Insulte, cris, colères, coups de poing dans les murs… c'est une atténuation partielle de la pulsion de base violente. Il faut toutefois prendre au sérieux les conséquences possibles de ces actes: insulter son patron ou son conjoint dans un moment de colère peut avoir, à juste titre, des conséquences très graves…
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité. Ces épisodes sont souvent disproportionnés par rapport à la situation qui les a déclenchés et provoquent une détresse importante chez la personne qui les a vécus.
Les problèmes liés à la colère
Souvent, les personnes en prise avec des problèmes de colère se sentent coupables ou déçues par leur comportement. Elles peuvent aussi avoir une faible estime de soi et souffrir d'anxiété ou de dépression. éventail de problèmes de santé.
Il se peut que vous avez appris à éviter l'expression de colère comme mécanisme de défense parce que vous avez vécu des expériences néfastes avec la colère. Difficultés sociales ou en lien avec la timidité. Montrer ce type d'émotions lorsque l'on présente certaines difficultés sociales n'est pas évident.
Il est normal, par exemple, d'être plus en colère après une mauvaise nuit de sommeil. Cependant, une irritabilité extrême ou prolongée peut indiquer des problèmes physiques et psychologiques sous-jacents, tels qu'une infection, du diabète, de l'anxiété ou une dépression.
Le critère principal du TEI consiste en l'occurrence d'épisodes où la personne ne peut résister à ses impulsions agressives et qui mènent à des actes de violence dirigés vers autrui ou vers des objets.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
La boxe pour évacuer la colère
Le punching ball est, par ailleurs, un excellent défouloir !
En pratique, une crise de rage de temps en temps n'est pas bien grave. C'est plutôt la successsion d'états colériques qui est dangereuse. S'énerver une fois par mois se traduirait par un risque supplémentaire d'une crise cardiaque en plus par an.
La colère quant à elle induit une sensation forte localisée au niveau des bras et la peur plutôt dans la poitrine. Les chercheurs espèrent que leurs résultats pourront aider les médecins à mieux diagnostiquer et traiter certains troubles du comportement qui touchent aux émotions.
La colère émerge des interactions de plusieurs régions cérébrales : elle influe sur le niveau général d'excitation du système nerveux et les processus corporels automatiques, sur le contenu des sentiments, et chez l'homme, peut être amplifiée ou inhibée par le souvenir de situations analogues passées.
Les causes pouvant mener à ne plus supporter les gens sont variées, incluant la dépression, l'anxiété sociale et d'autres problèmes de santé mentale. La dépression et les troubles de l'humeur : La dépression est un trouble de l'humeur qui peut engendrer des sentiments négatifs envers les autres et soi-même.
La tristesse sans raison apparente peut être déroutante, surtout lorsque tout semble aller bien dans votre vie. Parfois, cette tristesse peut être le signe d'un trouble anxieux ou d'un stress chronique. L'anxiété peut se dissimuler derrière d'autres symptômes, tant mentaux que physiques.
La colère peut aussi être un signe d'autre chose, comme la dépression ou l'anxiété, ou le fait d'être victime d'intimidation. Il est important de prendre ces signes au sérieux. Il peut être utile d'en parler à ses amis, à ses parents, à son médecin ou à d'autres personnes en qui on a confiance.
Une émotion utile
« À l'origine, la colère nous permettait de nous défendre en cas d'agression, de remporter la lutte contre un adversaire ou de l'intimider », raconte le professeur de psychologie. Elle servait à briser les obstacles se dressant devant nous et menaçant notre survie.
la JOIE et le CŒUR ; la TRISTESSE et le POUMON ; la PEUR et le REIN ; le SOUCI, lié à la RATE et à l'ESTOMAC.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Baisser sa voix
Baisser le volume de sa voix et le débit de la parole. Laisser l'autre s'exprimer lui permet aussi de comprendre que vous lui laissez suffisamment de place dans la conversation et qu'il est écouté et peut être même compris.
Utiliser des techniques de communication assertive. La communication assertive permet d'exprimer ses pensées, ses émotions et ses besoins de manière claire, respectueuse et non agressive. Elle peut contribuer à désamorcer les conflits et à prévenir l'escalade de la colère.
Alors, quand faut-il agir ? Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Pour éviter que la situation ne s'envenime, un seul mot d'ordre : ne pas rester seul. Plusieurs structures peuvent vous aider à sortir de cette mauvaise période. Bouleversements physiques et hormonaux, choix d'orientation, quête d'indépendance, nouveaux rapports à l'autre, découvertes des injustices du monde …