La logorrhée peut être un symptôme d'une affection psychiatrique : bouffée délirante aiguë, état maniaque d'un trouble bipolaire, schizophrénie, trouble anxieux, ou hyperactivité par exemple. Dans ce cas elle est souvent associée à une tachypsychie, c'est-à-dire une accélération du cours de la pensée.
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
C'est pourquoi si vous avez tendance à trop parler, axez votre comportement sur l'écoute : quand vous discutez avec quelqu'un, ne faites pas que parler de vous. Posez-lui des questions, rebondissez sur ses propos, bref, interagissez avec votre interlocuteur plutôt que de l'endormir avec un ennuyeux monologue.
Essayez de dire ce que vous avez à dire en 20 secondes et donnez l'occasion à la personne qui vous écoute de partager aussi des informations. En général, essayez de ne pas parler plus de 40 secondes d'affilée. Si vous parliez plus longtemps, l'individu qui vous écoute pourrait se sentir irrité ou s'ennuyer.
Les bavards paraissent "plus sympathiques"
“Les deux premières études ont mesuré l'existence du 'biais de réticence', c'est-à-dire l'idée selon laquelle parler moins dans une conversation vous rend plus sympathique”, rappellent les chercheurs.
La logorrhée correspond à une surproduction verbale caractérisée par un flux de paroles rapide, long et diffus. Ce terme médical est souvent utilisé en psychiatrie. La logorrhée est souvent le signe d'un trouble psychiatrique et survient généralement lors d'accès maniaques.
Garder le silence pendant une conversation. Réfléchissez avant de parler. Les personnes très bavardes n'en sont pas capables. Ainsi, la prochaine fois que vous mourrez d'envie de dire quelque chose, faites une pause, attendez une minute et demandez-vous si ce que vous allez dire sera bien utile.
Observez le langage corporel de votre interlocuteur.
Ou est-ce que votre interlocuteur vous ignore simplement et initie une conversation avec une autre personne ? Il s'agit de signes évidents que vous avez tendance à trop parler et que cette situation soit frustrante ou ennuyante pour votre interlocuteur.
Contrairement aux idées reçues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Est bavard celui qui parle beaucoup.
Loquace signifie qui parle beaucoup. Quelqu'un de loquace a tendance au bavardage, il apprécie parler. Ce terme est aussi souvent utilisé à la négative pour désigner quelqu'un qui parle peu : "qui n'est pas loquace".
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
N'entamez pas la conversation comme si vous tentez de convaincre la personne que votre opinion, votre point de vue ou votre façon de faire est la bonne. Essayez plutôt d'apprendre et de tirer des leçons de ce qu'il dit. Ne manipulez pas la conversation afin de parvenir à vos fins et d'écraser l'autre personne.
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
Une autre possibilité, c'est que la compréhension de la syntaxe peut être touchée. Par exemple quand on a des phrases un peu complexes, il peut y avoir des perturbations. Et chez des patients aphasiques, une des grosses difficultés concerne la syntaxe.
- Pour soi - parce que le silence est vital pour notre cerveau : la recherche montre que 2 heures de silence par jour régénèrent les cellules de l'hippocampe - responsable de l'apprentissage et des émotions. Et 2 minutes de silence complet suffisent déjà pour libérer le stress.
On ne doit cesser de se taire, que quand on a quelque chose à dire qui vaut mieux que le silence. Parfois, il est préférable de taire certaines choses à une personne qui n'est pas prête à les entendre. Un être humain a besoin de deux années pour apprendre à parler, et de toute une vie pour apprendre à se taire.
Rester silencieux c'est imposer le respect, maintenir des rapports cordiaux et éviter les actions impulsives dues à la colère ou à l'emportement. Le silence donne l'impression d'une maîtrise parfaite de soi-même et déstabilise les autres. Le silence permet d'éviter le regret .
Dans le cadre d'un trouble psychiatrique, des médicaments antipsychotiques ou anxiolytiques sont nécessaires, ainsi qu'un suivi régulier par un psychiatre. Dans le cas d'un trouble neurologique, la logorrhée est bien souvent chronique et ne peut être traitée complètement mais uniquement atténuée par les traitements.
1. Qui parle beaucoup, aime à parler : Écolier bavard. 2. Qui est incapable de garder un secret : Se défier des bavards.