Verdun reste l'une des batailles les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale. L'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.
Le bilan humain de la Bataille de Verdun est très lourd: 163.000 morts ou disparus du côté français, 143.000 du côté allemand, 400.000 blessés dans les deux camps. Un véritable «enfer» décrit dans les lettres de combattants.
26Herr, l'artilleur, considère Verdun comme un véritable réceptacle d'artillerie dont la vulnérabilité est encore accentuée par la précarité de sa ligne de ravitaillement et l'isolement, au-delà de la vallée inondable de la Meuse, d'une partie du système défensif.
La bataille de 1916 prend fin après dix mois de combats intenses : elle a fait plus de 700 000 victimes : 305 000 tués et disparus et 400 000 blessés environ, avec des pertes presque identiques dans les deux armées adverses. Les combats autour de Verdun se poursuivent cependant jusqu'en 1918.
Le chef d'état-major des troupes allemandes Falkenhayn choisit donc Verdun en raison de sa vulnérabilité pour y engager la bataille et concentre l'artillerie au nord de la ville.
La bataille la plus meurtrière de la Première Guerre Mondiale. La bataille de la Somme est non seulement l'une des plus grandes opération militaire de la Première Guerre Mondiale, mais elle fut aussi la plus meurtrière. Cette bataille de plus de 4 mois fit plus d'1,2 million de morts, blessés ou disparus.
C'est également la bataille la plus longue de la Première Guerre mondiale et, bien qu'il ne s'agisse pas de la plus meurtrière, le bilan humain est très lourd : 163 000 morts pour la France ; 143 000 morts pour l'Allemagne.
Parallèlement, des thèses négationnistes instrumentalisent l'héritage de Pétain et servent une idéologie complotiste. En 1945, Philippe Pétain est reconnu coupable de haute trahison et d'intelligence avec l'ennemi. Il est condamné à l'indignité nationale, dégradé, privé des droits civiques et de toute décoration.
C'est ici qu'avec une fermeté tranquille, la France lui a répondu « on ne passe pas ». La formule « Verdun, on ne passe pas » devient la devise inscrite sur la médaille de Verdun.
Origine du nom
L'origine de ce nom ouvre à plusieurs hypothèses. Elle aurait été appelée auparavant via Inferior — nom dénaturé en via Infera, d'où rue d'Enfer —, par opposition à la rue Saint-Jacques, qui elle, était appelée via Superior.
Nivelle, le vrai vainqueur de Verdun.
Selon le spécialiste de la Première Guerre mondiale, si un telle importance a été accordée au fil des années au maréchal Pétain, c'est notamment pour éclipser Robert Nivelle. "Pétain a commencé à commander à Verdun du 25 février au 1er mai.
- Verdun est une bataille spéciale tout d'abord parce que les Français l'ont gagnée, et l'ont gagnée seuls. Ils ont combattu face-à-face contre les Allemands, et ont remporté la victoire. Evidemment, on ne s'en est pas rendu compte tout de suite, mais Verdun est la dernière grande victoire française.
Mais sachez qu'entre 1914 et 1918, personne n'appelait ces soldats 'les Poilus'. Eux-mêmes se surnommaient 'les hommes'. Un 'poilu', à l'époque, et même bien avant, désignait un homme courageux. Molière, dans Les précieuses ridicules, utilise l'expression 'être un brave à trois poils'.
Un poilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale. On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus.
En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805. Le terme « poilu » s'utilise et se diffuse par la presse et le public qui entendent souligner la bravoure de leurs soldats qui partent au front.
A Verdun, en 1916, il va imposer sa conception de la guerre: reculs tactiques, emploi massif de l'artillerie, refus des offensives inutiles. Et imposer sa légende. En mai 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises et redonne confiance aux troupes.
Mais la célébrité et la gloire sourient à Pétain lorsque les premiers journalistes sont autorisés à se rendre sur le front puisqu'ils font du commandant une véritable arme de propagande : il est présenté comme un homme avec des immenses talents militaires et ils lui donnent le surnom du héros de Verdun.
Montoire a posé les bases d'une collaboration entre le vainqueur et le vaincu. Soucieux de s'intégrer au nouvel ordre européen imposé par l'Allemagne, Philippe Pétain se montrait prêt à dépasser les conventions d'armistice, en entamant, notamment, la reconquête des colonies africaines passées à la dissidence gaulliste.
Les Allemands, enlisés dans le conflit, décident d'attaquer le 21 février 1916 la ville de Verdun, sous l'impulsion du Général Falkenhayn. C'est un pilonnage de près d'un million d'obus pendant plus de huit heures qui s'abat sur les tranchées françaises.
La diminution de la pression allemande sur Verdun, permet aux Français reprendre l'offensive afin de récupérer le terrain perdu depuis le 21 février. Le 24 octobre, les huit divisions commandées par le général Mangin se lancent à l'assaut et s'emparent des forts de Douaumont (24 octobre) et de Vaux (2 novembre).
La guerre de 1914-1918 a marqué les mémoires par l'ampleur des pertes : 18 % au moins des incorporés de l'armée française furent tués, soit 1,5 million de morts.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
Albert Fernand Séverin Roche (Réauville, 5 mars 1895 – Avignon, 14 avril 1939 ), est un soldat français ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale. Il est connu pour être le soldat français le plus décoré de cette guerre, avoir été blessé neuf fois et avoir capturé un total de quelque 1 180 soldats allemands.
Le matin du 23 janvier 1556, un violent tremblement de terre secouait la province chinoise de Shaanxi, considérée à l'époque comme le «berceau de la civilisation chinoise». S'il n'a duré que quelques secondes, on estime que ce séisme a tué sur le coup quelque 100.000 personnes.
L'Allemagne se dit «Bochie». Syn: Fritz (plus rare). Bonhomme n.m. Terme utilisé par les soldats pour se désigner eux-mêmes.