"Le nerf est très long et surtout il bouge avec les différents mouvements que nous faisons. Un nerf a une longueur donnée qui lui permet une certaine souplesse, ça coulisse un peu comme un trombone va coulisser sur un instrument de musique. Et selon la position, le nerf va être plus ou moins comprimé.
La première position à privilégier, c'est la position sur le dos, avec les genoux surélevés. Cette position est également appelée la position de l'oreiller. Glissez un oreiller sous votre cuisse et votre genou pour le tenir légèrement surélevé et en légère flexion pendant toute la nuit.
Dans le cas où la cruralgie est causée par une infection ou une tumeur, les douleurs deviennent de plus en plus intenses, et surviennent au repos ou au cours de la nuit. Elles peuvent aussi s'accompagner de fièvre.
La douleur chronique est éprouvante à vivre et parfois mal comprise par l'entourage. De plus, le temps que met la douleur à disparaître est parfois impossible à prévoir. Cette incertitude est également difficile à supporter.
Faires des séances d'ostéopathie afin de diminuer la douleur et permettre au corps de retrouver une mobilité normale. Rester actif et continuer à bouger (avec de la marche par exemple), il ne faut surtout pas rester aliter. 90% des cruralgies guérissent très bien sans opération entre 6 et 8 semaines.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
Pour soulager la douleur, il est utile de placer du chaud (une poche de chaud réutilisable est l'idéal), sur la région lombaire, dans le but de détendre la musculature para-vertébrale. Vous pouvez également utiliser l'électrothérapie comme antidouleur pour soulager la cruralgie.
Les causes de la cruralgie sont variées : tassement vertébral, infection, arthrose, hernie discale, hématome, tumeur… « Dans les cas les plus courants, le traitement de la cruralgie passe par une prise en charge de la douleur. La chirurgie est parfois nécessaire.
Avec l'âge, ou lors d'un trauma, les fibres peuvent se fragiliser et parfois même se fissurer, laissant échapper le noyau central. C'est ça la hernie. Le noyau peut alors venir comprimer ou irriter les racines nerveuses, et cette compression va causer des douleurs le nom du trajet du nerf, ici le nerf crural.
«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Examen(s) d'imagerie
La radiographie du rachis lombaire de profil et de face vont permettre d'obtenir une vision d'ensmble de rachis lombaire. Le recours à une IRM et/ou un scanner du rachis lombaire est nécessaire pour identifier une compression du nerf crural par une hernie ou un canal lombaire rétréci.
Si vous souffrez de douleurs au niveau du dos et des cervicales, nous vous recommandons de choisir un matelas en mousse à mémoire de forme (ou mousse viscoélastique). Ils sont conseillés pour réduire les problèmes de dos et sont très efficaces.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Une intervention chirurgicale est indiquée rapidement si les douleurs sont majeures, insomniantes, si la marche devient difficile, pour diminuer le plus possible le risque de séquelles douloureuses ou paralysante.
La plupart du temps, le médecin généraliste est à même de diagnostiquer et traiter la cruralgie. Parmi les spécialistes prenant en charge cette maladie, il faut citer avant tout les rhumatologues, des neurologues et médecins rééducateurs (MPR).
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
La chiropraxie est le traitement de choix d'une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l'origine de la douleur (une hernie discale n'est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire). La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle.
"Sciatique" et "cruralgie" sont des névralgies (névralgie = maladie des racines ou du tronc d'un nerf). La "sciatique" traduit la souffrance du tronc ou des racines des racines ou du nerf sciatique ou la "cruralgie" traduit la souffrance du nerf crural (encore appelé fémoral).
La douleur nerveuse sur le devant et l'intérieur de la cuisse : la cruralgie. Le nerf crural prend son origine au niveau des lombaires et traverse le bassin. Il en ressort à l'avant en passant sous l'arcade crurale. Il descend le long de la cuisse pour se charger de l'innervation de plusieurs groupes musculaires.
Il prend naissance au niveau du muscle grand psoas et se termine au niveau du trigone fémoral à la face interne de la cuisse où il se divise en une dizaine de branches. Le nerf fémoral permet la flexion de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe.
Souvent, les douleurs dans cette zone du corps correspondent à une lésion musculaire liée à la pratique sportive. Il existe plusieurs stades de gravité des atteintes musculaires : dans l'ordre croissant, la courbature, la crampe, l'élongation, le claquage et la rupture musculaire.
Le nerf crural passe par l'arcade crurale, se prolonge le long de la cuisse et se divise en plusieurs branches pour innerver la peau, les différents muscles, le genou, une partie du mollet, la cheville et le pied.
Les causes possibles d'une douleur à l'aine
Les douleurs inguinales sont généralement d'origine traumatique, musculaire ou articulaire ; une inflammation peut aussi être en cause. Parfois, ce symptôme est aussi secondaire à une pathologie des voies urinaires ou digestives.