L'institution de la monarchie était donc populaire parce que la reine elle-même était très populaire. Mais les prochains mois seront décisifs pour déterminer si la fidélité de l'opinion vis-à-vis de la monarchie tenait de l'attachement à la personne d'Elizabeth II, ou de la satisfaction réelle vis-à-vis de ce système.
Enfin, la stabilité de l'indéboulonnable famille royale apparaît comme un symbole rassurant, intemporel, dans un monde de plus en plus anxiogène. La reine Elisabeth II, 93 ans, en fonction depuis 67 ans, a traversé la guerre, et toutes les tempêtes durant son règle.
C'est la représentante du Commonwealth, grand réseau d'Outre-Mer qui permet au pays, si on utilise une expression pugilistique, de boxer en-dehors de nos frontières et au-delà de son poids. Plus basiquement, elle est chef de la religion anglicane, et des armées.
La famille royale fait partie du Soft Power britannique, c'est-à-dire, la "capacité d'un État à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur par un ensemble de moyens autres que coercitifs", définit le site Vie Publique.
Qu'est-ce qui explique l'attachement des Britanniques à leur monarchie? En 2015, on peut peut-être avancer comme première raison l'idée que la famille royale est, et reste, au dessus de la mélée du monde politique. La monarchie a une valeur de permanance et de symbole de la nation que n'aurait jamais un président.
À la suite du décès d'Elizabeth II, le 8 septembre dernier, Charles III est devenu le nouveau roi d'Angleterre. S'il ne pouvait exercer ses fonctions royales, ce dernier serait alors remplacé par les princes Andrew et Harry et non par la princesse Anne, en raison des règles de succession.
La fin de son règne fut notamment marquée par le Brexit, la pandémie de Covid-19 ainsi que le départ de son petit-fils, le prince Harry, de la famille royale, qui provoqua des tensions. La mort de la reine entraîne l'accession au trône de son fils, le monarque actuel Charles III.
"La plupart du temps, les membres de la famille royale portant le titre de SAR Son Altesse Royale le Prince ou la Princesse n'ont pas besoin d'un nom de famille, mais si à un moment ou à un autre il leur est demandé (comme pour un mariage), alors ce nom sera Mountbatten-Windsor", indique le site de la famille royale.
Le monarque a le pouvoir de nommer des Lords pour siéger au Parlement, mais ce pouvoir n'est exercé que sur l'avis des ministres du gouvernement. Le roi confère aussi personnellement les titres de chevalier, qui décorent ceux qui ont apporté une contribution notable à la société britannique, dans tous les domaines.
La famille royale ne peut pas manger de fruits de mer
De peur d'avoir une intoxication alimentaire en plein voyage officiel...
En effet, un sondage Odoxa - Backbone réalisé pour le Figaro montre que la reine Elizabeth est très populaire, atteignant 85% de bonnes opinions. En général, 7 Français sur 10 ont une bonne opinion de la famille royale. S'ils ne lui vouent pas un culte, ils l'apprécient donc.
Fidèle à la devise de Disraeli adopté par la famille royale - « never explain, never complain » (ne jamais s'expliquer, ne jamais se plaindre) -, elle fut une grande muette, aux discours publics policés par le Cabinet et à la parole privée toujours préservée.
Une grande partie de la richesse de la famille royale britannique provient donc de terres, de palais, de bijoux et d'investissements hérités, mais la monarchie est également financée indirectement par le peuple britannique par le biais d'une subvention souveraine émise en une somme forfaitaire par le Trésor.
La reine percevait 25% des revenus du Crown Estate. C'est ce que l'on appelle la “Sovereign Grant”, ou “dotation royale”. Les 75% restants vont au Trésor britannique. Pour l'année 2020-2021, la dotation a atteint 86,3 millions de livres sterling ( 103,5 millions d'euros ).
La famille royale perçoit 25 % des revenus du Crown Estate (Sovereign Grant) et les 75 % restants sont versés au Trésor britannique. Le dernier Sovereign Grant versé à la famille royale s'élevait à environ 120 millions de dollars.
Martin prend la première place
Selon filae.com, le nom Martin est un nom de baptême très fréquent, il vient du nom latin martinus, popularisé par l'évêque de Tours, Saint Martin, évangélisateur.
Élisabeth Alexandra Mary est le premier enfant du prince Albert, duc d'York (futur George VI) et de son épouse, Elizabeth Bowes-Lyon.
Si vous rencontrez la reine Elizabeth II, vous l'appellerez « majesté » ou « ma'am » (contraction de madame à prononcer maham), mais ce n'est pas le cas de tout le monde… En privé, la reine possède de nombreux surnoms : Liz, Lizzie ou encore Shirley Temple par le Roi Edouard et « Granny » par ses petits-enfants.
En réalité, ils respectaient simplement le protocole. L'auteure raconte ainsi : "Les couples aristocratiques ont toujours eu des chambres séparées. Cela évite d'être dérangé par des ronflements ou par des mouvements de jambes un peu brusques. Puis quand on se sent à l'aise, on peut parfois partager sa chambre.
Elle est chef du Commonwealth de 54 pays.
La reine fait de son rôle de chef du Commonwealth une priorité tout au long de son règne, assistant à presque toutes les Réunions des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth et réalisant de nombreux déplacements dans tout le Commonwealth.
« […] la reine est chef des armées et elle nomme le Premier ministre issu de la majorité parlementaire. Elle est également chef de l'Église anglicane et entérine la nomination des prélats. Elle peut s'opposer à des lois, accepter ou refuser la dissolution du Parlement.
Louis de Bourbon (« Louis XX »), l'actuel prétendant. Voici l'ordre de succession légitimiste (et théorique) au trône de France. L'actuel prétendant est S.A.R. Louis de Bourbon, duc d'Anjou, né en 1974, qui serait appelé « Louis XX » s'il était « roi de France ».
L'impossibilité du lien. Rien à faire, adulée par les Britanniques, la princesse n'arrivait pas à s'attirer les faveurs de sa belle-mère, difficile à apprivoiser. La reine Elizabeth, pourtant rompue à l'exercice des mondanités, détestait leurs conversations. Elle en sortait "drainée et confuse".
Après une vie passée à attendre, le prince Charles, 73 ans, souvent mal aimé et mal compris, a été officiellement proclamé roi samedi lors d'une réunion du Conseil d'accession à Londres, à un âge généralement plus propice à la retraite qu'aux grandes réformes.