- Entre 10 et 20 % des utilisatrices ont des saignements très fréquents, surtout pendant les six premiers mois de pose de l'implant. Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile.
Les femmes qui ont des règles trop fréquentes, ou des saignements légers plus ou moins permanents (« spotting ») pendant les premiers mois d'utilisation de l'implant peuvent atténuer ce phénomène en prenant de l'ibuprofène (en vente libre) par cures de 2 comprimés à 200 mg, trois fois par jour, 4 jours d'affilée.
Bonjour, Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
L'ANSM invite donc toutes les femmes porteuses d'un implant contraceptif Nexplanon à vérifier, deux fois par mois, grâce à "une palpation délicate" qu'elles sentent bien l'implant à l'endroit de pose initial et dans le cas contraire à consulter immédiatement. Si vous n'êtes pas gênée, il n'y a rien à faire.
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
Le professionnel de santé doit vous montrer comment vérifier vous-même la présence de l'implant : palpation délicate (effleurer le site) et occasionnelle (1 à 2 fois par mois) de l'implant. Si l'implant n'est plus palpable, vous devez contacter votre médecin dès que possible.
Il faut noter que l'hormone HCG est sécrétée au bout du 8e jour après la fécondation, sur un très faible taux. Cette hormone HCG ne peut pas être détectée avant 3 semaines. Le test urinaire peut donc être réalisé dès la 3ème semaine d'aménorrhée (qui correspond à la première semaine de grossesse).
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
des lésions du col de l'utérus ou de la région vulvo-vaginale (micro-traumatismes, polypes, etc.) l'endométriose (croissance anormale de la muqueuse de l'utérus, proliférant parfois vers d'autres organes) une chute ou un coup dans la zone génitale. un cancer du col de l'utérus ou de l'endomètre, voire des ovaires.
les causes externes (certains médicaments, hormonaux ou non, certains produits naturels ou stérilets). Les contraceptifs et les traitements hormonaux peuvent parfois amincir l'endomètre (couche interne de l'utérus) exagérément, au point de créer de petits saignements.
Lorsque l'œuf se déplace, des vaisseaux sanguins de la paroi utérine peuvent se rompre et ainsi déclencher un léger saignement ou l'apparition de taches de sang. Il s'agit d'un symptôme de grossesse parfaitement normal, et ne représente aucun risque pour votre grossesse.
Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
Le retrait de l'implant peut être effectué à tout moment (3 ans maximum après la pose). Pour retirer l'implant, le médecin pratique une petite incision de la peau après avoir pratiqué une anesthésie locale (comme pour la pose). Le jour du retrait, un nouvel implant peut être posé au même endroit.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Le saignement de grossesse est généralement très léger : il se s'agit que des quelques gouttes voire des traces rouge clair à brunâtres au fond de ta culotte. À l'inverse, des règles douloureuses sont généralement associées à des saignements plus importants et, du moins, bien rouges.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
Quels sont les effets secondaires de l'implant contraceptif ? L'implant peut provoquer de l'acné chez certaines femmes et influer sur le flux de leurs menstruations : certaines auront des règles moins fréquentes, parfois plus courtes ou plus longues que d'habitude.
Le progestatif de synthèse contenu dans l'implant va être libéré à petite dose quotidienne. Son action est triple : Il bloque l'ovulation. Il épaissit la glaire cervicale pour empêcher le passage des spermatozoïdes.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
Si l'implant n'est pas palpable, une radiographie, voire une IRM, doivent être effectuées pour vérifier qu'il est toujours dans le bras. S'il a migré, il doit être retiré lors d'une intervention chirurgicale.
Points clés. Chez la femme en âge de procréer, la cause la plus courante des saignements vaginaux anormaux est la grossesse. Chez les femmes qui ne sont pas enceintes, la cause la plus fréquente est un déséquilibre hormonal (dysfonctionnement ovulatoire), qui peut provoquer un saignement utérin anormal.