Un manque d'estime de soi et un sentiment d'inaptitude inhibent ces patients dans les situations sociales, en particulier si elles sont nouvelles. Les interactions avec de nouvelles personnes sont réduites car les patients se considèrent comme socialement ineptes, peu attrayants et inférieurs aux autres.
Une personne anxieuse, timide, ou hypersensible peut réussir à avoir des interactions sociales. Une personne qui a de l'anxiété sociale, elle, a souvent besoin d'aide pour y parvenir. Laurie Hawkes1, psychologue clinicienne et psychothérapeute rassure : “ce n'est pas une maladie”.
La phobie sociale peut avoir pour origine une situation vécue, mais elle peut également se développer à la suite de l'observation du comportement d'autres personnes (par exemple l'humiliation d'un individu par un groupe). Elle est souvent précédée d'une timidité marquée pendant l'enfance.
Le diagnostic du trouble de la personnalité évitante repose sur des symptômes caractéristiques, comme le fait d'éviter les situations qui impliquent des relations personnelles par crainte du rejet et de la désapprobation ou d'avoir le sentiment d'être socialement incompétent, insatisfaisant ou inférieur aux autres.
Vous ressentez une forte anxiété, pouvant aller jusqu'à la crise de panique, lorsque vous êtes en présence de certains objets ou dans certaines situations. Vous réagissez de la même façon lorsque vous prévoyez devoir faire face à ces objets ou vivre ces situations.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Si vous souffrez de phobie sociale, il est tout à fait possible d'en guérir en vous faisant suivre par un professionnel de la santé mentale et si nécessaire en optant pour le bon traitement.
Maintenir une relation avec un adulte évitant peut être difficile et cela peut activer en soi la sensation d'être rejeté, mal ou non aimé. Pourtant, ce n'est pas forcément le cas.
Il en résulte que bien souvent la personne évitante ne croit pas devoir changer. On observe tout de même qu'un certain nombre de ces personnes s'améliorent à l'age adulte.
Quelques trucs pour fréquenter autrement : Identifie tes stratégies pour éviter l'intimité. Au lieu d'agir de manière automatique, observe-toi et demande-toi si tu réagis de cette manière car tu as peur d'être relation. Sois moins autosuffisant et focus davantage sur le soutien mutuel.
Le traitement le plus efficace
Chez les adultes, le traitement recommandé est une psychothérapie cognitivo-comportementale individuelle adaptée à la phobie sociale. D'une durée moyenne de quelques mois, ce traitement est considéré comme le plus efficace et le moins coûteux par le NICE.
Les principaux médicaments recommandés14 dans le traitement de la phobie sociale sont les antidépresseurs tels que la phénelzine, la paroxétine (DEROXAT®), l'escitalopram, la sertraline et la venlafaxine (EFFEXOR®). Les anxiolytiques tels que les benzodiazépines (XANAX®) sont utilisés de façon occasionnelle.
La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale », fait partie des troubles anxieux, tout comme l'état de stress post-traumatique et les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs). Elle se caractérise par une peur intense des situations dans lesquelles la personne phobique est confrontée aux regards des autres.
Cette irritabilité profonde peut être le symptôme d'un mal-être installé, qui dure depuis longtemps. Lorsqu'on se sent saturé à ce point, c'est probablement que la capacité de résistance est utilisée trop fort depuis trop longtemps.
Le Trouble d'anxiété sociale (ou Phobie sociale)
Cela peut être aussi la peur de situations de performance. La personne est en contact avec des gens non familiers ou exposée à l'éventuelle observation d'autrui. La personne craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.
Pour apprendre à aller vers les autres lorsque l'on a tendance à être repliée sur soi-même, il est donc important de se détendre ! Méditation, sophrologie, yoga, cohérence cardiaque... de nombreuses techniques de relaxation ont fait leurs preuves et permettent de gagner en sérénité et en confiance en soi !
Adoptez une double lecture avec un évitant pour essayer de le comprendre. Par exemple, quand il vous dit : « je ne suis jamais tombé amoureux » cela signifie en fait qu'il se met des barrières car il a peur. En effet, les personnes évitantes ont souvent un problème de confiance en elles et notamment chez les autres.
La principale technique pour guérir, dans toutes les thérapies, consiste à accepter de ne plus éviter les situations anxiogènes. Une réflexion constructive peut permettre d'y parvenir plus facilement avec l'aide d'un psychothérapeute.
Elle a du mal à exprimer ses sentiments. – Quand elle est en couple, la personne évitante fuit l'engagement : elle met en place certaines barrières émotionnelles pour ne pas se livrer totalement : la colère ; le silence ; les distractions (jeux de cartes par exemple, lecture, téléphone) ; l'infidélité.
Des personnes qui disent vous aimer mais qui prennent leurs distances, se montrent froides, qui disent avoir besoin de vous aujourd'hui mais marquent leurs limites un peu plus tard. Les partenaires avec une personnalité évitante nous condamnent à une souffrance constante.
Le trouble de la personnalité évitante est caractérisé par l'évitement des situations ou interactions sociales qui comportent des risques de rejet, de critique ou d'humiliation. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement consiste en une psychothérapie, des anxiolytiques et des antidépresseurs.
Une perturbation sociale et affective persistante, accompagnée d'au moins deux des comportements suivants : absence d'attention aux autres, affect positif limité, comme le plaisir ou l'émerveillement, épisodes inexpliqués d'irritabilité, de tristesse ou de peur lors d'interactions avec des adultes non menaçants.
Quatre antidépresseurs (paroxétine, escitalopram, sertraline, venlafaxine et leurs génériques) sont indiqués dans le traitement de la phobie sociale, lorsque celle-ci interfère fortement avec la vie sociale ou professionnelle. Ils sont d'efficacité équivalente.
La glossophobie est souvent liée à de mauvaises expériences passées lors d'une prise de parole en public, notamment à la suite d'une invitation à parler à un groupe sans préparation préalable. En effet, si cela ne s'est pas bien déroulé, la crainte de parler en public peut alors surgir et rester ancrée sur la durée.
La scopophobie est un trouble anxieux caractérisé par une peur morbide d'être vu ou observé par autrui. Il s'agit d'une peur sociale et spécifique, c'est à dire une peur irrationnelle déclenchée spécifiquement en public.