En réaction, celles-ci réduisent leur production et leurs investissements. Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
La déflation provoque en effet des réactions attentistes de la part des agents économiques qui se révèlent particulièrement néfastes pour l'économie : D'une part, la baisse régulière des prix incite les ménages à reporter leurs décisions d'achats dans l'attente de nouvelles chutes de prix.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
2) AVANTAGES
– L'inflation profite aux emprunteurs car elle allège leur dette. (c'est vrai pour les entreprises comme pour les particuliers) – Les entreprises voient leur chiffre d'affaire augmenter. – L'inflation masque la baisse du pouvoir d'achat, ce qui maintient la paix sociale.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation.
la globalisation des échanges et l'internationalisation des chaînes de valeur avec un nivellement des coûts de production au niveau mondial ; la hausse de l'épargne (vieillissement des populations des pays industrialisés, épargne de précaution dans les pays émergents).
Symétriquement, la déflation alourdit le poids réel des dettes : la valeur des dettes passées augmente car la quantité de monnaie qu'elles représentent correspond à un pouvoir d'achat plus important. Elle équivaut donc à un transfert de richesse des débiteurs vers les créanciers.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
En cause notamment : des anticipations d'inflation autoréalisatrices liées au contexte japonais et une faiblesse de la consommation privée.
La création monétaire se fait principalement par les emprunts effectués par les particuliers et les entreprises auprès des banques. Contrairement à ce qu'on peut penser, les crédits accordés par les banques ne sont pas financés par l'épargne des autres clients de la banque.
Ce sont les banques centrales (FED, BCE,…) qui "fabriquent" l'argent. Les monnaies fiduciaires (billets et pièces) leur appartiennent et c'est eux qui se chargent de la mettre en circulation (à travers les banques privées).
Parfois même les marchandises à troquer n'avaient pas la même valeur. Il fallait alors trouver une solution pour que tout le monde puisse être satisfait. C'est à ce moment-là que l'argent a été inventé. Avec l'apparition de l'argent, ou plus précisément de la monnaie, les limites du troc n'existent plus.
Placer sur un livret bancaire
Il ne s'agit pas de la recommandation la plus attractive et pourtant, économiser ces 100 euros est certainement la meilleure chose à faire. L'investissement démarre toujours avec un capital de départ. Cela permet de diluer le risque et maximiser ses gains futurs.
Pour investir 100 000 euros en 2022, l'assurance-vie est le placement le plus recherché. L'assurance vie individuelle offre l'avantage de récupérer intégralement le capital que vous avez investi, c'est le principe du fonds en euros.
Livret A, LDDS et LEP
Les livrets d'épargne réglementée offrent plusieurs avantages. Ils sont sécurisés, défiscalisés, et leur liquidité est totale. Vous pouvez retirer les fonds à tout moment. Au 1er février, les plafonds de ces placements atteignent 22 950 € pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
L'inflation fait monter les taux obligataires et peut mettre les sociétés cotées en difficultés si elle est trop rapide. Les entreprises voient parfois leurs coûts augmenter sans être capables de répercuter tout de suite ces hausses dans leurs tarifs. Cela fait baisser leurs marges.
Il est une autre conséquence directe de la hausse des prix à la consommation : l'augmentation des recettes fiscales de l'État. La TVA, par exemple, s'applique à hauteur de 20 % du prix d'un produit manufacturé. Si un produit se vendait 100 euros en 2020, il rapportait 20 euros aux caisses de l'État.