Vous pouvez arrêter de culpabiliser, c'est génétique. Si le réveil matin vous fait violence et que vous n'arrivez pas à trouver le sommeil avant tard dans la nuit : vous avez sûrement une personnalité vespérale, dite "du soir".
Se lever tôt peut vraiment être impossible pour certains d'entre nous. Des scientifiques ont découvert que certaines personnes pourraient porter une mutation génétique qui rend plus difficile le réveil matinal. Pour certains, se glisser hors du lit le matin peut paraître presque impossible.
Elle est due à une insuffisance de tyrosine (son précurseur), qui peut être provoquée par des couchers trop tardifs ou un désordre alimentaire : pas assez de protéines (qui fournissent les acides aminés essentiels), ou un excès de sucre, qui fait baisser le taux de tyrosine.
Être “du matin” ou “du soir” est lié à une différence entre deux processus cognitifs du cerveau, le rythme circadien et le processus homéostatique. Toutes nos fonctions biologiques, digestives, rénales, respiratoires, nerveuses, endocriniennes, etc., obéissent à des rythmes.
Les cycles de sommeil ont tôt fait de se décaler et tout professionnel pris par son travail de se coucher vers les 4 heures du matin. Coder la nuit serait donc plus productif, plus simple, plus agréable (voire plus addictif) et permettrait de travailler plus longtemps.
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
La clinomanie est un trouble psychiatrique caractérisé par le refus de se lever que manifeste un sujet. La personne préfère rester constamment couchée. Généralement ce sont les personnes souffrant de neurasthénie ou d'une importante dépression qui présentent une clinomanie.
Sur le long terme, cette désynchronisation favorise la fatigue voire la somnolence, des troubles du sommeil, des troubles métaboliques et cardiovasculaires, des troubles de l'humeur et de l'anxiété, ainsi qu'une moindre efficacité du système immunitaire”, met en garde le Dr Colas des Francs, spécialiste du sommeil.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
Essayez de débuter les journées à la même heure. Avoir une certaine routine aide le corps à mieux récupérer (On recommande des heures fixes de lever, de coucher et de repas). Utilisez un agenda, et inscrivez vos tâches. Procurez-vous un outil concret.
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
La plupart des Français commencent le travail entre 8 et 10 heures. Pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30. Quelle est la bonne heure pour se lever ? Comme pour le coucher, l'heure idéale pour se lever n'existe pas.
Pour se lever à 7h, il faut se coucher soit à 1h du matin, soit à 23h30, soit à 22h. Pour se lever à 6h30, il faut se coucher à minuit et demi, à 23h ou à 21h30.
Dormir plus longtemps vous aide tout d'abord à mieux combattre la fatigue. Vous serez ensuite bien plus actif dans votre vie de tous les jours, que ce soit au travail ou à la maison. Mieux dormir aide aussi à chasser la douleur, que celle-ci soit chronique ou aiguë.
Les lève-tard souffrent de nombreux préjugés. Pourtant, il faut bien comprendre que ce n'est pas leur faute et qu'ils ne sont pas plus fainéants que la moyenne ! C'est simplement le monde qui est décalé par rapport à eux. Heureusement, il y a des solutions à cela !
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
La dépression s'accompagne fréquemment d'un état de fatigue généralisée, à la fois mentale et physique, plus ou moins intense, qui perdure malgré le sommeil et le repos. En effet, la dépression entraîne souvent des troubles du sommeil, tels que des insomnies, ou au contraire des hypersomnies.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.