune vif.
Ils y sont essentiellement nourris au flocon d'avoine. D'après le Livre Guinness des records, le plus grand blob cultivé en laboratoire mesure 10 mètres carrés. Il s'agit évidemment d'une seule et même cellule. Le fait est que le blob a la capacité de diviser ses noyaux tout en gardant la cellule intacte.
Il est possible de le croiser sur notre territoire dans des forêts humides sur les écorces, dans la litière mais également dans le compost de votre jardin !
Le blob : ni dangereux ni immortel
Il n'est absolument pas toxique, et ne présente aucun danger pour nous. Le blob peut se déguster, cependant, il n'est pas très bon ni très digeste.
Un blob en orbite terrestre
Ensuite, comme le blob respire il lui faut une boite où l'air peut rentrer mais lui ne doit pas s'échappe !
Tout d'abord, il prend l'aspect gélatineux lorsqu'il se nourrit. Cette forme est appelée plasmode car la cellule contient des milliers de noyaux nécessaires à son fonctionnement. Sa couleur est jaune en raison de la présence de pigments. Dans la nature, il se nourrit, entre autres, de bactéries ou de champignons.
Cet être unicellulaire mesure cinq centièmes de millimètres au début de sa vie. Mais il grandit très vite et devient facilement visible à l'œil nu. Dans les laboratoires, où on le nourrit avec des flocons d'avoine, sa taille a pu atteindre dix mètres carrés.
De couleur jaune ou blanchâtre, le blob, Physarum polycephalum, a un aspect un peu filamenteux, ramifié, et visqueux ("blob", en anglais, signifie goutte, tache ou zone floue).
Pour se réactiver et se développer, ces spores n'attendent qu'une seule chose : trouver un coin humide… la matrice d'un blob par exemple. Si le blob se délecte volontiers de certaines bactéries et moisissures, il en est d'autres qu'il redoute.
Le BloB a besoin d'un environnement propre
Prévoyez de changer son agar agar une fois tous les deux à 4 jours et retirez les flocons d'avoine qu'il a laissé !
Le blob naïf avait donc bel et bien reçu l'information. Au microscope, les chercheurs ont remarqué qu'une veine se formait entre les blobs à l'endroit même où ils fusionnaient, et qu'elle nécessitait trois heures pour s'établir. C'est sans doute par ce biais que circule l'information.
La gélose est à changer tous les 4 jours environ. Pour cela, mettre en contact la portion de gélose où est le blob avec la nouvelle gélose (les superposer de quelques centimètres). Mettre de la nourriture pour le blob sur la nouvelle gélose, et attendre.
De l'eau et de l'avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l'intermédiaire de petites veines jaunes, s'assoient dessus et finissent par former un tout avec l'avoine.
32°C est la température maximale permettant aux blobs de croître normalement et permettant d'observer un cycle mitotique non altéré (Ref 7). Un blob conservé à 35°C meurt après 24h et un blob conservé à 32.5°C meurt après 3 jours. La température idéale est 21°C (pour la reproduction en particulier) (Ref 8 )
Endormez votre BloB afin qu'il se métamorphose en sclérote!
Il faut que son environnement soit propre. Pour que votre blob se transforme en sclérote, il est impératif d'attendre une semaine et de ne pas y toucher. Laissez-le dans l'obscurité pendant ce temps.