Dans son enfance, Julien est maltraité par sa famille, ce qui entraîne une haine profonde chez lui et le transforme en un individu hypocrite. D'autre part, la ville est un espace maléfique où l'interaction entre le milieu et le personnage est incontestable.
Moralité L'éducation de Julien «hors la société » (livre 1, chapitre 17) lui a permis de posséder un vrai sens moral. On sent ici l'influence de Rousseau. Ce n'est qu'au contact de la société des hommes qualifiés de « canailles » ou « d'infâmes » qu'il s'est converti- en façade- aux mœurs corrompues.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Le registre épique se poursuit par la mention du combat intérieur de Julien : « L'affreux combat que le devoir livrait à la timidité (…) »). Mais il s'agit d'un combat particulier, celui de l'arriviste qui se fait un devoir de réussir ses projets.
Julien Sorel apparaît ainsi comme un héros romantique assez bien caractérisé, porté à la fois par la jeunesse, le déclassement, l'ambition et l'orgueil, le sentiment amoureux, l'apprentissage de soi et du monde avant de dresser sa propre statue de rebelle qui accomplit son destin tragique.
Stendhal prend de la distance avec son personnage, il se moque un peu de lui. Il est ironique et le trouve trop enfantin. Stendhal a toujours eu des rapports complexe avec ses personnages, il aime l'énergie et la jeunesse mais n'aime pas le côté enfantin, qui grossi. Julien en fait trop: « mortelle angoisse » (l.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Le caractère héroïque de Julien est conduit par son courage, mais aussi par son intelligence. Il est admiré, d'abord par M. de Rênal et ensuite par Mathilde qui estime qu'il possède « les hautes qualités qui peuvent valoir à un homme l'honneur d'être condamné à mort ».
La fascination pour Napoléon
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Furieux, Julien revient à Verrières et tire sur Mme de Rênal, qui n'a été que blessée. Bien que Madame de Rênal lui pardonne son geste, Julien est condamné à mort. Sa décapitation devrait être le point d'orgue dramatique de cet épilogue, mais Stendhal donne une autre tonalité à la fin de son roman.
Mais Julien Sorel est le représentant des classes pauvres à la conquête du monde. Pour lui il s'agit de deux conquêtes : la conquête de ses projets, de la fortune, du pouvoir et puis la conquête des femmes et par les femmes (Mme de Rênal et Mathilde de La Mole).
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Julien est décapité. Dans la voiture qui suit le corbillard, Mathilde garde la tête de Julien sur ses genoux (comme Marguerite de Navarre l'a fait pour son amant). Mme de Rênal, elle, meurt de désespoir trois jours après, en embrassant ses enfants.
Julien Sorel : héros du roman. Fils du propriétaire de la scierie de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.
Le milieu social auquel appartiennent les Sorel est celui de la petite bourgeoisie de province avec la particularité que ses membres revendiquent encore leur ancienne qualité d'ouvrier. Chez les Sorel, on compte beaucoup, on négocie tout avec la crainte irraisonnée de se faire voler.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Julien tente de la tuer. Malgré les tentatives désespérées de Mathilde pour le sauver, malgré Mme de Rênal même, seulement blessée, qui veut obtenir sa grâce du jury, Julien ne demande que la mort, qu'il accueille avec courage. Mathilde enterre la tête de son amant décapité, Mme de Rênal meurt trois jours après.
Madame de Rênal constitue le premier amour de Julien. Au chapitre 6, d'emblée leur préjugés respectifs s'effondrent. Non, le précepteur ne sera pas sévère pour ses enfants et non, Julien ne sera pas considéré comme un domestique. Les obstacles à leur rencontre sont levés.
Le roman raconte l'ascension sociale d'un jeune arriviste, Julien Sorel. Il rêve de se tailler une place de choix dans la société en endossant le Rouge de l'uniforme militaire, ou bien le Noir de l'uniforme clérical (l'armée et le clergé étant les deux moyens pour un jeune homme de petite naissance de s'élever).
Puisqu'elle porte le deuil en hommage de l'homme « le plus distingué de son siècle », si peut on conclure qu'elle cherche l'homme le plus distingué de son propre siècle (511).
15 » Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint ébloussiant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche. d'un air doux, 17 ce qui est peut-être pour lui le plus important.
Signification du titre La plus courante est que le rouge symbolise l'armée et le noir le clergé. Ainsi durant tout le roman, le protagoniste hésite entre l'armée et sa passion pour Napoléon, et le clergé, qui lui a permis d'effectuer ses études et a donc favorisé son ascension sociale.