L'adoption par l'URSS de la doctrine de la coexistence pacifique s'explique par divers facteurs : changement du personnel politique en URSS (mort de Staline en 1953, remplacé par Khrouchtchev), émergence du tiers-monde et du mouvement des non-alignés (conférence de Bandung en 1955), fin des conflits armés en Corée ( ...
La coexistence pacifique, à nos yeux, c'est avant tout la possibilité des échanges, de leur maintien et de leur développement.
Cet accord entre le gouvernement soviétique et l'administration Kennedy, certes contraignant pour la future politique extérieure des États-Unis, permet au monde d'éviter un conflit militaire entre les deux puissances qui aurait pu mener à un affrontement nucléaire et à une Troisième Guerre mondiale.
Les causes de cette détente s'expliquent par des facteurs multiples : politiques, économiques, techniques, stratégiques. Les unes sont d'ordre interne et d'ordre externe, les autres sont inhérentes à l'évolution des deux blocs et à la diplomatie des États-Unis et de l'Union soviétique...
L'expression coexistence pacifique est employée pour la première fois par Lénine pendant la Nouvelle Politique Économique (NEP). Elle sera reprise par Nikita Khrouchtchev en 1953. Elle exprime la nécessité pour les capitalistes et les communistes de vivre en paix sans exclure les compétitions entre les deux systèmes.
À partir de 1955, Nikita S. Khrouchtchev, le nouveau Premier secrétaire du PCUS, développe une politique de coexistence pacifique.
38Le concept de coexistence pacifique initié par Staline, mis en œuvre par Khrouchtchev dans le courant des années cinquante, a été progressivement affiné par la suite.
Historique. Formulée dès 1952 par Staline, elle est reprise par Malenkov en 1953 puis dans le discours de Nikita Khrouchtchev en 1956, premier secrétaire du Parti, au XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique.
Ayant frôlé la guerre nucléaire, les États-Unis et l'URSS ont tiré les conséquences de la crise de Cuba. Cet affrontement entre les deux Grands a en effet introduit dans la guerre froide une sorte d'armistice.
De 1963 à 1975 les deux grands s'affrontent dans des conflits qualifiés de périphériques, comme la guerre du Viêt Nam, car l'affrontement est indirect. Cependant, dans le même temps, des accords bilatéraux sont signés pour limiter la course aux armements. C'est une période de détente|dégel.
Le concept de « coexistence pacifique » sera d'ailleurs mis à l'épreuve au fil des ans, notamment par l'érection du mur de Berlin, en 1961, et surtout la crise des missiles de Cuba, en 1962.
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
L'angoisse causée par la gravité de la crise de Cuba, mais aussi la forte croissance économique mondiale sont les causes de la Détente. C'est à dire une diminution des tensions entre les deux camps et un début de rapprochement.
La détente désigne le plus souvent la phase, pendant la guerre froide, des relations Est-Ouest qui commence au début de 1963, après la crise des missiles de Cuba, et s'achève en 1979-1980 avec l'invasion soviétique en Afghanistan et l'arrivée de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
C'est ce que Churchill veut signifier lorsqu'il dit en 1946 qu'"un rideau de fer s'est abattu en Europe". Ce rideau de fer marque la séparation idéologique entre deux courants. Le bloc soviétique ou bloc de l'Est est l'ensemble des pays de l'Europe de l'Est conduit par l'URSS.
Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne vaincue est amputée de vastes territoires à l'est de la ligne Oder-Neisse puis divisée en 4 zones d'occupation contrôlées par les Soviétiques à l'est, les Britanniques, les Américains et les Français à l'ouest.
Le traité SALT 1 en 1972 est le premier traité signé sur la limitation des ogives nucléaires entre les États-Unis et l'URSS, qui signent également des accords commerciaux.
La guerre froide en Europe provoque une véritable scission du Vieux Continent. L'est de l'Europe est sous domination soviétique. Pour stopper l'avancée du communisme et aider à la reconstruction, les États-Unis lancent le plan Marshall, qui consiste en une importante aide financière et logistique.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
En effet, la crise des missiles de Cuba incarne le point d'orgue des tensions de la guerre froide entre le bloc de l'Ouest (États-Unis) et celui de l'Est (URSS) lorsque les avions-espions américains découvrent 4 missiles balistiques à Cuba.
Durant les six dernières décennies, malgré les épreuves des aléas internationaux, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, en tant que norme ouverte et inclusive du droit international, ont incarné l'essence des valeurs que sont la souveraineté, la justice, la démocratie et la légalité.