Cette flambée s'explique d'abord par une baisse de production due à la diminution du nombre de producteurs (- 4,1 % en 2021), contraints de mettre fin à leur exploitation du fait justement de la faiblesse du prix du lait. À LIRE AUSSI >>> Bientôt un chèque alimentaire pour certains consommateurs ?
Pourquoi le beurre pourrait-il manquer ? Cette possible pénurie est due à différents facteurs, à commencer par la baisse de la production de lait dans l'Hexagone. « On produit moins de lait chaque année en France, donc il y a moins de matière grasse », a expliqué Dominique Schelcher.
Il en ressort que le prix au kilogramme atteignait 7,55 euros en 2021, contre seulement 5,27 euros dix ans auparavant, en 2011. On peut s'attendre à une hausse du prix en 2022 liée notamment à l'inflation.
On rappelle qu'en France c'est la grande distribution qui fixe les prix d'achat des produits alimentaires. Elle les fixe le plus bas possible. Les industriels répercutent ensuite vers les exploitants et producteurs, qui fournissent la matière première.
Il y a beurre et beurre
On trouve en Suisse, 2 grandes appellations pour le beurre : le beurre de table, composé uniquement de crème de lait, il est idéal sur les tartines du déjeuner et le beurre de cuisine, d'un goût plus prononcé qui contient jusqu'à 10% de crème de petit-lait.
Le beurre de Tourage est principalement utilisé pour préparer deux sortes de pâte feuilletée. La pâte feuilletée utilisée pour tous les feuilletages hors viennoiseries, à base de farine, d'eau, de sel et de beurre. Et la pâte levée feuilletée qui permet la réalisation de toutes les viennoiseries.
Reflets de France - Beurre d'Isigny doux de baratte
Le beurre d'Isigny doux de baratte signé Reflets de France fait partie des meilleurs beurres ayant le label d'Appellation d'origine protégée.
Les prix ont été orientés à la hausse, une hausse qui s'est accélérée au fil des semaines. Entre la semaine 10 et la semaine 38 (fin septembre), le prix du beurre a ainsi progressé de 64 % en France, ce qui représente 2 806 €/t supplémentaires.
Beurre Gastronomique Doux
Existe en plaquette 125g, 250g, 500g.
Après l'huile de tournesol, le beurre. Les stocks n'ont jamais été aussi bas, ce qui fait craindre une pénurie et une envolée des prix. En cause, une diminution de la production de lait engendrée par l'inflation et la sécheresse de cet été.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
En cause, la hausse du prix de la pâte à papier, la matière première qui sert à fabriquer ces deux produits.
Matière grasse par excellence, le beurre peut en contenir pas moins de 80 % contre 16 % d'eau : c'est le cas du beurre gastronomique, particulièrement crémeux et aliment prisé des professionnels de la cuisine.
Un lait de vache naturel, la base d'un beurre de qualité
Pasteurisé à une température de 75 ° pendant 15 secondes, le lait est ensuite écrémé, une opération qui consiste à séparer la crème du petit lait. C'est avec la crème du lait qu'est fabriqué le beurre.
Ce produit au lait cru se conserve moins longtemps qu'un beurre pasteurisé : 2 à 3 semaines contre 2 à 3 mois. Par contre, les fins gourmets le trouvent plus aromatique et riche en goût. La crème pasteurisée est chauffée à 90° pendant 15 à 20 secondes.
Le réchauffement climatique a des conséquences bien concrètes sur l'alimentation et notamment sur le lait. Déjà à un niveau très élevé, le prix de ce produit devrait encore augmenter. En cause, la sécheresse historique que traverse la France et qui impacte la production d'herbe nécessaire pour nourrir les vaches.
Du prix du lait dépend dans une large mesure le revenu d'un très grand nombre d'agriculteurs. Une réglementation complexe régit le marché du lait et des produits laitiers et des sommes importantes sont dépensées chaque année par les pouvoirs publics pour l'application de cette réglementation.
Le beurre est apparu avec la domestication des vaches il y a 10 000 ans. Vers 4500 ans avant J. -C., les Sumériens apprennent à le baratter, en battant la crème prélevée sur le lait. Les Romains, rebutés par ce produit, s'en servent plutôt comme crème de beauté, pour adoucir la peau, ou masser leurs cheveux.
Le lavage du beurre permet de retirer tous les résidus de babeurre ainsi que le petit goût acide de la crème tournée. De plus, un bon le lavage favorise une meilleure conservation du beurre.
Optez pour du beurre cru, qui est issu d'une crème qui n'a pas été pasteurisée. Plus riche en goût, il est cependant plus fragile et se conserve maximum 3 semaines. Privilégiez le beurre biologique, qui provient d'un lait qui ne contient pas (ou peu) de résidus de pesticides et d'antibiotiques.
Incroyable beurre cru normand, doux ou demi-sel, que celui de la ferme de la Martellerie, en Haute-Normandie. Issu de lait de vaches Jersiaises, il développe de très agréables notes végétales (6,90 € les 250 g). Taka & Vermo : 61 bis, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris.
Le beurre d'érable
Sans matière grasse, ni produits laitiers, le beurre d'érable est riche en sels minéraux, en potassium et en magnésium et constitue une véritable alternative au beurre, saine et gourmande.
Le plus plébiscité, le beurre AOP Charentes-Poitou “Beurre de Surgères”, Le beurre d'Isigny de Ste Mère, Le beurre de Bretagne de la marque Leclerc, A tester aussi pour manipuler la margarine (certains centres ne proposent que ça), la margarine “spécial feuilletage” de chez Métro.
Le beurre doit contenir 82 % de matières grasses (80 % pour les beurres salés ou demi-sel), le reste étant composé d'eau (16 % maximum), de caséine (protéines du lait), de lactose et de sels minéraux.
Le beurre est un corps gras qui contient 82 % d'acides gras, principalement des acides gras saturés (60%). Ces derniers auraient une influence sur l'augmentation du LDL-cholestérol (mauvais cholestérol). Ainsi ils favoriseraient les maladies cardiovasculaires. Le beurre est une bonne source de vitamine A.