Plus on boit, plus les émotions se font intenses. En effet, l'alcool empiète grandement sur nos émotions. Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool.
Après avoir fait tournoyer le verre pour y faire remonter le vin, une certaine partie du liquide adhère à ses parois, ce qui provoque la formation de gouttelettes redescendant lentement le long des parois. Il s'agit en partie, d'une différence d'évaporation entre l'eau et l'alcool contenue dans le vin.
En effet, ce sentiment d'amélioration est éphémère, il se dissipe rapidement. Mais surtout, l'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs.
Son analyse suggère que sur nos angoisses, l'alcool possède un effet particulièrement traître. En ciblant nos récepteurs GABA, censés calmer le cerveau et réduire le taux d'excitation dans les neurones, il fait disparaître le moindre sentiment de stress.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
Ainsi, les alcools de la famille des "spiritueux" étaient les moins susceptibles d'être associés au fait de se sentir détendu (20%) tandis que le vin rouge était le plus cité pour susciter ce sentiment (53%) suivi de la bière (50%).
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
La personne alcoolique, même dans les moments où elle est sobre, montre peu de dynamisme, pas d'envie de sortir, de se promener, de prévoir des vacances… voire un désintérêt total pour la vie quotidienne.
Alcool et dépression
L'association de troubles dépressifs et d'une dépendance à l'alcool n'est pas rare. Des signes d'alcoolisme sont ainsi retrouvés chez près d'une personne dépressive sur 10. De même, environ 40 % des sujets alcoolo-dépendants présentent des troubles dépressifs.
Alors que plus de 80 % des schizophrènes sont des fumeurs, la deuxième drogue la plus consommée est l'alcool (40 %). Une dépendance qui peut avoir des conséquences dramatiques sur la fréquence et l'intensité des épisodes psychotiques et sur l'espérance de vie.
Vous êtes simplement prêt(e) à accepter les conséquences néfastes de ce comportement. D'autre part, les problèmes d'alcool provoquent souvent un sentiment de honte dû aux effets de la boisson sur l'environnement direct. Par exemple, vous avez fait des choses que vous n'auriez pas faites si vous aviez été sobre.
Cette fois, c'est une étude italienne qui montre que la libido des femmes et des hommes semble grimper après quelques gorgées de rouge. Les filles qui s'accordaient deux verres par jour avaient une vie sexuelle plus épanouie, par rapport à celles qui s'abstenaient.
Seul un état d'ébriété nous permettrait de percevoir la vraie réalité. Le psychologue et neuro-scientifique Ernst Poeppel a déclaré dans le journal allemand « Bild » : L'alcool éveille nos sentiments, nous relie avec le monde, nous permet de le voir tel qu'il est.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Une intolérance à l'alcool arrive rarement sans raison, c'est souvent très en lien avec l'état psychologique dans lequel on se trouve lorsque l'on consomme. D'autres facteurs peuvent être mis en cause, comme la fatigue ou le stress,mais nous ne sommes pas compétents pour vous donner un avis médical.
Le premier élément de contrôle c'est de boire lentement, pour une détente progressive uniquement ; - ne buvez pas que de l'alcool : offrez-vous aussi des verres de soft, des cocktails sans alcool ; - ne surchargez pas d'alcool vos verres ; - mangez quelque chose.
L'alcool entraîne aussi une déshydratation qui va avoir comme conséquence une fatigue, des douleurs dans le dos, des maux de tête. Il perturbe aussi le cycle du sommeil qui augmente le risque d'être mal et fatigué le lendemain. La capacité d'élimination de l'alcool par les enzymes varie d'un individu à l'autre.
Prenez un grand bain chaud : l'eau chaude va activer le foie et les reins afin d'éliminer rapidement l'alcool et les toxines. La peau, en transpirant, va également évacuer un maximum de déchets (la peau est notre émonctoire le plus étendu et donc est capable d'évacuer beaucoup de toxines à la fois !).