On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Selon la psychologue Josée Jacques, l'indécision est souvent le signe d'un manque de confiance ou d'estime de soi qui fait remettre en question son propre jugement.
Pour certains, il s'agit surtout d'un manque de confiance en soi ou du syndrome de l'imposteur, avec une énorme vague de doutes sur leur légitimité à être « capable », « doté de la connaissance ou de l'expertise », qui est à la base de leur ressenti.
Il peut aussi traduire simplement un profond manque de confiance en soi. Quoi qu'il en soit, l'origine exacte du problème peut remonter assez loin, à l'enfance ou à l'adolescence : un événement traumatisant, un manque d'encouragement de la part des parents, etc.
Il renvoie donc à une peur des responsabilités, qu'elles soient d'ordre professionnel ou personnel ; une personne atteinte d'hypégiaphobie aura en effet tendance à fuir la moindre tâche qui lui sera confiée, de la plus prosaïque, comme une course à faire, à la plus cruciale.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Cela s'explique par le fait que notre esprit cherche en permanence à déformer la réalité à sa faveur et à se détacher des problèmes. Généralement, ce phénomène émane d'un sentiment inconscient d'insécurité. Accuser l'autre est beaucoup plus facile que de se remettre en question.
L'hésitation est une conséquence directe de la peur. Que ça soit la peur de l'inconnu, la peur de la portée que peuvent avoir nos décisions ou encore la peur de l'échec. Ces peurs ont une responsabilité indéniable dans la façon dont on prend nos décisions.
La peur d'être rejeté, abandonné (en lien avec votre placement) ou encore la reconnaissance de l'autre alimentent sans doute votre faible estime de vous.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
La personne ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions. La personne répond très souvent de façon floue. La personne change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations. La personne invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Nous avons tous besoin de créer notre chemin à notre manière, peu importe ce qu'en diront les autres. L'inverse est donc aussi vrai : l'autre avance sur son chemin en choisissant ce qu'il croit bon pour lui en ce moment. Nous ne faisons pas d'erreurs : nous faisons des apprentissages. Tout nous sert.
Certaines personnes se préoccupent excessivement de l'impression que les autres se font d'elles. En fait, elles essayent de faire tout ce qu'elles peuvent pour projeter une image déterminée. De façon inconsciente, les autres détectent cette superficialité ou ce jeu qui produit un rejet.
Celui qui ne se remet pas en question peut avoir peur de reconnaitre sa propre responsabilité dans un évènement, et le sentiment de culpabilité qui en suit peut du coup l'amener àfuir certaines réalités. Il peut alors à l'extrême adopter un comportement de « victime » et rejeter systématiquement la faute sur l'Autre.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.