Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
la crampe de l'écrivain ; des pathologies telles que la maladie de Dupuytren ou de Parkinson ; une immaturité psychologique (manque de confiance en soi, problèmes familiaux, etc.)
La bonne pince est donc celle-là : le pouce et l'index serrent tous les deux le crayon, sans se rejoindre. A eux deux ils tiennent le stylo tout seul : les autres doigts sont juste là pour servir de support, mais on doit pouvoir maintenir le crayon avec cette seule pince et bouger les trois autres doigts en dessous.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Corriger la position des doigts
Le crayon ou le stylo doit être tenu entre le pouce et l'index et reposer sur le majeur. C'est ce que l'on appelle la prise en tripode. L'instrument doit être tenu près de la pointe, mais pas trop près cependant pour que l'enfant voit ce qu'il écrit sur la feuille.
Il permet aux doigts de ne pas glisser, de bien se positionner et de n'être ni trop près, ni trop loin de la mine. On peut en proposer un, mais toujours de manière très ponctuelle, comme un exercice, car il entrave le geste naturel et empêche l'enfant de trouver "sa" position.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible.
Il est important de bien positionner vos doigts sur le stylo et il n'est jamais trop tard pour changer vos habitudes ! Vous devez tenir votre stylo en utilisant votre pouce et la première phalange du majeur en « pince », et non pas avec le pouce/index comme beaucoup d'entre nous l'ont appris.
Il doit être assis, le torse légèrement incliné vers l'avant à hauteur des hanches. Il doit poser sa main non dominante sur sa feuille pour qu'elle ne bouge pas. Son poignet et son avant-bras doivent reposer sur la table.
Il est plus en plus fréquent d'observer chez les jeunes enfants des phénomènes d'écriture en miroir. Également connue sous le nom d'écriture spéculaire, il s'agit en réalité d'une forme d'écriture où les mots s'écrivent dans l'ordre inverse du mode de lecture normal, avec une inversion graphique latérale des lettres.
Les manifestations chez l'adulte
La dysphasie adulte peut ainsi être la source de difficultés de compréhension et d'expression verbale. Le patient peut donc avoir du mal à exprimer sa pensée, comprendre ses interlocuteurs, bien que sa vue et son ouïe soient totalement saines.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Les troubles dys font partie des troubles neurodéveloppementaux. Ils sont appelés troubles dys par raccourci, car généralement le préfixe qui les caractérise commence par dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…). Ils se caractérisent par une perturbation du développement cognitif.
À l'instar des autres troubles du langage et de l'apprentissage, la dysgraphie elle, peut très bien se soigner grâce à une rééducation de l'écriture adaptée aux besoins et à l'importance du problème de l'enfant.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Le trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est défini par l'association, selon des modalités variables, d'un déficit attentionnel, d'une hyperactivité motrice et d'une impulsivité. Il apparaît pendant l'enfance. Ses causes restent, à ce jour, inconnues.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Ne pas le laisser tenir son crayon n'importe comment : la tenue du crayon est la même pour un gaucher que pour un droitier. Le crayon doit être tenu entre le pouce et la première articulation du majeur, l'index reposant souplement sur le crayon. La main doit être bien sous la ligne d'écriture.
Tenez le pinceau au dessus de votre autre main stabilisée par l'index et le petit doigt. A la différence du geste avec le poignet, les 2 doigts permettent à la main opposée d'éviter d'être trop en contact avec la surface de travail. Un geste stable et minutieux pour réaliser des détails.
La manière correcte de tenir le stylo est avec le poignet et les doigts détendus. Le corps du stylo plume est posé sur le muscle entre l'index et le pouce selon un angle léger. Le stylo ne doit pas être serré ou tenu fermement. Plus la main est douce, plus l'écriture sera confortable et belle.