Parfois, la nervosité suite aux évènements vécus au cours de la journée vous empêchent de trouver le sommeil. Le stress est également accentué par la peur de ne pas assez dormir (comment vais-je pouvoir être en forme en dormant que 4h ou 5h par nuit).
Les chercheurs montrent que des nuits de sommeil de 5h ou moins, dès 50 ans, est associée à un risque accru de développer plusieurs maladies plus tard, 40% plus élevé que celles et ceux dormant 7h. Ce qui montre que le sommeil fait partie des éléments clés pour vieillir en bonne santé.
Les habitudes de vie et l'insomnie
Votre style de vie peut également jouer un rôle important dans votre capacité à dormir. Des habitudes alimentaires malsaines, la consommation excessive de caféine et d'alcool, ainsi qu'un manque d'exercice peuvent tous contribuer à l'insomnie.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
Dans la majorité des cas, c'est le stress qui est responsable d'un mauvais sommeil. Si la difficulté à s'endormir persiste, les causes peuvent être multiples telles qu'un trouble d'origine mentale ou psychologique (une dépression par exemple) ou une maladie chronique.
Quand vous ressacez, ruminez, vous entretenez votre stress et votre cerveau est en état d'alerte. L'hyperexcitation cognitive causée par le stress est alors incompatible avec le lâcher prise propice au sommeil. Ces pensées, cohérentes et agaçantes, interfèrent dans le processus d'endormissement.
Il en ressort que les hommes d'âge moyen dormant moins de 5h par nuit multipliaient par 2 leur risque de maladie cardiovasculaire lors d'un suivi de 21 longues années, et ce en comparaison avec des hommes dont la durée de sommeil oscillait entre 7h et 8h par nuit.
Se lever et pratiquer une activité pour se détendre
Si vous avez des grands soucis pour vous endormir, ne cogitez pas dans votre lit. Au bout de 30 à 45 min sans parvenir à vous endormir, nous vous conseillons de vous lever pour vous aérer l'esprit et de pratiquer une activité qui gommera votre anxiété.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Un test simple à réaliser afin de déterminer si vous dormez assez ou non est d'aller vous coucher un quart d'heure avant votre heure de coucher habituelle. Voyez si vous avez toujours besoin d'un réveil pour vous sortir du sommeil. Si c'est le cas, essayez de vous coucher encore quinze minutes plus tôt.
Bouger et s'aérer pour booster son énergie
Le sport est également votre allié pour être en forme après une nuit difficile. Faire de l'exercice léger comme des étirements ou une marche en plein-air vous aidera à améliorer votre concentration et à réveiller votre corps.
Se réveiller entre 3 et 5 heures du matin peut signifier un manque d'oxygénation contre lequel vous pouvez remédier en supprimant le tabac, en évitant la pollution et en profitant de votre temps pour aller vous promener en forêt ou au bord de la mer et en faisant du sport.
« Utilisez les huit heures de sommeil standard par nuit comme référence », conseille-t-elle. « Par exemple, si vous devez vous lever à 6 heures du matin, vous devriez idéalement vous coucher à 22 heures.
Chez l'humain, les cas de décès par manque de sommeil sont extrêmement rares. En 2012, un jeune Chinois de 26 ans est mort après 11 nuits consécutives sans dormir afin de regarder tous les matchs de l'Euro, succombant à un mélange d'alcool, de tabac et de fatigue.
Nicotine, caféine, colas, etc., stimulent le système nerveux et retardent l'endormissement. De plus, «la caféine augmente le nombre d'éveils et affecte donc la qualité et la quantité de sommeil», explique la nutritionniste Nathalie Jobin.
Difficile de tenir plus de trois jours sans dormir
Diverses études sur le sujet affirment que dépasser les 72 heures sans dormir est quasi impossible à supporter pour l'organisme, même si certains cas sortent du lot.
Le déclenchement du sommeil est donc un phénomène endogène qui est maintenu en l'absence de lumière. Les cellules ganglionnaires à mélanopsine ont essentiellement pour rôle de transmettre l'information sur l'alternance jour-nuit à des structures cérébrales impliquées dans d'autres fonctions.
Pour passer de meilleures nuits sans recourir aux somnifères, il est possible d'opter pour des solutions naturelles. Pour sombrer dans les bras de Morphée en toute quiétude, les tisanes sont très prisées. Verveine, camomille, tilleul... à chacun ses goûts et ses envies.
D'après une nouvelle étude publiée dans Science, il semblerait qu'un petit pourcentage de la population (5% environ) soit atteint d'une mutation génétique leur permettant de dormir moins que les autres. Le gène en question, connu sous le nom de DEC2, est en charge de régler le rythme circadien.
La classe thérapeutique la plus prescrite aujourd'hui est celle des Benzodiazépines. Ces médicaments sont prescrits habituellement pour une à quatre semaines, maximum, afin d'éviter les risques d'accoutumance.
Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.