Chaque fois que de l'air est avalée dans l'estomac, celle-ci doit s'évacuer et cela peut entrainer des flatulences. Par exemple, en mangeant ou buvant trop rapidement, en fumant, en mâchant des chewing-gums ou en consommant des boissons gazeuses. Mais la cause principale des flatulences est l'alimentation.
"La constipation et l'alimentation riche en produits fermentescibles (comme les sucres, graisses, certains fruits et légumes) va aggraver ce phénomène et être responsable de ballonnements, douleurs abdominales, et émissions de gaz intempestifs et le plus souvent malodorants", explique le Dr Cordet.
Les flatulences ou gaz intestinaux sont un phénomène normal. Tout le monde expulse des gaz et, en moyenne, plus d'une dizaine de fois par jour.
Il n'y a aucune raison de s'alarmer en cas de flatulences jugées excessives. Quand elles sont associées à des douleurs abdominales, une sensation de ballonnement ou des modifications du transit, on fait probablement face à une colopathie fonctionnelle ou syndrome de l'intestin irritable.
Quand péter est bon pour la santé
Bien qu'ils soient générateurs de gaz, "les aliments flatulence" (lentilles, haricots secs, petits pois...) restent très bon pour la santé ! Il ne faut pas s'en priver car ils contiennent plein de fibres !
Oui, en vous retenant, vos intestins se sont mis en mode « urgence » et vont donc disperser vos gaz un peu partout dans votre organisme : bouche, sinus, poumons… Et évidemment, quand on met ces parties du corps en relation avec des substances toxiques, cela peut avoir des répercussions sur la santé…
Une personne normale pète environ 14 fois par jour. Et là vous vous dites que vous ne pétez pas autant, que vous êtes donc un surhumain ou un extraterrestre. On vous rassure, vous produisez très certainement des gaz en dormant.
En effet, essayer de maintenir un gaz intestinal entraîne une accumulation de pression, en plus d'un grand inconfort. “Une accumulation de gaz intestinaux peut déclencher une distension abdominale, certains gaz étant réabsorbés dans la circulation, et expirés par la respiration”, explique la spécialiste.
La présence de gaz (air) dans l'urine est un symptôme rare qui est en général le signe d'une connexion anormale (fistule) entre les voies urinaires et l'intestin, qui normalement contient des gaz.
L'odeur est un stimulus très fort, comme la douleur, qui est de nature sensorielle. Aussi, l'idée que l'on a d'une douleur ressemble fortement à celle d'une odeur. Enfin, la sensation d'odeur, bien que très différente, a une origine dans le cerveau qui s'active comme pour la douleur. C'est un phénomène réversible.
En absorbant une partie des gaz, le charbon végétal aide à dégonfler et à soulager les sensations d'inconfort. Diluez une cuillerée à soupe de charbon en poudre dans un grand verre d'eau. Idéalement, cette préparation se boit le matin à jeun, mais en car de fortes douleurs, prenez-le sans tarder.
Péter constamment tout au long de la journée pourrait être un signe que vous souffrez du syndrome du côlon irritable, explique le gastroentérologue Niket Sonpal. Votre système digestif devient en fait très sensible à toute forme de distension, qu'il s'agisse de nourriture ou de gaz.
Les personnes qui en souffrent pètent beaucoup car elles ne digèrent pas bien le sucre présent dans le lait et les produits laitiers. Le lactose va alors fermenter à cause des bactéries de l'intestin, créant des gaz ou des symptômes comme les douleurs abdominales, les crampes, la diarrhée. Autre cause, la constipation.
Sentir le pet de son partenaire est bon pour la santé
Au-delà de renforcer vos liens avec votre partenaire comme le pensent quelques spécialistes, le pet pourrait avoir des vertus qui vont au-delà du bien-être du couple. Laisser libre cours à ses gaz pourrait aider à ce que l'être aimé soit en bonne santé.
La purge yogique : "une fois vidés les intestins et le côlon sur un effet diarrhée (comme dans la cure Clark), boire de l'eau légèrement salée (4g par litre) – de l'eau isotonique – en pratiquant des exercices de yoga entre chaque verre. Il est possible de boire de 1 à 2 litres en tout.
Les gaz ont plusieurs causes. Ils peuvent effectivement être en lien avec le stress. Le stress stimule le péristaltisme et les contractions de l'intestin. Il peut aussi s'agir d'un manque de fibres et d'eau dans votre alimentation ou d'intolérances partielles ou totales à certains aliments ou groupes d'aliments.
Comment s'y prendre ? Repérez le point situé à 3 doigts au-dessous du nombril. Les mains posées à plat sur le ventre, les paumes à hauteur du nombril, appuyez vos doigts sur cette zone, étirez-les vers l'extérieur en inspirant, puis expirez. Répétez ce mouvement 3 fois puis faites une pause.
Le Londonien Bernard Clemmens a remporté le record du pet le plus long qui a duré 2 minutes et 42 secondes. Cet homme doit suivre un régime alimentaire assez solide pour parvenir à un tel exploit.
Les chercheurs précisent tout de même que les flatulences, respirées à haute dose, peuvent être toxiques, mais que pour profiter de leurs bienfaits, il faudrait se contenter d'une petite dose...
Le raisin est riche en vitamines et agit sur le renouvellement des cellules. La pêche regorge de pectines qui permettent un bon transit. Les compotes n'irritent pas la flore intestinale grâce aux fibres solubles.
Quel pain pour éviter les ballonnements et le ventre gonflé après le repas ? Le pain de seigle, le pain au son d'avoine (sans blé entier), à l'orge ou au sarrasin sont recommandés. Au contraire, évitez le pain blanc trop frais et chaud car l'amidon favorise les ballonnements.
En vieillissant, le nombre de vents augmente. Ceci s'explique notamment par une diminution de la quantité de sucs digestifs et par l'affaiblissement des muscles du plancher pelvien, ce qui empêche de se retenir. La tension et la peur peuvent également provoquer des flatulences excessives.
Respirer des pets, finalement c'est bon ou mauvais pour la santé ? En réalité ça n'a aucun intérêt. Certes, du sulfure d'hydrogène est bien émis lorsqu'on pète. Mais, celui-ci ne permet ni de faire diminuer les risques de cancers, ni ceux d'AVC ou d'attaques cardiaques.