La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Et, cette augmentation des tarifs, c'est en fait l'effet des sanctions imposées à la Russie. Le résultat de ces sanctions, c'est que le marché de l'énergie est devenu incertain et les acteurs ont craint de manquer de gaz et de pétrole. C'est ce marché de crainte qui fait augmenter les prix.
La demande en énergie augmente
Concrètement, la valeur de l'euro chute face au dollar. Or, tous les achats de pétrole se font en dollars. Le pétrole coûte donc plus cher. En parlant de dollars, l'un des autres éléments expliquant cette hausse est l'arrivée de la driving season aux États-Unis.
Parmi les effets collatéraux de l'invasion militaire russe, une hausse des prix du litre de sans plomb et de gasoil donc, qui devrait être observée dans les prochains jours en France.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Mais le prix du pétrole, qui a grimpé à la suite de l'invasion russe en Ukraine, n'explique pas tout. Déjà avant le déclenchement du conflit, le carburant coûtait cher. Début février, il fallait payer environ 1,70 € en moyenne pour un litre de gazole. Et à l'époque, le prix du baril tournait autour de 90 dollars.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
L'essence coûte plus cher à cette époque
Et si le gazole est repassé sous les prix de l'essence, c'est aussi parce que l'essence a augmenté. Les cours du pétrole brut ont grimpé, notamment la semaine passée où le baril de Brent a pris un peu moins de 5 dollars, impactant davantage l'essence que le gazole.
Une tendance renforcée par la guerre en Ukraine qui pèse notamment sur les coûts des céréales, de l'huile, utilisés comme ingrédients, et de l'énergie nécessaire pour fabriquer et transporter de nombreux produits.
Le conflit en Europe de l'Est intervient au moment où les prix étaient déjà en train de s'envoler en raison de l'insuffisance de l'offre et d'une forte reprise de la demande dans le monde provoquée par la levée des restrictions contre le coronavirus dans de nombreux pays.
Dès lors qu'on est dans une phase de forte inflation, il y a toujours de l'opportunisme. C'est l'économie qui le veut. Une partie des acteurs, certes minoritaire, en profite. Mais la majorité des hausses sont justifiées avec l'augmentation des matières premières, de l'énergie et du transport.
Le cours du pétrole est l'un des principaux facteurs jouant sur la variation des prix des carburants. Le baril de Brent (159 litres), la référence en Europe, a gagné 6,3 dollars en une semaine pour atteindre 92,7 dollars. À noter que les prix des carburants communiqués par le gouvernement sont des moyennes.
Plusieurs éléments composent les prix des carburants affichés dans les stations-service : Le coût du pétrole brut (soumis à la loi de l'offre et la demande, le prix est donc variable) Les coûts de production, d'acheminement. Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement. Partager sur : Des pénuries et bientôt une hausse des prix.
Comme pour l'aide gouvernementale, ce coup de pouce sera réduit à 10 centimes pour les deux derniers mois de l'année 2022. Ainsi, comme l'avait déclaré Bruno Le Maire fin juillet, le litre de carburant pourrait coûter 1,50 euro à la rentrée. Mais cela ne devrait pas durer.
Le prix du gazole avoisine aujourd'hui les 1,454 € TTC le litre.
Avec l'arrivée de la nouvelle remise gouvernementale de 30 centimes par litre de carburant en France dès le 1er septembre prochain (contre 18 centimes actuellement), ces prix vont logiquement baisser chez nous jusqu'à la suppression progressive de la remise (réduite à 10 centimes en novembre et décembre).
Faites votre plein en début de journée
Il est préférable de faire son plein le matin, quand la température est plus basse. Plus il fait froid, moins la densité des carburants est grande. Au contraire, quand il fait chaud, le carburant se dilate et un litre d'essence ne représente plus vraiment un litre d'essence.
Explications. Le prix du gazole pourrait durablement dépasser celui du sans-plomb. À 2,50 euros le litre de gazole, c'est du jamais vu. Et, cerise sur un gâteau déjà peu ragoûtant, le diesel coûte désormais entre 5 et 15 cts plus cher que le SP 95.
L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.
Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
Blocage d'un dépôt pétrolier
La première raison, c'est le blocage du dépôt pétrolier de Flandres, près de Dunkerque (Nord), où les grévistes de TotalEnergies, sont massivement mobilisés depuis le 26 septembre.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Selon les calculs de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), notre pouvoir d'achat va reculer de 0,8%. C'est la première fois qu'une telle baisse est observée depuis 10 ans. Bruno Le Maire entrevoit une sortie du pic d'inflation vers 2023.