Déficit budgétaire catastrophique, montée de l'aristocratie libérale et de la bourgeoisie, frustration plébéiennes et paysannes, un début de famine est sans doute l'une des causes du soulèvement de 1789.
La crise structurelle à l'origine de la Révolution française se caractérise par l'affaiblissement de la monarchie, et par une remise en question des structures de la société. La crise conjoncturelle à l'origine de la Révolution française est dûe aux mauvaises récoltes de 1788, et des problèmes financiers.
En début d'année 1789, la dette de l'Etat est énorme, le déficit est immense et les affaires stagnent. Pour rembourser la dette, le gouvernement décide de remédier à l'inflation et de lancer une émission encadrée de nouvelle monnaie papier.
Le roi, effrayé par l'ampleur des bouleversements, refuse de reconnaître les décrets adoptés. Les Parisiens en colère décident de marcher sur Versailles le 5 octobre 1789. Ils contraignent Louis XVI à accepter les décrets et à quitter avec sa famille le château de Versaille pour venir s'installer à Paris.
Le 14 juillet 1789, la forteresse de la Bastille, qui domine de sa masse sinistre les quartiers populaires de Paris, est prise d'assaut par une foule surexcitée. De ce jour date la fin de l'« Ancien Régime » et le début de la Révolution française.
Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l'Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d'unanimité, proclament l'abolition des droits féodaux et de divers privilèges.
Le Directoire : régime politique français de 1795 à 1799
Le Directoire est le régime politique de la Première République entre 1795 et 1799 en France. Il prend fin en 1799 avec le coup d'Etat du 18 Brumaire de Napoléon Bonaparte.
Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l'abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789.
Le roi, étroitement surveillé par les révolutionnaires, tente de fuir à l'étranger pour rejoindre les émigrés royalistes. Il est arrêté à Varennes en juin 1791 et provisoirement suspendu de ses pouvoirs. Dès lors, le climat de méfiance à son égard grandit : le lien entre la monarchie et la Révolution est brisé.
Pour ramener le calme, la noblesse, le clergé, les villes et les provinces renoncent à leurs privilèges dans la nuit du 4 août 1789. Juridiquement, c'est la fin de l'Ancien Régime.
Mais quelles sont les conséquences de la Révolution française ? Les députés rédigent la Déclaration des droits de l'homme, texte qui déclare que tous les citoyens sont désormais égaux. La noblesse et le clergé doivent abandonner leurs privilèges. Le pays est enfin uni grâce à la création de 83 départements.
Des conséquences exceptionnelles suivent la prise de la Bastille : capitulation de Louis XVI, reconnaissance de la souveraineté populaire... A l'époque, on l'a bien vu : l'événement marquait la fin d'un monde.
En 1789, une crise économique, sociale et une crise politique sous l'influence des idées des Lumières et de la révolution américaine, mettent à mal la monarchie absolue de Louis XVI. La Révolution française éclate.
Face à une situation politique et financière catastrophique, Louis XVI se voit contraint de convoquer les États Généraux. Une assemblée des trois ordres – clergé, noblesse et tiers état – qui seuls peuvent décider de la levée de nouveaux impôts et engager la réforme du pays.
L'impôt pour tous, l'abolition des taxes sur les produits de première nécessité, une même justice pour tous, le mariage des prêtres, l'encadrement des loyers à Paris : des revendications d'une étonnante contemporanéité.
Le 21 septembre 1792 , lorsque le député de Paris, Jean-Marie Collot d'Herbois, propose l'abolition de la royauté, il ne rencontre guère de résistance.
Après la défaite de Napoléon et le congrès de Vienne en 1815, la monarchie est réinstaurée en France. Louis XVIII (1815 - 1824) est proclamé "roi de France". Il accorde une charte qui garantit la séparation des pouvoirs et gouverne avec une assemblée élue au suffrage censitaire.
La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison et arsenal, est gardée par une centaine d'hommes. Que les émeutiers parviennent à sa reddition témoigne de l'effondrement du pouvoir royal. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à l'arbitraire du royaume.
Les Parisiens attaquent la Bastille[modifier | modifier le wikicode] Le prévôt des marchands (le maire) de Paris ayant refusé d'armer les Parisiens, ceux-ci, de bon matin, se rendent aux Invalides et y dérobent 32 000 fusils.
Présentation. 1789 : Louis XVI réunit les États généraux à Versailles pour s'efforcer de trouver des solutions à la grave crise économique que traverse la France. Les députés du Tiers état, Mirabeau en tête, qui demandaient des réformes, décident de réagir devant le refus du roi de les accorder.
le refus de contresigner l'abolition des privilèges (4 août 1789), et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789) ; la fuite de Varennes ; un double jeu diplomatique envers les puissances européennes ; avoir fait « couler le sang des Français » en faisant tirer sur le peuple.
Traditionnellement, on la fait commencer à l'ouverture des États généraux le 5 mai 1789 et finir au coup d'État de Napoléon Bonaparte le 9 novembre 1799 (18 brumaire de l'an VIII ).
Le 14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille
« C'est la victoire décisive de l'ère nouvelle sur l'Ancien Régime (…) un effort suprême se préparait pour étouffer la Révolution dans son berceau ; une armée, en grande partie étrangère, se concentrait autour de Paris.
17 juin 1789 Les États généraux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en Assemblée nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 août 1789 Abolition des privilèges. 26 août 1789 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.