Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
La France a besoin de 3,9 millions de travailleurs étrangers selon le MEDEF. Le patron du MEDEF a mis en garde contre la pénurie de main-d'œuvre en France et donc de la nécessité de l'immigration de travail. Selon lui, l'économie française devra « massivement » compter sur les travailleurs étrangers.
renforcer l'efficacité des contrôles aux frontières, grâce à des moyens mis à disposition de l'agence Frontex, harmoniser la politique de l'asile, créer un partenariat global avec les pays d'origine et de transit favorisant les synergies entre les migrations et le déve- loppement.
36 % d'entre eux se sont installés en Europe pour des raisons familiales, 20 % pour des raisons professionnelles, 9 % pour un motif d'asile et 4 % pour leurs études. Une grande partie de ces non-nationaux (issus ou non d'un autre Etat membre) résidait en Allemagne (10,6 millions).
L'immigration économique a un effet globalement positif sur l'économie des pays d'accueil. Elle stimule les salaires et l'emploi des travailleurs nationaux possédant des compétences complémentaires, qui généralement constituent la majorité de la main d'œuvre.
Les besoins les plus importants des nouveaux arrivants se situent dans neuf principaux domaines de besoins : améliorer l'information et l'orientation; l'emploi; la langue; l'orientation initiale; la stabilité financière; l'intégration culturelle; le soutien émotionnel et social; la santé; et le logement.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
Ainsi, l'Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers, avec 30 % du total au premier semestre 2023. L'Agence de l'Union européenne pour l'asile rapporte que c'est deux fois plus que l'Espagne (avec 17 %) et la France (avec 16 %).
L'Allemagne est le pays où les étrangers sont les plus nombreux (10,6 millions). Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27. L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions), mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30 %).
Pour le pays d'accueil, l'immigration a un effet positif car il y a apport d'une main-d'œuvre prête à l'emploi. Mais elle revêt également des aspects négatifs car il y a une population à gérer. Par ailleurs, l'envoi d'argent vers le pays d'origine a un impact sur le taux de change dans le pays d'immigration.
Les visas de long séjour, les seuls ayant retrouvé leur niveau habituel dès 2021, poursuivent leur hausse en 2022 (+20,9 %) et enregistrent un maximum historique. En 2022, 131 254 demandes d'asile ont été enregistrées à l'OFPRA, soit une hausse de + 27,2 % par rapport à 2021.
Par ailleurs, les immigrés sont souvent considérés comme clandestins et donc la régularisation de leurs papiers pose souvent problème. L'affluence des immigrés est même considérée comme source de vol, de cambriolage et de délinquance. Ce qui amène le pays d'accueil à les transférer dans des endroits isolés.
graphiquePopulation étrangère en France
1. Part rapportée à la population totale. Note : en l'absence d'enquête annuelle de recensement (EAR) en 2021, les résultats pour 2021 sont estimées par repondération à partir des EAR 2020 et 2022. Lecture : en 2022, les étrangers représentent 7,8 % de la population totale.
La population immigrée représentait 7,4 % de la population vivant en France en 1975 et 5,0 % en 1946. En 2022, la population étrangère vivant en France s'élève à 5,3 millions de personnes, soit 7,8 % de la population totale (6,5 % en 1975 et 4,4 % en 1946).
Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l'Insee, 58,4 des 67,8 millions de personnes résidant en France en 2022 étaient elles-mêmes Françaises et nées en France, soit 86 % de la population. D'après l'Insee, 7 millions d'immigrés vivaient en France, soit 10,3 % de la population.
Enquête au Danemark, le pays qui refuse l'immigration.
L'Afghanistan demeure, pour la sixième année consécutive, le premier pays de provenance des demandeurs d'asile en France, avec plus de 17 500 premières demandes introduites, poursuit l'Ofpra. Suivent le Bangladesh (8 600 demandes), la Turquie (8 500), la République démocratique du Congo (8 000) et la Guinée (7 000).
Les étrangers représentent moins de 2 % de la population en Roumanie, en Pologne, en Slovaquie et en Bulgarie. Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers.
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
D'un point de vue strictement économique, les immigrés contribuent à la richesse d'un pays, et notamment de la France. D'abord parce que ce sont des consommateurs, qui ont besoin de se loger, de se nourrir, de se vêtir… Ensuite parce qu'ils paient des cotisations sociales, impôts et taxes, ce qui stimule le PIB.
Les raisons des migrations peuvent être liées à des besoins et envies de voyage de court ou long terme, pour éventuellement rejoindre de la famille vivant à l'étranger, pour des vacances, etc. Ces déplacements peuvent être limités par la politique de visas des pays d'arrivée.