Les causes de cette peur irrationnelle de la nuit ou de l'obscurité peuvent être physiologiques. La vue est un des sens dominants de l'être humain. Il lui permet de maîtriser son environnement et de visualiser les dangers.
La nuit et le retour des traumatismes
Elle explique : « Les personnes qui n'arrivent pas à dormir et qui ont peur de la nuit ressentent du stress pendant le temps du rêve : les traumas peuvent ressurgir par le biais du cauchemar.
L'agitation nocturne peut avoir une origine psychologique et être liée à une anxiété, des angoisses ou un traumatisme (accident, agression...), ce qui va favoriser le déclenchement de rêves agités ou de cauchemars. La personne qui cauchemarde peut alors se réveiller en pleine nuit et avoir du mal à se rendormir.
Pourquoi fait-on des crises d'angoisse la nuit ? Il peut y avoir des causes variées aux angoisses nocturnes : Cela peut être lié à une situation de stress dans la vie quotidienne : le confinement dû au coronavirus, par exemple, a généré des angoisses nocturnes chez certaines personnes.
La nyctophobie désigne une peur démesurée de l'obscurité ou de la nuit.
Au moment du coucher, "elle perturbe la sécrétion de mélatonine et peut retarder l'endormissement", rappelle Aurélie Meyer-Mazel, psychologue spécialiste du sommeil. Durant la nuit, la lumière peut activer les systèmes d'éveil du cerveau et, par ce biais, diminuer la qualité du sommeil.
La peur du noir s'explique par l'altération de notre repère sensoriel dominant, la vision. La réalité fait alors place à l'imaginaire, sollicité par les autres sens, en particulier l'audition. Un craquement dans le noir : voleur ?
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
hypersomnies centrales (narcolepsie avec ou sans cataplexie) : elles sont dues le plus souvent à une dégénérescence de certains neurones dans le cerveau qui entraîne des accès de sommeil, avec ou sans cataplexie, c'est-à-dire une perte soudaine du tonus musculaire. C'est une maladie rare.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Alors vous souffrez de "procrastination du sommeil". Des chercheurs décryptent cette étrange maladie. L'insomnie est un sujet bien connu. Elle concerne les personnes qui vont se coucher et qui bougent dans leur lit toute la nuit sans trouver le sommeil.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.
Définition. La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
D'où vient ce désordre psychique favorisant l'anxiété ? Cela peut être héréditaire ou environnemental, mais on cite également l'anxiété post-traumatique (accident, attentat, décès d'un proche, choc psychologique).
L'anxiété peut aussi être un symptôme d'affections plus importantes, comme une phobie ou un trouble obsessionnel compulsif. Enfin, ce trouble peut être une alerte d'un stress prolongé suite à un événement traumatisant.
Levez-vous et couchez-vous à la même heure chaque soir : de cette façon, vous recadrez votre rythme circadien, et indiquez à votre cerveau que l'heure de dormir approche. Cette habitude vous aide ainsi à éloigner les problèmes d'endormissement auxquels vous faites face.
L'angoisse matinale trouve souvent son origine dans l'anxiété généralisée. Dans la plupart des cas, le cortisol, l'hormone de stress, reste haute pendant toute la journée et la nuit, provoquant ainsi ce pic d'angoisse au réveil.
nyctophobie , subst. fém., pathol. ,,Crainte morbide de la nuit ou de l'obscurité`` (Méd. Biol.
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Si de nombreux parents ont l'habitude de brancher une veilleuse dans la chambre de leurs enfants au moment du coucher, des scientifiques américains viennent de démontrer que dormir avec la lumière peut affecter notre santé. Cela augmenterait le risque de développer une maladie cardiaque et le diabète.