En effet, les causes d'un mal être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc. Souvent on sait que cela ne va pas, mais on a dû mal à identifier la cause exact.
Il y a deux façons de changer une situation. Changer sa façon de voir cette situation ou changer réellement la situation. Dans le premier cas, on s'habitue, on supporte, on accepte, on se résigne. Dans le second cas, on se révolte et cette énergie nous la force de changer, changer de métier ou changer d'entreprise.
Mal-être au travail : les signes qui ne trompent pas
Irritabilité, stress, perte de motivation, répercussions sur la santé physique et mentale, incapacité à prendre du recul, erreurs récurrentes, fatigue : il s'agit parfois de petits signes, mais ils sont à prendre très au sérieux dès lors qu'ils apparaissent.
L'ennui au travail peut se caractériser de deux façons : d'une part, c'est le job en lui-même qui ne nous intéresse plus. On n'y trouve plus de sens. D'autre part, c'est le manque de travail, c'est-à-dire ne pas avoir suffisamment de tâches à faire pour occuper sa journée et se sentir utile.
Le salarié peut également exprimer une douleur morale en lien avec le travail, provoquée par exemple par des mésententes avec ses collègues ou sa hiérarchie, la cadence ou le contenu du travail, le contact avec le public… Elle se traduit souvent par la fameuse ''boule au ventre'' à l'idée d'aller travailler.
Si les erreurs et les boulettes s'accumulent, c'est un signe qu'il est temps de passer à autre chose. "Très souvent nous nous rendons compte nous même de nos erreurs", souligne Sabine Grégoire. "Faire trop de bétises signifie que le poste occupé n'est probablement plus fait pour nous."
La souffrance au travail se manifeste généralement par une perte de motivation, un désinvestissement brusque, des changements de comportements, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'hypertension ou encore des douleurs gastriques.
La souffrance au travail n'est pas considérée comme une maladie. Seules, certaines conséquences comme la dépression le sont. Depuis quelques années, 3 types de souffrance au travail sont mis en avant. Le burn-out : Il s'agit d'un syndrome d'épuisement professionnel.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
En réalité, ce n'est pas toujours aussi simple. Les erreurs sont naturelles. Un emploi du temps chargé, une mauvaise organisation et du stress sont tous des facteurs pouvant vous empêcher de bien vous concentrer.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
symptômes physiques : douleurs (coliques, maux de tête, douleurs musculaires, articulaires, etc.), troubles du sommeil, de l'appétit et de la digestion, sensations d'essoufflement ou d'oppression, sueurs inhabituelles...
Retourner au travail fait partie du traitement.
Pour cela, la spécialiste décrit plusieurs critères : le patient ne doit plus avoir de troubles du sommeil, il doit avoir récupéré un minimum de 50% de son énergie habituelle et enfin il doit avoir déjà intégré dans son quotidien de nouvelles attitudes.
Les raisons peuvent être nombreuses, mais il n'est pas toujours facile de mettre le doigt dessus. Pourtant, il est important de les identifier pour arrêter de souffrir et s'épanouir professionnellement. Les causes les plus fréquentes sont : Patron toxique : manque de reconnaissance, harcèlement, mauvais management…
Les motivations conscientes ou inconscientes d'un collègue qui ne vous "aime" pas peuvent être multiples : manque de confiance en soi, jalousie, rivalité, envie, peur,… Dans tous les cas, ses projections lui appartiennent.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Le harcèlement psychologique ou sexuel au travail
Le harcèlement psychologique ou sexuel est une conduite qui a pour conséquence de rendre le milieu de travail malsain pour la personne qui la subit.
un épuisement physique (fatigue extrême, douleurs multiples, etc.) un épuisement intellectuel (troubles de la concentration, de la mémoire, difficultés dans la prise des décisions, etc.) un épuisement émotionnel (crises de larmes, colère, désespoir, etc.) avec, en outre l'impossibilité de récupérer.