Leur théorie est que si les hommes sont la force d'une nation et que leur nombre augmente, la production suivra et le pays n'en sera que plus puissant. Ce qui revient à dire que la croissance démographique est un facteur permissif de la croissance économique.
En effet, à court terme, un plus grand nombre d'enfants représente une charge pour leur famille et plus largement pour la société. Mais à plus long terme, une fois parvenus à l'âge adulte, ils peuvent inverser le ratio entre actifs et inactifs et participer ainsi au décollage économique du pays.
Les pays en voie de développement supportent l'essentiel de cette croissance. La croissance démographique provoque une hausse des besoins humains (énergie, nourriture, services, etc.) dont la satisfaction engendre des problèmes environnementaux et sociaux.
La croissance démographique soulève un autre défi : celui d'une meilleure gestion des ressources afin d'assurer un développement durable pour l'ensemble de la planète. En effet, la consommation d'eau, d'énergie et de nourriture sera multipliée par deux d'ici 2050.
Tout d'abord, la croissance de la population (surtout de la population active) a favorisé l'industrialisation, ayant pour conséquence à la fois de stimuler l'activité économique et d'accroître le niveau de vie de nombreux pays.
Aujourd'hui, la croissance démographique rapide, provoquée par un taux de fécondité élevé et durable, est associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d'éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle qui restent élevés.
Ce ralentissement est dû à la baisse des naissances conjuguée à la hausse des décès. Le fléchissement de la fécondité explique en grande partie la baisse des naissances, accompagné d'une diminution du nombre de femmes de 25 à 34 ans.
« Le taux de fécondité élevé est un problème de santé publique » explique-t-il, en particulier pour les femmes dont les grossesses sont espacées de moins de deux ans, ce qui les affaiblit et les rend vulnérables aux maladies.
Une forte croissance démographique est bénéfique pour un pays car il faut construire des hôpitaux, des écoles, des logements, il faut développer l'agriculture pour nourrir la population, etc. Cela crée des emplois et de la richesse.
Dans ces espaces, la croissance démographique ne s'explique pas simplement par un processus de diffusion urbaine, mais par l'avènement de nouvelles fonctions territoriales pourvoyeuses d'emplois et de richesse économique. Le tourisme en est un des exemples majeurs.
Comment est-ce que l'augmentation de la population peut être un avantage pour le monde ? Cela permet de diminuer la pauvreté, d'améliorer notre niveau de vie, et notre longévité en rendant possibles des technologies avancées.
Dans un avenir peut-être proche, le nombre de réfugiés de l'environnement pourrait augmenter de façon spectaculaire en raison de facteurs climatiques menant à l'érosion des sols, du réchauffement planétaire avec ses conséquences sur les territoires et les océans, de la pollution de l'eau, etc.
Pour limiter la croissance de la population mondiale, il y aurait une solution à la fois simple et complexe: lutter contre la pauvreté et réduire les inégalités sociales.
Ainsi, la raison fondamentale pour laquelle la croissance est si importante du point de vue du développement s'explique non seulement par le fait qu'elle permet d'engendrer une économie plus grande en soi, mais aussi, en théorie tout du moins, d'accroître la production, et donc de générer davantage de croissance future ...
Question d'origine : Quels sont les avantages et les inconvénients de par l'augmentation de la population mondiale ? Aucun avantage. Inconvénients : surpopulation, pollution, épuisement des ressources, économie impitoyable, trop de compétitivité dans tous les domaines, pauvreté, névroses …
De multiples raisons expliquent la baisse du taux de fécondité. L'intégration des femmes dans le marché de l'emploi retarde l'âge auquel elles ont leur premier enfant. La hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches limite d'autant le développement d'une famille nombreuse pour des raisons de coûts trop élevés.
Le changement du comportement démographique (« transition démographique ») fait passer les sociétés d'une situation traditionnelle de forte natalité et forte mortalité à une situation moderne de faible natalité et faible mortalité. Au cours de cette transition, la croissance démographique peut devenir très rapide.
« La démographie est une science ayant pour objet l'étude des populations humaines, et traitant de leur dimension, de leur structure, de leur évolution et de leurs caractères généraux envisagés principalement d'un point de vue quantitatif. »
Une diminution qui peut être expliquée par nombre de facteurs : l'intégration des femmes dans le marché du travail, la hausse des prix de l'immobilier dans les pays riches, un meilleur accès aux soins, à la contraception et à l'éducation dans le monde, ou encore la crise du coronavirus qui a accentué la tendance.
Une décroissance démographique, un déclin démographique, ou, plus anciennement, une dépopulation, est, pour une zone ou un pays donné, une situation dans laquelle le nombre d'habitants diminue.
La population n'a pas diminué en 2023
Cette baisse n'a pas entraîné de diminution de la population, parce que les décès restent moins nombreux que les naissances, leur nombre ayant aussi diminué entre 2022 et 2023, de presque autant que les naissances, passant de 675 000 à 638 000.
La majorité de la population mondiale vivant aujourd'hui dans des pays en développement, leur accession aux modes de consommation des pays riches ne peut qu'entraîner une dégradation massive de l'environnement, dégradation tellement importante et irréversible que même s'ils décidaient demain de protéger leur ...
Malthus était parfaitement conscient du pouvoir d'attraction des biens de consommation et de leur influence sur les comportements humains, au point que le désir de posséder des biens non alimentaires pourrait freiner la croissance de la population et l'ajuster à l'évolution du volume des subsistances.
État d'un pays caractérisé par la médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une faible consommation alimentaire, à laquelle s'ajoutent des problèmes de malnutrition et de famine, une faible espérance de vie, un taux encore élevé d'analphabétisme), auquel on peut fréquemment associer une forte croissance ...