Leurs pensions ne vont finalement pas augmenter de 4 % ce mardi 9 août, comme Emmanuel Macron l'avait annoncé. Elles seront revalorisées en septembre, la faute à un retard de l'Assemblée nationale.
Le gouvernement a pris du retard dans le calendrier sur la loi pouvoir d'achat. Conséquence : la caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav), qui attend quant à elle le feu vert pour enclencher les revalorisations, n'a donc pas eu le temps de faire le nécessaire pour une mise en place le 9 août.
Voici le calendrier complet : 9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière.
La revalorisation de 4% concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation d'invalidité (ASI), détaille le site gouvernemental. Elle ne concerne pas, en revanche, les retraites complémentaires.
Qui est concerné par l'augmentation des retraites ? L'augmentation des retraites annoncée par le gouvernement dans le cadre de la loi sur le pouvoir d'achat s'adresse à tous les retraités, qu'ils soient des anciens du secteur privé ou des fonctionnaires par exemple.
La possession de 165 trimestres ou carrière complète est une condition indispensable pour bénéficier du 1000 € minimum. En effet, ce n'est pas pour tout le monde. Des milliers de retraités aux carrières découpées ne sont pas pris en compte.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
La hausse sera comprise entre 4,9% et 5,2%. Enfin, les pensions du régime de base augmenteront de 0,8% le 1er janvier 2023 comme inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale . Voici le calendrier complet : 9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Ce dispositif permet aux salariés ayant perçu de faibles revenus d'activité, de percevoir un montant minimum de pension retraite. En 2022, le montant du minimum contributif est fixé à 652,60 euros par mois.
Le taux de CSG applicable sur ses pensions de retraite pour 2022 est donc de 6,6 %.
Le conseil d'administration de l'Agirc-Arrco devrait communiquer le taux de revalorisation des retraites complémentaires début octobre. L'augmentation des retraites complémentaires de novembre 2022 devrait être de 5,1% au regard des estimations actuelles de l'inflation.
Autrement dit, les retraites complémentaires pourraient augmenter d'environ 5%, toujours en deçà de l'inflation, qui devrait dépasser les 5% sur l'ensemble de l'année 2022 (5,8% en août sur douze mois glissants). Pour rappel, la première augmentation des retraites de 4% a eu lieu le vendredi 9 septembre.
Si vous avez moins de 120 trimestres cotisés au régime général, le montant du minimum contributif est fixé à 8 144,47 € brut par an, soit 678,71 € brut par mois.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
Oui. Les anciens agents de la fonction publique vont bénéficier de la revalorisation de la pension de retraite au 1er juillet 2022. La pension de retraite de base constitue la majorité de la pension totale. L'augmentation des retraites devrait donc être plus profitable que pour les retraités du secteur privé.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Oui. Les anciens agents de la fonction publique vont bénéficier de la revalorisation de la pension de retraite au 1er juillet 2022. La pension de retraite de base constitue la majorité de la pension totale. L'augmentation des retraites devrait donc être plus profitable que pour les retraités du secteur privé.
Cette revalorisation de 4 % visant à compenser la hausse des prix due à l'inflation en 2022 concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).
De nouvelles mesures de baisses de droits dès 2022. L'hypothèse privilégiée est celle d'un âge pivot atteignant 64 ans en 2027, assorti d'un "mécanisme de bonus-malus" de 5% par an, mais il pourra aussi s'agir de l'allongement de la durée de cotisation ou du report de l'âge légal.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
A taux plein, l'aide est de 953,45 euros par mois pour une personne seule et de 1.480,24 euros pour les personnes vivant en couple. Si vous percevez une petite retraite, l'ASPA vient compléter celle-ci pour atteindre le montant accordé à taux plein.