Colère du mari trompé qui oblige Julien à quitter verrières. Ce départ n'altère en rien l'amour profond que lui porte Mme de Rénal, et qui ne se démentira pas. Julien, lui, décide de se rendre au séminaire de Besançon.
Le roman raconte l'ascension sociale d'un jeune arriviste, Julien Sorel. Il rêve de se tailler une place de choix dans la société en endossant le Rouge de l'uniforme militaire, ou bien le Noir de l'uniforme clérical (l'armée et le clergé étant les deux moyens pour un jeune homme de petite naissance de s'élever).
Le modèle napoléonien a fondé ses valeurs : il s'agit d'être héroïque, courageux, de poursuivre gloire et conquêtes et de relever d'ambitieux défis. Julien n'oublie pas que c'est aussi un Bonaparte « pauvre encore » qui a su se faire aimer d'une femme plus riche que lui, Madame de Beauharnais.
Elle dit à son père qu'elle veut épouser Julien. Celui-ci donne alors un titre de noblesse au jeune homme ainsi qu'un poste de lieutenant. Il reçoit alors une lettre de Madame de Rênal qui accable Julien. Elle le dénonce comme un ambitieux immoral.
Chapitre 7 Le marquis envoie Julien en Angleterre, pour qu'il y fréquente l'ambassade de France. A son retour, il lui remet une décoration. Valenod, devenu maire de Verrières, en remplacement de M. de Rênal, vient à Paris et se fait présenter au marquis de La Mole.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Le héros du roman de Stendhal Le Rouge et le Noir, Julien Sorel, est un jeune ambitieux épris d'absolu et imbu de lui-même. Cherchant en toute occasion à jouer le rôle qu'il pense que l'on attend de lui, il sacrifie le bonheur de ceux qu'il aime, comme Madame de Rênal, à sa réussite personnelle.
Toujours déchiré entre les deux femmes, il choisit Mme de Rênal. En dépit de toutes les tentatives pour le faire acquitter, Julien est finalement guillotiné. Mathilde prend le deuil et l'enterre elle-même, tandis que Mme de Rênal meurt trois jours plus tard de chagrin.
Par la suite, la femme de chambre de Mme de Rênal, Élisa, révèle à Valenod la liaison entre sa maîtresse et le précepteur de ses enfants. Il s'empresse alors d'envoyer une lettre anonyme à M. de Rênal, ce qui le plonge dans la colère et le fait douter.
La plus courante est que le rouge symbolise l'armée et le noir le clergé. Ainsi durant tout le roman, le protagoniste hésite entre l'armée et sa passion pour Napoléon, et le clergé, qui lui a permis d'effectuer ses études et a donc favorisé son ascension sociale.
Julien a aussi des défauts car il vit dans un monde souvent hostile. Il doit affronter ce monde avec ses propres armes, et il est difficile de le trouver détestable. - Julien est mal entouré, il subit une maltraitance sans pitié pendant son enfance. - Il est à nouveau harcelé et battu au séminaire.
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Fils d'un charpentier de Verrières, il est anobli à la fin du roman. Un temps précepteur chez Monsieur de Rênal où il est l'amant de Mme de Rênal, il vit ensuite dans un séminaire avant de devenir secrétaire chez le Marquis de la Mole.
Julien Sorel est souvent considéré comme un héros romantique par excellence. Cela se ressent notamment dans les adaptations cinématographiques du roman.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Julien Sorel est caractérisé, depuis le début du roman, comme un homme de caractère ayant beaucoup d'ambition. Il se résigne à se séparer de sa famille modeste dont le père est charpentier pour pouvoir se lancer dans une vie bien plus « intellectuelle » et se consacre aux études et à la littérature.
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Le dernier paragraphe du roman évoque avec pudeur et simplicité la mort de Mme de Rênal. Ces quelques lignes qui clôturent le Rouge et le Noir tranchent avec la tonalité théâtrale qui précédait et éclipsent la douleur de Mathilde.
Le rouge et le noir vient alors parfaitement illustrer ses pensées sur l'amour. En effet, s'il a d'abord décortiqué l'amour, il fallait ensuite le mettre en scène en faisant un roman psychologique dans lequel chaque personnage pourrait développer sa propre perception de l'amour.
Autre personnage féminin du récit et deuxième conquête de Julien, Mathilde de la Mole est la fille du Marquis de la Mole, dont Julien est le secrétaire. Aristocrate, Mathilde a un tempérament fougueux et orgueilleux, qui rend sa relation avec Julien particulièrement houleuse.
Caractéristiques du héros romantique
Le héros romantique est un personnage sensible et émotif, qui ressent les choses avec intensité. Il est souvent mélancolique et rêveur, et sa sensibilité le met en marge de la société.
Julien Sorel est le troisième fils du « père Sorel », un charpentier aux allures d'ogre et à la voix de stentor.
Qui manifeste une prédominance d'idéalisme et de sentimentalité : Un penchant romantique pour la solitude. 4. Qui, par nature, touche la sensibilité et l'imagination, invite à l'émotion et à la rêverie, à l'expression des sentiments : Les sites romantiques de la vallée du Rhin.
Les couleurs rouge et noir seraient emblématiques d'une opposition politique et idéologique entre le libéralisme et le jésuitisme. Musset en fait une lecture plus littéraire : le rouge représenterait l'amour et la passion, le noir la violence et la mort.
Outre le réalisme, le personnage de Julien transmet les idées romantiques encore très présentes au XIXème siècle. Il est passionné, rêveur, amoureux… Ses aspirations entrent en conflit avec la réalité brutale du monde, notamment lorsque ses sentiments contradictoires le poussent à tirer sur son ancienne amante.