En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Une activité continue même si elle est peu visible
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de m3 de gaz (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Le continent européen est globalement fortement importateur de pétrole et, si l'on se restreint à l'Union européenne, dont la Norvège n'est pas membre, la production « tous liquides » n'est que de 2,4 Mbep/j environ et en déclin rapide, pour 14,8 Mbep/j de consommation.
Avec une production qui s'élevait à 16,6 millions de barils par jour l'année dernière, soit 18,5 % du total mondial, les États-Unis sont de loin le premier producteur mondial de pétrole. Une place acquise depuis 2017 grâce à l'exploitation massive du pétrole de schiste dans le pays.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Les gisements ne sont donc plus exploités afin de préserver l'environnement. La France n'exploite donc pas le gaz de schiste à cause de la technique d'extraction, mais plusieurs pays travaillent actuellement à l'élaboration d'une nouvelle manière de procéder sans impacter l'environnement.
la loi du 13 juillet 2011 interdit l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux (pétroles non conventionnels) par fracturation hydraulique ; la loi du 30 décembre 2017 met fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures en France à l'horizon 2040.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Les principaux gisements de gaz naturel qui ont été exploités en France sont situés sur les sites de Saint-Marcet et Lacq au Sud de l'Aquitaine et de Trois-Fontaines en Champagne-Ardennes près de Saint-Dizier.
Le plus important gisement de gaz français se trouve en effet dans les environs de Lacq, une commune française qui se situe en région Nouvelle-Aquitaine, dans le département des Pyrénées-Atlantiques précisément. Pendant près de 60 ans, ce fut en effet le plus grand gisement exploité en France.
En France, le gaz naturel est principalement stocké dans des nappes aquifères, une couche perméable de sous-sol imbibée d'eau.
Le premier fournisseur de pétrole brut de la France en 2020 était le Kazakhstan (c'était l'Arabie saoudite en 2019 et la Russie des années 1990 jusqu'à 2012). Ce pays a compté pour près de 15,6% des importations françaises de pétrole brut en 2020.
Ils ont été forés dans la période 1745-1785 par Louis Pierre Ancillon de la Sablonnière, avec dix puits qui atteignent 10 à 27 m de profondeur, puis 35 en 1801, et 72 m en 1869.
En France métropolitaine, les raffineries sont principalement concentrées à proximité de deux zones portuaires : celle de Marseille – Fos avec deux raffineries (Fos-sur-mer, Lavéra) celle Basse-Seine avec deux raffineries (Gonfreville L'Orcher, Port-Jérôme/Gravenchon)
Ce sont les agrocarburants. Dans les années qui vont venir ces énergies vont se développer. Il faudra des techniciens, des ingénieurs, des chercheurs pour les améliorer.
Quasiment tout ce que nous consommons est fabriqué à partir du pétrole (fibres synthétiques des vêtements, brosses à dents, médicaments...), ou par des processus industriels qui consomment énormément de pétrole. Avec notre mode de vie actuel, nous ne pouvons pas nous passer du pétrole.
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté en Conseil des ministres, mercredi 6 septembre, le projet de loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels (gaz de schiste, sables bitumineux…).
La Chine posséderait les plus grosses réserves de gaz de « schiste » du monde. Par ailleurs, un quart de ces ressources mondiales se situerait en Amérique du Nord. Quant aux sous-sols du Moyen-Orient, des pays de l'ex-URSS, d'Amérique du Sud et d'Europe, ils abriteraient aussi des réserves non négligeables.
Les raisons environnementales sont en effet la principale motivation qui a entraîné jusqu'alors l'interdiction de la production de gaz de schiste en Europe. En cause donc, le procédé même d'extraction, appelé fracturation hydraulique, ou fracking en anglais.
Grâce à cette acquisition, TotalEnergies a notamment récupéré le projet de GNL américain de Cameron, en Louisiane ainsi qu'une dizaine de méthaniers. Une tendance qui va se poursuivre, aux Etats-Unis d'abord. L'extension de ce champ de Cameron va permettre au groupe d'augmenter sa production de 30% d'ici 2025.
La réponse est non. En effet, l'Algérie s'est déjà engagée avec l'Italie pour augmenter considérablement ses livraisons. Elle ne pourra pas satisfaire tout le monde.
La Sonelgaz est le groupe algérien spécialisé dans la production, le transport et de la distribution de l'électricité et du gaz dans le pays.