On a calculé que statistiquement un passager devrait prendre l'avion tous les jours pendant 123.000 ans avant de mourir dans un crash. Et si ça lui arrivait, même pas sûr qu'il y reste puisque même sur les crashs mortels, le taux de survie des passagers est d'environ 60% !
Ce taux s'établit en moyenne dans le monde à 1 accident par million d'heures de vol (soit 2 accidents par million de vols) avec des fortes disparités (0,7 accident par million d'heures de vol en Europe, 0,4 aux États-Unis, plus de 13 en Afrique).
Oui, il est possible de survivre à un accident en plein air. Vous aurez à peu près 3 minutes avant de toucher le sol en tombant d'un avion en plein vol. Tout d'abord, la position idéale n'est pas en boule mais plutôt à plat comme vous le feriez lors d'un saut en chute libre pour ralentir votre chute.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Le décollage et l'atterrissage sont largement considérés comme les moments les plus dangereux d'un vol.
Malgré la récupération des deux boîtes noires, le mystère demeure sur la cause de l'accident du Boeing 737-800 du vol MU5735 de China Eastern, qui s'est écrasé le 21 mars dernier dans l'est de la Chine, tuant les 132 personnes à bord.
Le vol par temps orageux génère souvent des turbulences anxiogènes à bord des avions. C'est surtout en phase de décollage et d'atterrissage que les nuages peuvent créer des turbulences mais, en altitude de croisière, un avion de ligne vole la plupart du temps au-dessus de la zone orageuse.
Selon les statistiques de l'université de Greenwich, les places à éviter absolument sont celles. Les passagers y ont 49% de chance de survivre à un crash. A l'inverse, les passagers se trouvant sur les sièges à l'arrière ont 69% de chance de rester en vie en cas d'incident.
L'erreur de pilotage est la cause principale de 57% des accidents mortels. Il peut s'agir par exemple d'un manque de carburant, d'une erreur de piste d'atterrissage, d'une descente prématurée.
Il existe plusieurs degrés d'aviophobie, de l'anxiété modérée à la panique totale. Certaines personnes souffrant d'aviophobie ressentiront une forte appréhension qui commencera plusieurs jours avant le voyage puis qui sera à son apogée lors du décollage.
Des accidents rares
Le fait que l'appareil soit un Boeing est un coup dur pour le constructeur américain, empêtré depuis des années dans des problèmes de sécurité sur ces avions. Pourtant, le B777 fait statistiquement partie des plus sûrs.
Parmi les autres compagnies les plus mal classées en la matière figurent Qantas, une autre entreprise australienne, Air New Zealand ou encore Deutsche Lufthansa AG, société allemande.
L'aéroport de Courchevel, en France
C'est plus précisément à Courchevel que vous frôlerez la crise de panique. L'aéroport est situé tout près de la station de ski et sa piste d'atterrissage comporte plusieurs facteurs à risque : elle est courte, pentue, cabossée et glissante.
Malgré ces catastrophes, l'avion reste le mode de transport le plus sûr au monde, devant le train et la voiture. Par an, il tue en moyenne 600 personnes sur la planète, alors que la voiture fait près de 5000 morts rien qu'en France. Le nombre d'accidents aériens ne cesse de diminuer depuis 1995.
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.
Boeing 737-200
Mais avant le 737 MAX, le 737-200 était connu comme l'un des avions les plus dangereux de Boeing! Le 737-200 au cours de sa vie a été impliqué dans 68 accidents aériens. Cela a entraîné 2910 décès et d'innombrables autres blessures.
En effet, selon une étude du magazine américain Popular Mechanics, qui a examiné des dizaines de crashs d'avions commerciaux aux États-Unis depuis 1971, les passagers assis à l'arrière ont 40% de chances en plus d'y réchapper par rapport aux passagers situés dans les premières rangées à l'avant.
ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
L'Amérique étant la plus grande expérience militaire au monde, elle possède le plus grand nombre d'avions de guerre militaires au monde, soit près de 3318 avions de combat, dont les F-16 de l'USAF qui occupent la quatrième place dans la liste mondiale.
Le Rafale peut tout faire, ou presque : du combat aérien, de l'attaque au sol, du renseignement, se poser et de décoller d'un porte-avions… Il dispose de toute l'intelligence à bord pour ne pas avoir à repasser par le sol entre deux missions. Il est également le vecteur de la dissuasion nucléaire aéroportée française.