Le contrôle du territoire. L'expansion territoriale est l'un des buts les plus traditionnels de guerre. Elle a généralement pour ambition le contrôle de l'environnement immédiat, par volonté de puissance ou peur de l'agression.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La guerre est un phénomène protéiforme. Elle peut être une guerre de conquête (ou défensive pour le territoire agressé) qui a pour but d'agrandir son territoire ou de piller le territoire ennemi. Il s'agit de la forme la plus ancienne de la guerre. Elle n'a pas pour but la destruction de la partie adverse.
Territoires. Quand deux pays veulent une même terre et qu'ils n'arrivent pas à vivre ensemble, ils se battent pour l'obtenir. Richesses. Deux pays peuvent s'affronter parce que l'un cherche à s'emparer des richesses naturelles de l'autre, comme le pétrole, l'eau, le gaz ou les minerais.
La guerre n'est pas un problème, c'est une solution.
C'est une solution insatisfaisante et provisoire, mais dont les groupes se servent sans doute faute de mieux. Manifestation collective engageant deux peuples, deux groupes, deux communautés au moins, elle esquive la complexité des conflits en les dualisant.
Hegel y soutient l'idée que la guerre n'est pas un mal absolu et qu'elle n'est pas contingente. Elle a une dimension morale et une nécessité rationnelle. Elle est nécessaire à la santé morale des peuples et à ce titre sa justification consiste en une justification de la Providence.
La guerre peut ainsi être juste si elle est conforme aux règles du droit : elle doit être déclarée au nom de motifs rationnels (le jus ad bellum) ; les belligérants ne doivent pas commettre d'abus pendant le conflit (jus in bello) ; la guerre doit être arrêtée dès que les objectifs initiaux sont atteints.
L'inutilité de toutes les guerres est évidente. Qu'elles soient défensives, offensives, civiles, pour la paix, le droit pour la liberté, toutes les guerres sont inutiles. La succession des guerres dans l'histoire prouve bien qu'elles n'ont jamais conclu puisqu'il a toujours fallu recommencer les guerres.
On sait que les conflits ont un impact important en termes de pertes humaines et de blessés (quelque 20 millions de personnes ont perdu la vie au cours d'un conflit au XXe siècle), mais ils ont aussi un coût économique significatif. Une guerre détruit en moyenne 15 % du PIB d'un pays impliqué.
La paix est une relation de bien-vivre ensemble, solide et durable, basée sur le respect, la sérénité, la cordialité et la bonne intelligence entre humains. Elle est fondée autant sur l'expression du cœur que sur la raison. C'est par la chaleur humaine qu'on peut transcender la violence.
Parce que les conflits brisent des vies et mettent le développement à l'arrêt. Plus de 1,5 milliard de personnes vivent dans des pays en proie à des conflits violents. On compte parmi elles 59,5 millions de déplacés de force, et 19,5 millions de réfugiés, dont la moitié sont des enfants.
La véritable Quatrième Guerre mondiale a commencé en 1980. La Quatrième Guerre mondiale a commencé en 1980, et c'est Jimmy Carter qui, le premier, l'a déclarée.
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
La fin des combats survient le 11 novembre 1918. Plus tôt que prévu. L'Allemagne est défaite, la France en partie détruite.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale.
L'Islande. Située à plus de 1 700 kilomètres du continent européen, l'Islande se révèle être l'un des endroits les plus sûrs en cas de guerre civile ou mondiale. L'indice de paix globale établi en 2016 la place en tête du classement.
Leurs conséquences dans les pays touchés sont nombreuses et diverses. Les conflits violents tuent de plusieurs manières: les combats font des victimes parmi les civils et les militaires, les maladies sont plus fréquentes et la criminalité vio- lente s'accroît. Les guerres entraînent des migrations massives.
Pourquoi est-ce important de se rappeler ce qu'il s'est passé durant la guerre ? Se souvenir de cette guerre, c'est se rappeler toutes les personnes qui ont souffert, qui sont mortes, mais aussi qui se sont battues pour garantir, aujourd'hui, notre liberté.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Aujourd'hui, l'appel sous les drapeaux (la mobilisation) ne peut concerner que les militaires professionnels, les volontaires et les réservistes. L'appel sous les drapeaux a été suspendu pour tous les Français nés après le 31 décembre 1978 par la loi du 31 décembre 1978.
De tels objecteurs sont généralement considérés comme des pacifistes ou des antimilitaristes. Ils refusent de se porter volontaire à l'appel pour le service militaire, et de servir même s'il y a une conscription.
Pionniers d'un monde sans guerre
L'objecteur, pour sa part, ne s'enfuit ni ne se cache mais répond à la convocation des autorités militaires, puis refuse de se vêtir en soldat ou n'accepte pas de se saisir d'une arme. Fidèle à son idéal, il répond de sa décision devant un tribunal.
« Qui veut la paix prépare la guerre », disait l'officier prussien Clausewitz, reprenant la thèse du Chinois Sun Tzu : « L'art de la guerre, c'est de soumettre l'ennemi sans combattre ».