A la suite d'une exposition à un bruit intense, on peut souffrir temporairement de sifflements d'oreilles ou de bourdonnements (acouphènes) ainsi que d'une baisse de l'acuité auditive. Cette fatigue auditive disparaît avec le temps si aucune nouvelle exposition au bruit ne survient.
On distinguera la surdité, l'hyperacousie, et les acouphènes. On retrouve évidemment les acouphènes, qui interviennent directement après une exposition prolongée à un niveau de bruit très élevé.
Le bruit constitue une nuisance très présente dans la vie quotidienne des français : 86% d'entre-eux se déclarent gênés par le bruit à leur domicile. Au-delà de la gêne, l'excès de bruit a des effets sur la santé, auditifs (surdité, acouphènes…) et extra-auditifs (pathologies cardiovasculaires…).
On considère que l'ouïe est en danger à partir d'un niveau de 80 décibels durant une journée de travail de 8 heures Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 130 décibels), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse. Elle peut conduire à une surdité, phénomène irréversible.
Lorsque l'oreille est exposée à un volume sonore excessif, un bruit brutal, des sons aigus, une durée d'écoute prolongée, ces cellules peuvent être abîmées, voire détruites. Elles ne sont pas réparables, leur destruction est donc définitive. Le seuil de danger pour l'oreille se situe à 85 décibels.
L'hyperacousie résulterait d'un dérèglement du schéma auditif neuronal suite à une lésion de l'oreille interne. Elle apparaît parfois après une exposition à un niveau sonore élevé. Cette pathologie se caractérise par un seuil de tolérance au bruit anormalement bas.
L'oreille se compose de trois parties : l'oreille externe et l'oreille moyenne assurent le transfert des ondes sonores à l'oreille interne, ou cochlée, qui transforme ce stimulus en message nerveux.
Le bruit provoque fatigue, problèmes d'audition temporaires ou définitifs, troubles digestifs, stress ou encore irritabilité chez les individus qui le subissent. Mais cela peut aussi être plus grave.
Surdité de perception : un problème d'audition plus grave
Surdité de perception cochléaire : quand une partie des cellules constitutives de l'oreille interne fonctionnent mal. En cause, la cochlée chargée de traduire le son perçu en information nerveuse ou les cellules ciliées pour la transmission des sons aigus.
Voici une petite astuce pour savoir si votre musique est trop forte: si la musique que vous écoutez avec vos écouteurs est encore audible quand vous tendez l'écouteur à bout de bras, la musique est trop forte et les risques de pertes auditives sont réels.
l'oreille interne renferme à la fois l'organe de l'équilibre, le labyrinthe, et la cochlée qui est l'organe de l'audition. Celle-ci abrite les cellules sensorielles ou cellules ciliées qui transforment le son en influx nerveux, transmis au cerveau par le nerf auditif.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Déficit auditif dû au bruit - 80 dB(A) seuil d'alerte pour l'exposition au bruit en milieu de travail.
Faire des pauses de 10 minutes toutes les 45 minutes lorsque l'on écoute de la musique avec un casque ou des écouteurs ; Faire également des pauses régulières lorsque l'on pratique une activité bruyante ; Lors des concerts ou en boîte de nuit, se tenir à distance des enceintes.
Pour se protéger du bruit, il est possible d'utiliser : Des casques anti-bruit (il existe des casques anti-bruit adaptés aux enfants) Des bouchons d'oreilles (à usage unique ou réutilisables, pour tous ou sur-mesure)
Les paramètres à prendre en compte pour évaluer la nocivité d'un son sont : - L'intensité sonore du son, - La durée d'exposition.
571-27 à R. 571-30 – Code de l'environnement). Indépendamment des niveaux d'émergence à respecter au domicile des voisins, les niveaux sonores maximums admissibles à l'intérieur de l'établissement sont de 105 dB(A) en tout point accessible au public (niveau moyen sur 10 à 15 minutes) et de 120 dB en niveau crête.
Un sinus préauriculaire ou fistule pré-hélicéenne est une malformation congénitale, décrite pour la première fois en 1864 par Van Heusinger, qui se traduit par la présence d'un petit trou au niveau de l'anti-hélix.
Trois petits os de l'oreille moyenne, les osselets, assurent la transmission des vibrations du tympan vers l'oreille interne : l'étrier (le plus petit os du corps humain, le plus interne, relié à l'enclume par une articulation), l'enclume et le marteau.
Le nerf auditif (ou vestibulo-cochléaire) est un nerf sensoriel formé de deux parties : le nerf cochléaire et le nerf vestibulaire. Le nerf cochléaire recueille dans l'oreille interne les informations auditives. Le nerf vestibulaire reçoit les informations concernant le maintien de l'équilibre.
L'hyperacousie est une sensation d'intolérance aux sons ou à des bruits présentés à un volume jugé tolérable par l'entourage. Une personne souffrant d'hyperacousie perçoit un son comme étant plus fort qu'en réalité. La personne peut rapporter qu'elle « entend trop » les sons quotidiens.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
L'hyperacousie est généralement causée par un traumatisme sonore, qu'il soit aigu comme lors d'une exposition ponctuelle et soudaine ou comportementale lors d'expositions répétées dans le temps. D'autres causes peuvent être à l'origine du trouble telles que l'anxiété, les migraines ou la présence d'acouphènes.