Cette tendance à nous montrer réfractaires face au bien-être émotionnel des autres pourrait entrer dans la catégorie des comportements sociaux dysfonctionnels. C'est précisément lors des expériences dépressives que l'on a le plus relevé cette tendance à réagir de façon négative face aux interactions sociales.
Schadenfreude est un état émotionnel caractérisé par le plaisir face au malheur de quelqu'un d'autre.
Une autre raison très fréquente qui explique pourquoi nous sommes envieux des autres, est parce que nous n'avons pas une bonne opinion de nous-mêmes. Ainsi lorsque nous découvrons quelque chose de positif vis-à-vis de quelqu'un, cela nous rappelle nos propres lacunes.
Parfois, on est tellement dans la comparaison, qu'on en oublie de fêter ses propres victoires. "Plus nous minimisons nos propres réussites, plus on risque d'être jaloux de celles de nos amis" , poursuit Miriam Kirmayer. Or, "se souvenir de ce que l'on a laisse moins de temps pour penser à ce qu'on n'a pas".
Il est tout simplement partisan du terme allemand « Schadenfreude » qui se traduit par joie du malheur (Schaden : mal ou malheur et freude : joie). Aussi, un narcissique éprouve du plaisir sadique à voir les autres souffrir et de la contrariété lorsqu'ils sont heureux et satisfaits de leur vie.
Il peut exister diverses causes à cette humeur changeante. Ces causes peuvent être actuelles (un changement récent dans votre rythme de vie, un évènement relatif à la vie de famille ou au travail), mais elles peuvent également être plus anciennes et resurgir aujourd'hui de façon inconsciente.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Il s'agit d'un ressenti tout à fait normal, souligne la psychologue clinicienne Miriam Kirmayer: «Il est parfaitement approprié de faire l'expérience à la fois du bonheur et de l'envie, de la fierté et de l'inquiétude vis-à-vis de notre propre avenir ou de nos objectifs.»
Envier un proche ayant reçu une bonne nouvelle serait parfaitement normal. Ne pas se réjouir du bonheur des autres ne fait d'ailleurs pas de nous une mauvaise personne. Plusieurs raisons peuvent en effet expliquer ce genre de ressenti.
Selon Martin Seligman, il existerait trois chemins pour accéder au bonheur : la vie plaisante, c'est-à-dire, la poursuite des expériences et des émotions positives ; la vie engagée, relative à la poursuite de l'engagement ; et la vie signifiante, propre à la poursuite du sens.
La clé pour cesser de se comparer négativement, c'est de se redonner de la valeur. On a toutes des forces et des qualités qui nous plaisent et nous rendent fières: il faut miser sur celles-ci plutôt que sur celles qu'on n'a pas et que les autres possèdent. En somme, on gagne à se développer plutôt qu'à se comparer.
Pour cesser d'être envieux, il faut aussi savoir savourer son propre bonheur, être conscients de ses atouts, apprendre la satisfaction. Et ne pas voir ce qu'on a de moins par rapport à d'autres, mais être en harmonie avec soi-même...
« Pourquoi les autres réussissent et pas moi ? » n'est pas une question précise. C'est une question « perte de temps ». Elle ne sert qu'à embrouiller ton esprit alors oublie-la et pose toi des questions utiles. Des questions qui te permettront de passer à l'action !
Parmi elles, l'envie, la jalousie mais aussi le sentiment de rivalité. « La réussite des autres nous confronte à ce qu'ils arrivent à accomplir, donc à notre propre manque. On est impressionné.es par l'image, souvent idéalisée, que nous avions projetée sur l'autre », explique la spécialiste.
La jalousie maladive repérée dès les premiers signes peut se soigner en développant la confiance en soi et la confiance en l'autre. On peut par exemple développer une activité personnelle d'expression ou de création, comme le théâtre ou la photographie.
Certaines personnes provoquent en nous un sentiment d'émerveillement. Elles subissent des épreuves que nous n'aimerions pas vivre avec une sérénité qui dépasse tout entendement. Elles font face à ce qui leur arrive avec un regard qui traduit, certes, la souffrance mais également l'espérance, la vie.
Souhaiter du mal aux autres, nous impacte de façon négative, provoquant en nous des sensations de mal-être et du ressentiment. Souhaiter le malheur pour autrui ne rend personne pleinement heureux. Généralement, ce sont les individus se sentant mal qui espèrent que les autres se sentent encore plus mal.
L'une des plus grandes tristesses de l'existence humaine, c'est que les gens ne se contentent pas de se réjouir de la vie, mais trouvent leur bonheur dans le malheur des autres. Le malheur des autres ne nous intéresse que quand il nous renvoie au nôtre.
En avoir marre de tout est tout à fait normal.
C'est même d'ailleurs une bonne nouvelle, car cela veut dire que tu as besoin de changements, tu as besoin d'évoluer et c'est parfait ainsi !
Bien souvent, on trouve un événement traumatisant à la base de cette phobie. Cet événement est souvent lié à une honte ou une humiliation en lien avec un moment où une joie a été contrariée, bafouée, moquée de façon suffisamment forte pour que le sujet refuse ensuite tout accès à la gaieté dans sa vie relationnelle.
Si vous êtes conscient que vous refusez d'être heureux, c'est probablement qu'un traumatisme vous empêche de profiter de la vie. Il est donc important que vous preniez le temps de découvrir la cause de ce traumatisme… peut-être même le savez-vous déjà. Dans ce cas, il vous sera peut-être nécessaire de consulter un.
Le mal de vivre est souvent lié à des états dépressifs ou à des troubles émotifs. Ce profond et intime mal de vivre demeure traitable.
Regretter ses actions passées, ses choix, ne vous rendra pas plus heureux, bien au contraire. Avoir des regrets ne vous fera que prendre conscience de toutes les mauvaises décisions faites dans le passé. A l'inverse, prévoir votre vie future vous rendra nerveux, obsessionnel, et pour finir, malheureux.