C'est tout à fait normal de ne pas savoir qui vous êtes ! Et cette impression peut survenir à n'importe quel moment de la vie. En effet, il s'agit d'une crise d'identité où l'individu se questionne sur lui-même et sur sa place dans le monde. On se sent étranger à nous-même et à notre vie.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
La dépersonnalisation (parfois abrégé DP) est un symptôme psychologique dissociatif. Il s'agit d'un sentiment de perte de sens de soi-même, dans lequel un individu ne possède aucun contrôle de la situation.
Nous ne nous sentons pas digne d'être aimé comme on le mérite, et d'une certaine manière nous repoussons et rejetons inconsciemment l'autre. Ce comportement est une forme d'auto-sabotage inconscient comme pour confirmer que nous ne sommes pas dignes d'amour, même si consciemment nous le recherchons éperdument.
Mais la conscience est étroitement liée à la responsabilité et dire qu'on peut ne pas savoir ce que l'on fait, c'est renier sa liberté. Il existe en effet des différents degrés de conscience mais dans tout les cas il en reste toujours une part infime, on peut donc toujours essayer de faire part de raison.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
Par conséquent, on peut ne pas être soi-même au sens où la connaissance que nous avons de nous-même est insaisissable. C'est pourquoi, pour parvenir à nous définir dans le monde, il est nécessaire de prendre conscience que notre identité ne s'élabore jamais d'elle-même mais fait appel à tout ce qui lui est extérieur.
La connaissance de soi se traduit par la sagesse, et n'est pas une fin en soi, car on ne peut jamais se connaître complètement. En revanche, on peut faire plus ou moins d'efforts pour tenter de mieux nous connaître dans notre changement perpétuel.
Pour se connaître soi-même, il faut être capable de s'auto-observer. Ce qui veut dire qu'il faut s'observer comme si l'on regardait une autre personne. Il vous revient donc de faire attention à tout ce qui vient de nous, de notre intérieur : pensées, réactions, comportements.
Pour être vraiment soi-même, il faut s'accepter pleinement. Parfois, par peur d'être rejetée par les autres , tu n'es pas réellement toi car tu ne t'assumes pas pleinement. L'acceptation de ses qualités comme de ses imperfections, de son présent comme de son passé est primordiale pour être réellement soi-même.
C'est ce que nous révèle la psychothérapeute Philippa Perry avec les quatre piliers d'un esprit sain : s'observer soi-même, examiner ses relations avec les autres, sortir de sa zone de confort, trouver de nouvelles manières de définir sa personnalité.
Qu'est-ce que la confiance en soi ? La confiance en soi permet d'avoir une vision réaliste de nos capacités. Croire en nos capacités permet de mieux gérer nos émotions et atteindre nos objectifs. Avoir confiance en soi est bénéfique pour la santé mentale, la réussite, la prise de décision et la résilience.
Le silence intérieur se réfère quant à lui à un état subjectif dans lequel il n'existe pas d'éléments venant perturber la tranquillité. Tant le silence intérieur qu'extérieur offrent de grands avantages à notre cerveau. L'absence de bruit et l'absence de stimuli stressants facilitent une forme unique de repos.
Les sports à privilégier pour développer la confiance en soi
Si vous avez du mal avec les contacts physiques, ou besoin de prendre en assurance, les sports de combat sont la solution idéale. Boxe, judo, karaté… peu importe celui que vous choisissez, tous ont en commun la concentration et le contact physique.
La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Il considère que la connaissance comporte en elle : diversité et multiplicité. Dès lors la théorie de la connaissance ne saurait être réduite à : une seule dimension : individuel, collectif, universel… un seul aspect : information, perception, description, idée, théorie…
La conscience de soi ne suppose pas une connaissance de soi. Être conscient de faire quelque chose n'implique pas nécessairement de savoir pourquoi on le fait. Connaissance suppose non pas seulement un constat de fait mais un savoir suffisant pour donner une explication totale.
La confiance en soi : un manque de confiance en soi conduit souvent à être trop dur(e) envers soi-même, à se mettre beaucoup de pression et à se fixer des objectifs irréalistes. Au contraire, un excès de confiance en soi ne permettra pas de se remettre en question lorsque c'est nécessaire.
"Qui doit se quitter, se quittera, qui doit se retrouver, se retrouvera."
Mais l'être soi-même, ce n'est pas l'identité personnelle, dit Claude Romano. Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous. Et cela passe par les conduites, les manières d'exister.