La peur de la solitude est liée à l'angoisse de l'abandon et le sentiment de danger sans personne pour intervenir. La peur trouve souvent sa source dans un traumatisme passé : des parents absents ou distants ; une agression subie par le passé.
Pour commencer, obligez-vous à rester seul quelques minutes par jour, ne serait-ce que pour pratiquer une activité qui vous plaît. La solitude sera associée alors à une onde positive. Petit à petit, vous verrez qu'au lieu de la craindre, vous finirez par l'apprécier à sa juste valeur.
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
L'autophobie est la crainte morbide d'être seul(e). C'est à la fois une peur de soi-même et de la solitude. Celles et ceux qui en souffrent ont souvent peur de mourir s'ils sont seul(e)s, d'avoir un malaise, une crise de panique ou d'avoir des envies suicidaires.
Si tu as peur qu'il t'arrive quelque chose, tu peux garder ton téléphone près de toi et ainsi appeler ta famille, tes amis, les pompiers… Même si finalement tu ne le fais pas, avoir leur numéro à disposition te rassurera !
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
On peut décider d'aller marcher en nature, lire un bon livre, ou toute autre activité qui nous aide à nous sentir bien. L'objectif, ultimement, est de rester en bonne santé physique et mentale pour pouvoir en profiter lorsque sera venu le moment de revoir nos proches.
Elle peut aussi être liée à des peurs objectives, à un traumatisme réel, même mineur (avoir été suivi par un inconnu dans un parking, harcelé au téléphone, importuné dans le métro, etc.). Une personne qui a été agressée aura peur que cela se reproduise et ne pourra rester seule.
"Pour positiver la solitude, il faut peut-être avant tout en accepter ses corollaires: les moments de blues et de peur", analyse Cécile, qui poursuit sa quête de sérénité après sa séparation. "On ne peut pas y échapper. Multiplier des activités, oui, mais trop en faire est aussi une fuite en avant.
L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
État de quelqu'un qui est psychologiquement seul : Solitude morale.
La connaissance de soi-même permet d'être heureux seul
Pour pouvoir être heureux seul, il faut se connaître soi-même correctement, s'aimer et connaître ses propres goûts. Pour cela, rien de mieux que de prendre du temps pour soi. Lorsque nous sommes toujours entouré, cela ne laisse aucune place au temps pour soi.
L'isolement social est caractérisé par l'absence d'interactions sociales régulières. La solitude est quant à elle une émotion : vous pouvez être entouré mais tout de même vous sentir seul. L'isolement social signifie que vous avez peu ou pas de contact avec d'autres personnes.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
On peut vivre sans amis, c'est vrai.
Ce qui est le plus décisif, c'est la satisfaction des besoins fondamentaux et aussi le sentiment de compétence. Il est plus souhaitable de se sentir indépendant, de couvrir les aspects fondamentaux tels que la nourriture, le travail, le logement ou même d'avoir un partenaire.
Non, avoir peu d'amis n'est pas grave et c'est même tout à fait normal, mais ça n'est pas pour autant que ton mal être n'est pas légitime. Si tu en ressens le besoin, il faut absolument extérioriser. Mettre des mots sur ta situation t'aidera déjà à faire un pas. Cela peut être avec ta famille, tes amis ou tes proches.