L'intimité que favorise la maison met à l'abri du regard extérieur, des avis, positifs ou négatifs – peu importe – alors que dans l'espace privé le regard se libère : nous nous déchargeons des manières convenues. À la maison, on n'a pas besoin de se cacher. On baisse la garde, on s'y abandonne.
Elle est un lieu d'intimité, de ressource, de retrouvailles entre proches. Elle touche au bien-être, à l'authenticité, puisque nous y vivons en huis clos, sans avoir l'inquiétude du regard extérieur. Dans ce sens, elle est notre enveloppe et sécrète un lien invisible qui unit ceux qui l'habitent.
Comme notre corps, la maison comprend différents endroits auxquels se rattachent des fonctions déterminées : manger, dormir, se reproduire… ; comme lui, on attend d'elle qu'elle nous protège de l'extérieur, qu'elle nous « enveloppe » ; comme lui, elle met en lien des membres qui forment ensemble un tout « famille ».
« La maison est un grimoire où se lisent les formes de sociabilité, la montée de l'intimité familiale et le croissant souci de soi. » L'habitat est donc à la fois une nécessité (puisqu'il participe à la survie de l'homme), le prolongement de soi, un apparat, et l'un des outils indispensables à l'intégration sociale.
Miroir et refuge à la fois, la maison nous dévoile et nous protège. Elle raconte notre personnalité, notre histoire et nos rêves secrets. Elle suscite en nous des sentiments contradictoires, souvent passionnés, car elle est un lieu de partages, amoureux et familiaux, mais également de conflits.
La maison est une représentation symbolique de notre intérieur, de notre psyché. Elle est aussi le corps que nous habitons, celui que nous connaissons, imparfaitement ou dans ses moindres détails. Chaque pièce est une dimension intérieure, une facette de la personnalité et un potentiel.
Les maisons ont une âme, qui a été nourrie par ses habitants au fil des passages de ses différents propriétaires. Elles acquièrent alors une énergie propre qui agit en aimant lors des visites d'achats. Pour qui est sensible et capable de voir au-delà de l'action, cette énergie est ressentie et peut être lue.
Le chez soi protège des agressions extérieures, il réchauffe. Il est donc particulièrement important lorsque l'on traverse des épreuves (rupture, séparation, deuil…), ou que l'on se sent vulnérable de vivre la maison comme un lieu protecteur.
Les indispensables pour toute la maison
Produits ménagers : nettoyant WC, nettoyant pour le sol, produit vaisselle, anticalcaire, produit pour les vitres. Lessive, assouplissant. Ustensiles de nettoyage : balai, ramasse-poussière, raclette, seau, chiffons, serpillère, plumeau.
On est au plus près de son intimité en décorant sa maison. Objets et meubles reflètent notre psychologie : on y exprime nos goûts, nos besoins fonctionnels. Mais ils parlent aussi de notre mémoire en nous rappelant sans cesse notre passé, notre histoire familiale avec ses mythes, ses secrets, ses mœurs.
Le foyer reste tout de même, malgré ces provocations, un lieu où il fait bon vivre, où il se sent protégé. Enfin, il deviendra parfois l'endroit de ses premières expériences amoureuses, loin des regards indiscrets. Si la maison est un vecteur de bien-être pour l'enfant, il l'est aussi pour le reste de la famille.
Notre habitat est à l'image de nous-même, notre miroir ! Se sentir bien chez soi est le fruit d'un échange et d'une relation consciente entre l'habitant et son lieu de vie. Un peu comme une rencontre et une relation entre deux personnes.
Trouver la cause du malaise
Je me sens mal chez moi, OK, mais pourquoi ? Des causes psychologiques : par exemple, vous avez dû prendre un appartement en solo suite à une séparation, un décès, un divorce ; vous avez dû déménager après une mutation ou un changement de situation professionnelle (chômage, etc).
Une maison à son image
Faire construire une maison individuelle permet d'avoir une maison personnalisée. Bien sûr, certains Français s'orientent vers une maison standard mais nombre d'entre eux souhaitent dessiner les plans eux-mêmes ou apporter leurs idées et se faire aider à la réalisation de ces plans.
Un sentiment de sécurité
Même en colloc' avoir un espace intime c'est très important. Si tu partages ton appart' ou même ta chambre, définis avec ton colloc' des endroits bien à toi où personne n'a le droit d'aller sans ton autorisation (ta chambre, ton lit, ton placard, l'espace du haut du frigo…).
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
Le chez-soi noue sécurité et liberté : il pose les limites à la présence des autres, il permet de s'en protéger et rend possible par là-même l'expression de sa singularité, de sa liberté (chez soi, pas de comptes à rendre). C'est au creux de ce double rapport (sécurité/liberté) que s'établit l'identité du soi.
Personne qui assure la garde et l'entretien d'un domicile en ce qui a trait au courrier, aux messages téléphoniques, à la coupe de la pelouse, au déneigement, etc. en l'absence des résidents et qui prend soin, s'il y a lieu, des animaux et des plantes.
Une des principales raisons d'une maison en désordre est le fait que vous possédez trop d'affaires. Plus nous accumulons dans notre maison, plus nous passons du temps à ranger et à nettoyer. L'étape la plus importante pour éliminer le bazar chez vous est d'éliminer le superflu de votre maison.
Vous pouvez parler avec les morts à voix haute ou à l'intérieur de vous-même tout en effectuant un rituel. Ils peuvent être de tout ordre : avec des bougies : elles représentent la lumière, la chaleur et l'énergie. Elles se consumeront en envoyant continuellement des ondes bénéfiques à l'âme.
Dans le rêve, la maison est liée à la personnalité du rêveur ou de la rêveuse. C'est une image de la personne elle-même. La maison peut comporter différents niveaux et différentes pièces ayant chacune leur symbolique.
Les habitations sont numérotées de 2 en 2 depuis le début de la rue (mairie). Les numéros pairs sont placés d'un côté de la rue : 2, 4, 6, 8... Les numéros impairs sont placés de l'autre côté de la rue : 1, 3, 5, 7... Cette numérotation convient pour les zones urbanisées.
Loin d'être un objet détaché de l'habitant, le logement, en tant qu'espace du privé, apparaît véritablement comme une modalité de sa propre existence. Habiter renvoie chacun à la norme sociale, et à ce qui fait l'humanité de l'être : c'est pouvoir se sentir quelque part chez soi de façon à pouvoir être pleinement soi.
« Si on essaie de protéger sa maison, c'est d'abord pour se protéger soi-même, pour se sentir en sécurité. La maison représente ce qui est en nous et à l'extérieur de notre personne.