En juin, le cadre neuf (et un seul) peut être introduit au centre du couvain : il faudra glisser les cadres d'un cran pour ''libérer'' celui du centre du couvain où sera introduit le neuf. Si la saison est bonne ce cadre sera construit et utilisé par la reine qui affectionne les cadres neufs en moyenne en une semaine.
En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c'est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l'excédent de miel produit par une surabondance de butineuses.
Ouvrir une ruche au printemps. La visite de printemps s'effectuera en février ou mars, lors d'une belle journée. Ce sera la première visite après une longue période d'hivernage. L'idéal pour ouvrir une ruche sans risquer de refroidir le couvain est une température extérieure de 15 °C.
Réduire les entrées
En été et au printemps, les entrées doivent être béantes pour faciliter les allés et retours des abeilles. Cependant, cela doit être le contraire en automne où l'on prépare l'arrivée de la saison froide. Il est donc nécessaire de réduire les entrées de la ruche.
Au printemps, les heures idéales pour une visite de ruche sont lorsque le plus grand nombre de butineuses sont de sortie, c'est-à-dire entre 11 et 15 heures.
Nous vous conseillons fortement d'utiliser cette porte dans les régions où sévit le frelon asiatique, en effet elle empêche les frelons de rentrer dans la ruche pour attaquer les abeilles mais ne permet pas le passage des faux bourdons et doit donc être mise en place pendant l'été lorsque le frelon attaque les ruches( ...
Il faut savoir qu'en dessous de 12-13°C, les abeilles ne prennent pas le sirop. Le candi se donnera donc à des températures inférieures à ces dernières. Soit entre Novembre et Mars en Ile-de-France. Si toutefois, vous avez une pause hivernale durant la mauvaise saison (un été indien), il ne faudra pas nourrir au sirop.
Pour éviter l'essaimage, vous pouvez ajouter des hausses afin de donner plus d'espace aux abeilles ouvrières pour stocker les réserves de miel. Une hausse supplémentaire laisse également davantage de place à la reine dans le nid pour y pondre les œufs.
Pour cela, les apiculteurs utilisent de préférence un enfumoir, une pipe d'apiculteur ou des bâtonnets fumigènes. Les abeilles réagissent à la fumée en se retranchant dans la ruche où elles ingurgitent du miel ou du nectar. En conséquence, elles se calment et libèrent moins de phéromones d'alerte.
Juin – Juillet. En cette période, l'apiculteur assiste à la miellée d'été, avec la floraison de plantes mellifères comme le tilleul et les châtaigniers hâtif et tardif et autres floraisons abondantes aux saveurs riches. C'est également la phase de l'élevage de la production des essaims.
La grille à reine est donc un outil qui permet de fermer l'accès des hausses à la reine. Cela permet alors de pouvoir récolter le miel sans aucun risque pour la reine. Cela aide à ne pas troubler la récolte puisque le couvain est cantonné dans le corps.
Si elle ne montent pas dans la hausse, c'est sûrement que c'est trop difficile pour elles d'y stocker du miel. Faites donc en sorte de leur faciliter l'accès et le stockage, et elles monteront dans la hausse par elles-mêmes.
Observer sa ruche
Si la ruche est inactive avec des abeille sur la planche d'envol il est possible qu'elle se prépare à essaimer. Les abeille qui arrivent avec du pollen sont le signe de couvain présent dans la ruche au contraire l'absence de couvain peut être la signe d'une ruche orpheline.
Exigez de la part de votre fournisseur une cire gaufrée avec analyse de résidus chimiques. Pour faire bâtir les hausses : si vous disposez déjà de quelques cadres bâtis, alternez-les avec les cadres de cire afin de faire monter les abeilles dans la hausse. Sinon, profitez d'une miellée de printemps.
Avec une grille à reine, ne risque-t-on pas d'avoir des colonies qui ne montent pas dans leur hausse ? Ce phénomène est souvent observé lors- que les abeilles n'ont pas eu leur hausse assez tôt. Elles ont alors élargi la calotte de miel au-dessus du couvain et cela for- me un réel obstacle à leur montée.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
En mars, pour soutenir et accroître le volume de la colonie, vous pouvez lui apporter jusqu'à un demi-litre de sirop chaud à 40 °C, que vous verserez sur le couvre-cadre nourrisseur. Cela accélère la ponte de la reine.
Du 15 juillet au 30 août, c'est le moment le plus difficile à traverser pour les abeilles des apiculteurs de loisir car c'est là qu'hélas se prépare leur mortalité hivernale. En effet, le fléchissement des rentrées alimentaires va provoquer une baisse tout comme à l'opposé, un surcroît des réserves.
L'opération doit se faire par beau temps, en début d'après-midi avec des températures d'au moins 17°c. Les meilleures conditions sont souvent réunies fin avril / début mai, pendant les grandes miellées de printemps.
L'utilisation de boucliers ou muselières
Depuis quelques années, des systèmes de protection à placer devant l'entrée de la ruche ont fait leur apparition. Bouclier ou muselière forment une barrière qui empêche le vol stationnaire du frelon, tout en laissant les abeilles passer librement. Ils forment un rempart.
une cage grillagée métallique de 1cm de maille, empêche le frelon de saisir les abeilles à leurs sorties et rentrées. Ce dispositif, recommandé par le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN), est décrit ci-après. L'adaptation des abeilles demande deux jours, elles sont moins stressées en présence du frelon.