Autre point, le « parler tout seul » peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Se parler à soi-même peut s'avérer bénéfique
Cela permet de se rassurer et de se concentrer sur les aspects positifs, plutôt que sur les soucis et les facteurs de stress. C'est en effet dans l'adversité que nous nous adressons le plus souvent à nous-mêmes.
Plusieurs études se sont penchées sur cette manie de se parler à haute voix. Premier constat, et ce à tout âge, parler seul(e) n'est en rien un problème, ni un symptôme d'un trouble psychiatrique. Ce serait même une méthode d'apprentissage efficace et reconnue.
Notre cerveau passe son temps à essayer de communiquer avec nous. Cette petite voix que nous entendons dans notre tête est en fait le même phénomène que lorsque nous parlons à voix haute, selon une étude publiée par le journal eLife.
SOLILOQUE, subst. masc. A. − Discours qu'une personne seule se tient à elle-même.
En effet, même si cela peut paraître très bizarre à l'âge adulte, se parler à soi-même serait un signe d'intelligence. Plusieurs études se sont penchées sur cette habitude qu'ont de nombreuses personnes et non, cela n'a rien d'un trouble psychiatrique.
Vous avez bien lu, pas d'inquiétude à avoir : se parler à soi-même, préférablement à voix haute, est un très bon choix. En effet, selon Linda Sapadin, docteure en psychologie, coach et auteure d'un papier sur la question, « se parler à soi-même est un signe de bonne santé mentale » .
Quels que soient les symptômes exprimés, les schizophrènes ont beaucoup de mal à effectuer les tâches de la vie quotidienne. Leur pensée n'est pas claire, leurs rapports avec les autres deviennent difficiles, ils ont des difficultés à contrôler leurs émotions et à prendre des décisions.
Le manque de confiance en soi vient souvent d'un jugement personnel dur et sans pitié. Si vous tendez à vous juger trop durement, le moyen le plus simple de faire taire votre voix intérieure négative est de demander aux autres ce qu'ils pensent de vous. Vous pourriez être surpris !
Les symptômes négatifs (ou déficitaires) correspondent à un appauvrissement affectif et émotionnel. Le patient se met en retrait et s'isole progressivement de son cercle familial, amical et social. Il communique moins, présente une volonté limitée et manifeste une émotivité réduite.
"Parler à haute voix, lorsque l'esprit ne vagabonde pas, pourrait en fait être le signe d'un fonctionnement cognitif élevé, souligne Paloma Mari-Beffa. Plutôt que la marque d'une maladie mentale, cela peut vous rendre intellectuellement plus compétent."
Soliloquie : est-ce un signe d'intelligence ? Cécile Louveau ne peut pas nous le prouver, mais la soliloquie serait une technique d'organisation de la pensée. « C'est comme si vous établissiez une to-do list, pour structurer votre esprit. » Ainsi, certains cerveaux fonctionneraient mieux en s'exprimant à voix haute.
Penser à voix haute permet de mettre de l'ordre dans ses pensées et serait utile au bon déroulement de la suite de la journée. Certains feront des listes écrites pour cloisonner leurs tâches à venir, d'autres les exprimeront à voix haute.
Se parler à soi-même est signe d'intelligence
Les enfants en bas-âge, mais aussi les adolescents et les adultes pratiquent cette forme de discussion avec eux-même dans un objectif de mémorisation. Se parler durant une action permet de cadrer les gestes, de ne pas s'éparpiller, et d'être ainsi plus "clair".
Lire pour apprendre à mieux parler
Pour bien s'exprimer, il faut déjà enrichir son vocabulaire. Voilà pourquoi, il faut beaucoup lire. Il est même recommandé de s'intéresser à différents thèmes. Cela vous permet d'alimenter chacune de vos conversations.
Pour la plupart des gens, se parler à soi-même est un comportement normal qui n'est pas un symptôme d'un problème de santé mentale. L'auto-parler peut présenter certains avantages, notamment en améliorant les performances dans les tâches de recherche visuelle.
C'est très souvent le cas. En général, on a l'impression d'entendre ces voix lorsqu'on est plutôt fatigué, stressé ou préoccupé. Il faut apprendre à les repérer (surtout les négatives) comme une sorte de petit effet indésirable ou latéral de leur fonctionnement cérébral.
Pour calmer le bavardage mental, le seul moyen véritablement efficace est d'apprivoiser ses pensées. Pour cela, il est nécessaire de créer un espace entre soi et ses pensées. Nous ne sommes pas nos pensées. Le bavardage mental nous fait souffrir lorsque l'on s'identifie à lui.
En effet, entre 60 et 70 % des personnes skyzophrènes souffrent d'hallucinations auditives. Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments.
Ce taux est de 1 personne sur 222 (0,45 %) parmi les adultes (2). Elle n'est pas aussi courante que beaucoup d'autres troubles mentaux. La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Pourtant, des décennies de recherche montrent qu'il est tout à fait normal de se parler à soi-même ; la plupart d'entre nous, si ce n'est tous, se parlent à eux-mêmes sous des formes différentes chaque jour.
Laconique vient du grec lakônikos, « de Laconie » (région de Sparte). Les Laconiens avaient en effet la réputation d'être des gens concis ! – du latin taciturnus, « silencieux », taciturne désigne quelqu'un qui parle peu par humeur ou par tempérament. Synonyme : taiseux.