En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants. Malgré sa supériorité militaire, la métropole perd l'Algérie qui obtient son indépendance en 1962.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane. L'Histoire a retenu que la France fit son entrée en Algérie au son de la « Marche » de Moïse, de Rossini.
La France finit par gagner la guerre sans pour autant rétablir l'ordre. À partir de 1957, le contrôle est repris dans les grandes villes (« bataille d'Alger »), sur les frontières (1957-1958), puis dans les campagnes, par étapes, jusqu'en Kabylie (1959-1960), grâce à la pratique des « camps de regroupement ».
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France. L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
1835-1847
Les trois beys de Médéa, d'Oran et de Constantine, vassaux du dey d'Alger, lui-même vassal du sultan de l'Empire ottoman, refusent que leurs territoires deviennent des protectorats français. Dès 1835, les Français entreprennent la conquête des « pays arabes ».
En fait, il a trois objectifs : rassurer la population européenne et éviter sa révolte (elle ne ferait qu'aggraver la crise algérienne) ; dire son respect du peuple algérien musulman en guerre ; affirmer sa légitimité des deux côtés de la Méditerranée, auprès des civils comme des militaires.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
La création du port d'Alger remonte à plus de quatre siècles. C'est l'un des deux frères Barberousse, Khaïr ed Din, qui en ordonna la construction après s'être rendu maître, le 27 mai 1529, de la forteresse espagnole du Penon bâtie sur un îlot rocheux en face d'El Djezaïr et, à l'époque, à portée de canon de la ville.
C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du X e siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère.
Les harkis reçoivent aussi bien des menaces que des promesses de pardon conditionnées parfois au versement de leurs primes de licenciement. De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole.
La guerre d'Algérie est une guerre qui, de 1954 à 1962, a opposé l'armée française à des insurgés nationalistes algériens tous des civils regroupés dans l'ALN (Armée de libération nationale) encadrée par le FLN (Front de libération nationale).
Elle commence par le coup d'État du 13 mai 1958 (dit « putsch d'Alger ») et se termine le 3 juin 1958 par le vote d'investiture du général de Gaulle, nommé le 1er juin président du Conseil par le président de la République René Coty, avec mission de rédiger dans les 6 mois une nouvelle constitution.