On l'a dit, la dévaluation monétaire a pour objectif d'aider un Etat à améliorer sa compétitivité. Cela est possible dans la mesure où, grâce à la baisse de la valeur de la monnaie, le prix des biens exportés et importés est directement impacté.
La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
Une dévaluation a pour but : de remettre de l'ordre dans les valeurs respectives des monnaies afin de faciliter les échanges commerciaux internationaux (clients et fournisseurs savent alors qu'elle est la valeur réelle de la monnaie dans laquelle leurs échanges sont facturés)
Une dévaluation est une réduction décidée par les autorités monétaires d'un pays de la valeur d'une devise par rapport à une autre valeur de référence. Dans la pratique, une dévaluation a lieu lorsque la banque centrale décide d'abaisser le taux de change de la devise par rapport à une référence.
Une décision politique peut ainsi faire chuter (dévaluation) ou au contraire accroître (réévaluation) une devise par rapport à une autre. La dépréciation résulte, elle, de la loi de l'offre et de la demande.
La chute de la monnaie unique est l'effet de causes multifactorielles : l'inflation, les craintes de récession, la guerre aux portes de l'Europe. L'inflation galopante qui touche les secteurs de l'énergie, les matières premières, se double en effet d'une croissance ralentie.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.
Différentes causes sont possibles : récession, déficit commercial ou émission de monnaie par la Banque centrale. Une monnaie connaît aussi une dévaluation lorsque les autorités monétaires décident d'abaisser son taux de change par rapport à une référence (une monnaie étrangère comme le dollar, par exemple).
Comme tout marché concurrentiel, le marché des changes est régi par la loi de l'offre et de la demande. C'est à dire, en simplifiant, plus une monnaie est demandée dans les échanges internationaux, plus son cours (donc sa valeur) augmente.
Dans la théorie classique, cependant, les effets favorables d'une dévaluation ne sauraient être que de courte durée : l'entrée nette de devises résultant de la dévaluation doit nécessairement provoquer un accroissement de la masse monétaire; cet accroissement doit entraîner une élévation des prix domestiques et ...
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
Ces incertitudes autour des pays européens expliquent en grande partie la chute de l'euro. L'effet de l'inflation sur le cours de l'euro est, quant à lui, plus complexe à décrypter. En théorie, lorsqu'un pays connaît de l'inflation, on considère que sa devise se « dilue » et perd de sa valeur.
Une baisse qui accélère l'inflation
Début 2022, deux événements font vaciller la monnaie unique. D'abord l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, puis l'annonce, aux États-Unis, d'un plan de relance massif de l'administration Biden en mars 2022, certes réduit depuis.
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
La monnaie forte limite la hausse des prix. Elle diminue le coût du crédit car les taux d'intérêt sont faibles autant que l'inflation est faible. Elle réduit le coût des investissements à l'étranger. En effet avec une monnaie forte les acquisitions à l'étranger reviennent moins chère.
La masse monétaire et les taux d'intérêt sont deux facteurs majeurs qui affectent la demande d'une devise. Chacun peut être contrôlé par les gouvernements et leurs banques centrales, qui les utilisent comme des outils pour manipuler leur économie et leur devise nationale.
Toutefois, il y a un hic. Une monnaie forte handicape les exportations, devenues coûteuses pour des partenaires à monnaie faible. La production locale va perdre en compétitivité face aux importations, moins chères. Les entreprises perdent des parts de marché et certaines vont même envisager de se délocaliser.
En réaction, celles-ci réduisent leur production et leurs investissements. Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits.